Chapitre 3

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Je m'arrête devant le grand portail en métal et jette un coup d'oeil vers la construction qui me fais face: Elle possède un énorme jardin avec une fontaine ronde au centre. Un petit chemin de pierre fait le tour de cette dernière, rejoignant en suite l'entrée du bâtiment blanc. Il possède plusieurs vérandas sur les faces dirigées vers la forêt, je n'arrive même pas à imaginer la vue qu'il doit y avoir depuis là-haut.
J'appuie sur la sonnette de la pointe du doigt, puis, dirige mon regard vers la caméra au-dessus de moi.

- C'est Chelsea, dis-je en imaginant qu'elle puisse m'entendre.

Mais aucune réponse. Je sonne alors une deuxième fois.

Est-ce que Cali est là ? Je retente de demander.

J'attendis quelques secondes avant qu'elle ne me réponde.

- Bien sûr, c'est chez moi ! Répond-t-elle à travers les hauts-parleurs. Je t'ouvres tous de suite !

Ceci-dis, les deux portails s'ouvrent de manière synchronisé, suivis d'un léger bruit de rouille.
Je traverse le jardin et rejoint l'entrée, où Cali m'attend la porte grande ouverte.

- Bienvenue ! Elle cri joyeusement avant de m'embrasser amicalement. Tu es venues en voiture ?

- Oui, enfin, ma mère qui m'a amené, je dis maladroitement.

Je retire mes chaussures et les poses avec les autres, me semblant plutôt logique étant donné la propreté de la maison.

je suis Cali, m'amenant dans la pièce principal ou Ray et Kurtys sont en train de jouer aux cartes. Ils me font alors un petit signe en guise de bonjour, trop concerté sur leur partie pour entamer une discussion.

- Voilà, c'est ici que je vis, dit Cali souriante, en ouvrant ses bras de toute leurs longueurs.

- Incroyable, c'est immense !

- C'est mon père qui me l'a offerte, j'ai une chance énorme.

Elle ouvre la porte menant au balcon, dévoilant une magnifique vue en plongé sur toute l'immensité de la forêt.

- Ton père doit avoir une belle carrière, dis-je tout en admirant le spectacle qui me fais face. On se croirais dans la maison de Twilight.

- Il est commissaire de police, ça rapporte pas mal. En contre partie, je le voit assez rarement.

- Je comprends, je réponds sincèrement, le mien est tous le temps à l'étranger. 

- Ah bon ? Il est quoi,  journaliste ? Archéologue ? 

En me posant ses questions, elle me regarde droit dans les yeux, ses pupilles dilatées.
J'avais oublié ce sentiment, le sentiment de se sentir écouté et de ne pas avoir l'impression de parler à un mur. 

- Non rien de tous ça, il est musicien, dis-je d'un ton pas très sûr de moi. 

- Sérieux ? Tu me feras écouter un son !

- Oui, bien sûr.

En fait, je ne connais pas une seule de ses chansons. Il ne partageait rien et quand il a quitté la maison, il n'a rien laissé derrière lui. Seulement un vulgaire morceau de papier, nous demandant de bien vouloir le comprendre et le pardonner. Le pardonner ? Mais oui, bien sûr. 
C'est une douce sensation de chaleur qui me sors de mes pensées. 
Elle m'a prit la main.

- Je te sers une bière ? Elle demande en m'encouragent à retourner à l'intérieur.

- Non merci, ça ira.

Stay away from CaliOù les histoires vivent. Découvrez maintenant