Moi & le sorcier [ boyXboy ]✔

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Comme prévu, Nylo n'avait pas vraiment tenu le coup de son sort, même avec l'aide d'Arzhel.

Je le regardais dormir tendis que je mangeais un fruit d'une boîte de conserve. La douleur m'avait quittée quand je m'étais réveillé et je me sentais mieux que jamais.

-On a besoin de faire quelque chose. Un jour, nos sacs se videront.

-Et toi, lui demandais-je, tu n'as pas soif ?

Il eu un faible sourire et je sus qu'il se nourrissait de Arzhel qui tout comme Nylo, dormait, sa tête posée sur les cuises du vampire.

-On doit le provoquer, faire quelque chose qui le fâche. Pour lui, c'est plus simple de nous laisser mourir que de venir nous tuer de ses propres mains. On doit faire en sorte que ce soit l'inverse.

-Et après ? On avait misé sur Nylo et Arzhel mais je ne suis pas sur que Nylo soit assez en forme,il ne l'était déjà pas avant qu'il ne te guérisse.

Ça, je le savais et n'avais pas besoin qu'il me le rappelle.

Son idée me plaisait mais il fallait encore trouver une manière de le faire venir vers nous. Déjà,où est-il ?

-Que vois-tu depuis les airs ?

-On tourne plus en rond qu'autre chose. Crois-moi, j'ai déjà essayé de le chercher.

Ils le cherchaient alors que nous, on les cherchait ? Je le lui ai fait remarquer.

A quel point s'en foutaient-ils ne nous pour nous laisser derrière ?

-La chose logique était de le chercher lui, répondit-il en caressant nonchalamment les cheveux de son mari qui même endormi avait le pouvoir de m'énerver.

-Parce que tu t'attendais à ce qu'on face la même chose de notre côté, alors que le plan impliquait Arzhel et Nylo ?

Alors je compris. Comme moi – quoi que je ne voulais pas l'admettre – il savait que jamais Nylo ne pourrait faire quoi que ce soit fasse au Masqué. Qui voulions nous tromper ? Nylo pouvait bien être gentil et avoir envie d'aider,mais ce qu'il était, un sorcier mineur, l'empêchait de le faire.

Mes yeux se posèrent sur lui et ensuite son cou où il y avait des marques de mes mains. C'était la première fois que je m'en voulais autant.

De sa taille d'enfant, il dormait enroulé en boule, essayant sûrement de se réchauffer. Je voulais me coucher au près de lui et le prendre dans mes bras à fin qu'il puisse avoir le minime de chaleur que j'arrivais à donner, mais avais peur que Balthazar lise un peu trop dans ce geste. Il pouvait croire en tout et n'importe quoi maintenant qu'il savait que j'avais embrassé Nylo.

-Qu'est-ce que tu fais de tes nuits, demandais-je intrigué me rappelant que les vampires ne dorment pas.

-Pendant qu'il dort ? Je reste auprès de lui ou alors je vais parfois chez Warner.

-Près de lui... pourtant il dort, tu fais quoi ?

-Je le regarde, dit-il en haussant les épaules.

Je ne savais pas s'il se rendait compte du combien c'était extrêmement bizarre qu'il observe quelqu'un presque toutes les nuits depuis des années. De toute façon, je crois qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans sa tête quand il s'agit d'Arzhel.

Pendant quelques secondes, on resta dans le silence, nous comme aussi le reste de ce monde. Pas de vent, pas d'animaux, rien. De quoi nous rendre dingues.

Ce fut Balthazar qui brisa ce silence si pensant.

-Ils ont besoin de quelqu'un qui les protège.

-Arzhel n'a pas besoin qu'on le protège.

Et il semblait vouloir ignorer ce fait à tout prix.

-Quoi qu'il en soit, je préfère que ce soit toi qui reste. En ce moment, je suis celui qui est le plus en point.

-Et tu vas faire quoi ? Le tuer de tes propres mains ? Tu t'en sens capable de le faire tout seul ?

Il devait le penser ou avoir un plan parce que je suis sur que jamais au grand jamais il ne ferai quelque chose qui puisse le séparer d'Arzhel. C'était sa forme à lui d'égoïsme.

-Parce que tu penses que je vais réussir à l'arrêter d'aller te chercher ?

-Non, tu n'arriveras pas, mais peut-être qu'à ce moment, j'aurais déjà trouvé le masqué.

-Pourtant tu viens de me dire que tu ne savais pas où il était.

-Et je ne le sais pas, mais je pense que ces choses qui essayent de nous tuer doivent le savoir.

Le plan était là, l'idée était logique mais je voyais dans son visage le combien il ne voulait pas y aller.