Chapitre 61 : Mais bander, ce n'est pas tromper, n'est-ce pas ?

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HARRY

Putain, sérieux ?
Je ne trouve rien de mieux à faire que bander sur mon ex ? Quel genre de mec suis-je ?
Si Olivia apprenait que j'arrivais à bander comme un porc après avoir imaginé mon ex en train de se masturber en pensant à moi, mais qu'il m'était arrivé une panne alors que j'étais sur le point de coucher avec elle, elle me tuerait sans tarder. Mais bander, ce n'est pas tromper, n'est-ce pas ? Donc en soit, je n'ai rien fait de mal.
En chassant toutes les images cochonnes de Maëlle que j'avais en tête, je prends l'initiative de répondre à son message :

À Maëlle
Oui, bien sûr, quel jour aimerais-tu que ça se fasse ?

Elle ne met pas longtemps avant de me répondre :

De Maëlle
Après demain

À Maëlle
Ça marche ! Je serais là 😉

Maëlle me manque. Je ne l'ai pas vue depuis hier seulement, mais son absence commence à se faire sentir. J'aimerais simplement passer un peu de temps avec elle, tout comme avec Liam, les emmener manger un bout, ou quelque chose comme ça. Depuis que je suis à Cambridge et depuis que je suis fiancé à Olivia, les choses se sont considérablement calmées autour de moi. Je me suis posé, alors les paparazzis ne trouvent plus vraiment d'intérêt à me photographier. C'est pourquoi je dois me montrer vigilant quand je sors avec Maëlle : une seule photo publiée et les choses dégénèreront. Maëlle s'est souvent plaint du manque de vie privée et des critiques des internautes auxquels elle devait faire face quand nous sortions ensemble, et maintenant qu'elle a retrouvé de la stabilité et qu'elle a arrêté d'être le centre d'intérêt des médias, je ne veux pas tout gâcher. Je veux qu'elle soit heureuse, que ce soit grâce à moi ou à Couille-Molle.
Mais alors que je repense à  la relation amoureuse que j'ai entretenue avec Maëlle plusieurs années auparavant, des souvenirs de nos moments intimes me reviennent soudain en mémoire et ne font qu'empirer ma trique. Merde. De moins en moins à l'aise dans mon jean, je le retire pour enfiler un bas de jogging. Me forcer à ne pas penser à Maëlle et sa bouche sur mon corps me font davantage penser à elle et ne font rien pour diminuer mon excitation. En me regardant dans le miroir de la chambre, je me dis que je ne peux pas rester dans cet état. Je dois faire quelque chose à ça et dois me débrouiller seul. Je me vois mal demander à Olivia de m'aider à me débarrasser de cette érection puisqu'elle n'en est pas responsable et encore moins débarquer chez Maëlle pour la supplier de me laisser la toucher.
Je suis un putain de pervers. Et je bande actuellement comme un âne. La seule solution qui s'offre à moi dans l'immédiat est ma main.
En jurant, contrarié, je passe ma main dans mes cheveux en soufflant fortement. Même à distance, cette fille me fait faire des conneries... Mais en réalité je ne fais rien pour l'en empêcher. Au contraire, je cherche moi-même la merde en me montrant si proche et attentionné avec elle.
Je me dirige vers la porte de la chambre pour la verrouiller. M'adossant contre elle pour pouvoir entendre Liv arriver à tout moment, une boule au ventre, je prends une profonde inspiration avant de me pencher pour attraper la boîte de mouchoir au sol et la poser sur la table de chevet à mes côtés. Sérieusement ? J'en suis revenu à me branler comme un adolescent en manque ? Je me sens comme un petit puceau boutonneux qui, enfermé dans sa chambre, imagine tout un tas de trucs cochons qu'il aimerait faire à la fille la plus belle du lycée dont il est amoureux et qu'il n'aura évidemment jamais.
Maëlle me rend complètement dingue, et non dans le bon sens du terme.
En soupirant, n'ayant d'autre choix pour calmer mon excitation, je ferme les yeux en glissant lentement ma main dans mon pantalon. En saisissant ma queue en érection, je me demande qu'elle tête aurait fait Maëlle si elle me voyait sur le point de me branler sur elle.
Et tout à coup, le son de sa voix me parvient aux oreilles, ainsi que son rire et son sourire. Derrière mes paupières, je la vois me regarder de cet air innocent qu'elle est seule à pouvoir faire et doucement, j'abaisse mon pantalon et mon caleçon avant de commencer à faire de lents mouvements le long de ma bite.
En passant mon pouce sur mon gland, j'imagine Maëlle, à genoux devant moi, les yeux rivés aux miens, les lèvres tout autour de ma queue en train de me sucer sauvagement et je suis embarqué. Je l'imagine pousser de petits cris étouffés et des gémissements à chaque fois que ma bite s'enfonce plus profondément dans sa gorge. J'imagine sa langue chaude me caresser sur toute ma longueur et ses joues creuses me tenir étroitement dans sa bouche. J'accélère mes mouvements de hanches dans sa bouche, tandis que ses petits bras, enroulés autour de mes jambes, se resserrent pour ne pas qu'elle perde l'équilibre. Bordel. Je me branle comme un puceau en pensant à toutes les merveilles que pourrait faire la bouche de mon ex, voulant à tout prix que mon imagination soit réalité. « Tu as une si grosse bite, Harry. » J'entends la voix de Maëlle me le dire, faisant accroître mon excitation. « J'aimerais tellement que tu me baises contre cette fenêtre, afin que tous les passants voient le plaisir que tu es seul à pouvoir me donner. » Et la seconde d'après, elle et moi sommes allongés sur mon lit, elle entièrement nue au-dessus de moi, tandis que je porte toujours ma chemise. « Assieds-toi sur moi, bébé, j'ai envie de te goûter. » dis-je sans aucune gêne. Maëlle s'exécute en avançant à quatre pattes au-dessus de moi. Puis arrivée au niveau de mon visage, elle se redresse afin de se retrouver à genoux au-dessus de ma bouche. « Comme ça ? » demande-t-elle. « Comme ça. Maintenant, assieds-toi sur ma bouche. N'est pas peur, je vais simplement te donner du plaisir. » Maëlle hoche la tête et en me regardant droit dans les yeux, elle s'abaisse lentement pour que sa chatte humide se retrouve collée à mes lèvres. « Oh ! » soupire-t-elle en fermant les yeux. Puis mal à l'aise, elle se racle la gorge et rouvre les yeux. Un sourire se dessine sur mes lèvres, puis mes mains partent saisir ses hanches pour la maintenir. Ma langue entre en contact avec son intimité et je commence à embrasser son sexe. Elle a si bon goût, comment me lasser de la goûter ? Maëlle soupire de plaisir en faisant glisser sa main dans mes cheveux, les yeux fermés. Je la regarde prendre plaisir sur ma langue, la léchant sur toute sa longueur puis rassemblant mes lèvres pour les refermer autour de son clitoris. « Oh putain de merde. » Depuis quand utilise-t-elle des vulgarités ? Ça ne lui ressemble, mais qu'est-ce que ça la rend davantage sexy. Emportée par le plaisir que lui offre ma bouche, Maëlle commence à se frotter d'elle-même à ma bouche, poussant des cris étouffés chaque fois où son clitoris entre en contact avec ma langue. Je gémis en la voyant si comblée. Elle est trop belle quand elle est emportée par le plaisir, putain, elle est parfaite. « Harry, waouh, merde c'est trop bon. » Les yeux clos, la tête rejetée en arrière, les doigts dans mes cheveux, Maëlle se déhanche sensuellement sur moi, prenant du plaisir à se frotter contre ma bouche. « Hazz... » Ce surnom. Ce putain de surnom qu'elle sort quand on baise et qui a toujours raison de moi...
Je sens que je vais bientôt jouir, que je vais exploser, alors en accélérant les mouvements de ma main autour de ma bite, je me penche sur le côté pour attraper un mouchoir et après avoir passé une dernière fois mon pouce sur mon gland, j'éjacule dans le mouchoir dans un râle animal.
Il me faut un moment pour reprendre mes esprits et pour retrouver un rythme respiratoire régulier. En jurant le nom de Maëlle une nouvelle fois, je baisse les yeux sur ma main et le mouchoir souillé gisant au sol. Putain, c'est dégueulasse. Depuis combien de temps ne me suis-je pas branlé ? Je n'avais pas besoin de cela avant, quand Olivia et moi étions tellement proches et amoureux, alors pourquoi maintenant ? À bientôt vingt-six ans ?
En soupirant encore, je ramasse mon mouchoir au sol, le balance dans la poubelle de la chambre, puis me dirige vers la salle de bain personnelle dont dispose la pièce. Je me déshabille, mes vêtements traînant sur le sol, puis entre sous la douche. En laissant l'eau chaude taper contre ma peau, je repense aux dix dernières minutes.
Putain.
Je me sens minable d'avoir fait ça - d'avoir osé faire ça, en réalité... Mais avais-je le choix ?
Pour elle, je fais des conneries que je ne m'étais pas imaginé faire depuis longtemps...
Pour elle, je me dispute avec ma fiancée et me suis éloigné d'elle.
Putain, je ne fous que la merde et tout ça pour elle.
Je me sens con et je m'en veux...
Bordel, Maëlle Eleanor Berry, je viens de me branler en pensant à toi.

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Ce n'était pas un lemon (encore heureux ). Je laisse les vraies scènes « hot » pour les véritables moments qu'ils passeront ensemble.

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Come back to me » h.s ─ TOME 2 (PARTIE 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant