Deuxième chose qu'il fallait savoir sur moi : je n'aimais pas vivre avec un colocataire.

J'aimais avoir mon espace privé, me promener en sous vêtements chez moi sans me préoccuper de gêner qui que ce soit. J'aimais ne pas devoir tenir comte que je ne pouvais pas utiliser toute l'eau chaude parce que quelqu'un passerai après moi et je n'aimais pas devoir faire à manger en plus.

Peut-être que toute cette situation aurait pu être différente si Nylo parlait. C'était vrai que je ne l'aimais pas mais s'il parlait un peu plus, peut-être que je pourrais dire qu'il me fait un semblant de compagnie.

En ce qui était question de l'affaire du vampire, on devait attendre pour voir s'il tuait plus d'humains ou pas. Dure à dire, mais si le vampire ne tuait pas plus de monde, on ne le chercherai pas plus que ça.

Ce matin, j'étais partit seul donner mon rapport – vide – au reste de l'équipe. Vu que cela n'avait rien de sorcier, je laissais Nylo à la maison. Seul.

Grosse erreur.

Troisième chose que je n'aimais pas :qu'on touche à mes affaires. Si une autre personne que moi rangeait mes affaires, j'étais sur de ne plus les retrouver au grand jamais.J'aurais dû le souligner à Nylo car quand j'entrais, mon bordel« organisé » était rangé.

Doucement, j'inspirais et expirais ne pas voulant devoir expliquer au comité comment mon équipier c'était trouvé mort sur le sol de mon salon.

-Nylo, t'ai-je demandé de faire le ménage, demandais-je cachant mal – de façon exprès – le combien j'étais fâché.

-N-non.

-Alors pourquoi l'avoir fait ?

Son visage vira au blanc et je pouvais sentir sa peur de l'autre bout de la pièce.

-Je... je pensais...

-Faire quelque chose de bien ? Non.Si tu veux ranger, range ta chambre mais laisse le reste de ma maison comme je la laisse.

Quatrième chose que je n'aimais pas :quand les personnes pleuraient. Avec ou sans raison, cela m'importait peu. Quand quelqu'un commençai à verser des larmes, je ne savais pas comment la faire arrêter. Nylo, du moins, essaya de me le cacher mais je voyais bien les larmes qui lui étaient montées aux yeux.

-Je tâcherai de m'en souvenir... je...je vais...

Il y avait une chose à savoir, quand quelqu'un pleurait, je trouvais une façon de fuir la situation.

-On retourne sur Terre. Est-ce que tu sais ouvrir un portail ?

Après quelques secondes d'hésitation,il acquiesça.

-Tu en es sur ?

-Oui ! Je me suis entraîné pendant ma formation.

-Bien, alors on revient sur la scène du crime.

J'aurais pu sourire en le voyant aller chercher une veste, mais je ne voulais pas qu'il voie une telle chose. Tendant sa main vers l'avant, il murmura des mots que je savais que je ne comprendrai de toute façon pas. Les sorciers avaient leur propre langue à eux en ce qui concernait les sortilèges. Le portail s'ouvrit, grand et beau et je fis de mon meilleur pour cacher ma surprise quand il me regarda, son visage radieux.

Sans un mot, je passai le portail sans me soucier de lui.

Il y avait une raison pour laquelle je revenais ici. Cette histoire ne me satisferait pas.

-C'est quand même bizarre que tu n'aies sentit rien venant d'un seul vampire. On est en ville.

Une chose que j'aimais bien – parce que oui, il y en a – c'est quand les personnes pensent comme moi. Cela donne moins de chances à une dispute de désaccord.

Moi & le sorcier [ boyXboy ]✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant