✨ Chapitre 48 : Beach Volley ✨

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«Blurrin' the lines between real and the fakeGod can only, I need somebody to hold me He will do very well, I can tell, I can tellKeep me safe in his bell, tower, hotel » -National Anthem Lana Del Rey

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«Blurrin' the lines between real and the fakeGod can only, I need somebody to hold me He will do very well, I can tell, I can tellKeep me safe in his bell, tower, hotel » -National Anthem Lana Del Rey

Sans broncher j'avance dans l'avion, ses deux mains posées sur mes hanches m'incitant à marcher. J'essaye de garder mon calme, mais mes mains tremblantes et mon cœur tambourinant dans ma poitrine trahissent mon angoisse.  

-Essaye de paraître normal pour ne pas éveiller les soupçons des autres passagers. Me chuchote-il dans l'oreille

J'hoche la tête et essaye de paraître la plus sereine possible, je ne sais pas de quoi il est capable mais je n'ai pas envie de le tester et d'impliquer des innocents dans cette affaire. Il me guide vers les toilettes, on y entre tous les deux sous le regard médusé d'une des hôtesses de l'air qui doit s'imaginer des choses insolites mais qui cependant n'intervient pas. 

Il me pousse à l'intérieur sans aucune délicatesse et nous enferme rapidement. Il sort ensuite son revolver de sa ceinture et me le secoue devant mon visage sans omettre de rigoler face à la panique qui me submerge.

-Assis-toi sur la cuvette !

Je m'exécute et rabat le couvercle des toilettes pour m'y asseoir dessus. Il se cale contre le lavabo et semble réfléchir grattant le bout de larme sur crane.

-Je vous en prie, vous faites erreur. Je lui implore

-Ferme là, j'essaye de réfléchir !

Je ramène mes genoux contre mon visage, il s'en aperçoit et se baisse pour être à ma hauteur, il prend mon visage entre ses mains. M'attendant à ce qu'il me gifle, je ferme les yeux par reflexe, mais il ne fait rien, au contraire il caresse ma joue.

-Abi, je te promets que je ne te ferais pas de mal, tu es la sœur de mon meilleur ami, je ne te ferais pas de mal. Je veux juste comprendre certains points.

Pour me prouver que je n'avais rien à craindre de lui il range son arme dans sa ceinture et se laisse tomber contre le mur des toilettes.

-J'ai fuis moi aussi, tu sais peu de temps après vous. Il me dit. Je me suis réfugié en Allemagne, j'ai vite regretté d'avoir trahi le clan quand j'ai appris que toute ma famille avait été tuée un soir, dans un mystérieux incendie. Tout ça à cause de moi ...

Je descends de la cuvette et m'installe près de lui. Je sais ce qu'il ressent, je sais ce que c'est de perdre un être cher et je ne peux que me montrer solidaire envers lui.

My BodyguardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant