Chapitre 83 : JOYEUX NOËL !

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MAËLLE

J'ouvre la porte d'entrée sur ma mère, merveilleusement vêtue d'une robe rouge, mais au bras de son fidèle époux, lui vêtu d'un costume complètement noir.
Ils sont magnifiques.

- Eh, maman, Jack, comment allez-vous ?

Les deux s'avancent vers moi et ma mère est la première à me prendre dans ses bras.

- Joyeux Noël, ma chérie.

- Maman, il est encore dix-neuf heures.

Jack tend ensuite ses bras vers moi.

- Tu connais ta mère, toujours obligée de faire les choses en avance.

- Chéri !

Elle lui inflige une petite tape sur le bras, ce qui lui aboutit à un rire moqueur de mon beau-père. Tous les deux sont trop mignons.

- On est les derniers ? me demande-t-elle ensuite.

- Étant donné que le rendez-vous était à dix-huit heures et qu'il est plus de dix-neuf heures... commencé-je en récupérant sa veste pour l'accrocher sur le porte-manteaux. Non. Il manque encore Maxime et Paige.

Au salon, les discussions vont bon train entre Ashley, sa mère Barbara, Liam, mon père et Jesse.

- Tiens, Caroline, Jack, sourit Ashley en se levant du pouf sur lequel elle était confortablement installée. Comment allez-vous ?

Ils se font la bise, se prennent dans les bras l'un de l'autre, avant que ma mère ne parte saluer mon père.

[...]

- Si c'est Maëlle qui a cuisiné, j'ai bien peur du résultat, personnellement.

Je lève les yeux au ciel en récupérant l'assiette que me tend mon frère pour le servir.

- Tu parles comme si j'étais la pire cuisinière qui puisse exister. Je te rappelle que l'année dernière, tu as réussi à faire cramer un surgelé.

- Pardon ?

Je lui tends son assiette.

- Merci. Ce n'était pas de ma faute si le temps donné était erroné.

- Mais quelle mauvaise foi ! ris-je en saisissant l'assiette de mon père. On t'a dit de réchauffer les lasagnes pendant quarante minutes et à la place, tu l'as fait pendant soixante minutes. Ça puait le brûlé de partout !

- Au pire, pourquoi continuer à déblatérer sur le passé ? Focalisons-nous plutôt sur le présent.

Sa réponse nous fait tous éclater de rire et quelques minutes plus tard, je finis de servir tout le monde, ainsi que moi-même et les discussions reprennent gaiement. Nous rions, nous remémorons des souvenirs, nous vannant mutuellement. Même Liam participe aux moqueries de gaieté de cœur, et je dois avouer que pour un petit de quatre ans, il se débrouille vraiment bien.

Je dois dire qu'il est bien le fils de quelqu'un...

- Continue de faire le malin, Liam, mais quand tu vas perdre toutes tes dents de devant une à une et que ta bouche ressemblera à un puit, comptes sur moi pour me moquer de toi.

Maxime sourit à son filleul de toute ses dents.

- Pourquoi tu ferais ça ? C'est pas comme si tes dents étaient jolies, à toi. On dirait les escaliers des magasins qui montent tous seuls.

Come back to me » h.s ─ TOME 2 (PARTIE 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant