Pluie d'OS

Joyeux Noel (Vampire Diaries)

Voilà ma surprise de Noel ! Joyeux Noel ! J'espère que le Papa Noel vous apportera plein de cadeaux ! 

Caroline soupira et regarda autour d'elle. Encore un chalet, encore la forêt, encore la montagne. 5 ans qu'elle vivait au milieu de ça. Mais quand Tyler lui avait qu'ils déménageaient, elle avait cru qu'il l'amenait ailleurs. Ailleurs que dans une fichue montagne, avec une fichue meute de loup qu'ils ne l'acceptaient pas de toute façon. Mais non, ils étaient de nouveau dans une fichue montagne, avec une fichue meute de loup.

Elle se laissa tomber sur le lit et ferma les yeux. Ce n'était pas de ça qu'elle rêvait. Quand elle disait qu'elle voulait quitter Mystic Falls, ce n'était pas pour aller dans un endroit encore plus perdu que sa ville natale. Elle voulait voir le monde, voir Paris, se balader dans les rues de Londres, sentir le soleil d'Espagne sur sa peau, nager dans les eaux bleus de la mer de Caraïbes, monter l'Everest, découvrir la culture Japonaise, plonger depuis une falaise, sauter au parachute. Elle rêvait de voyager.

Alors pourquoi elle restait avec Tyler ? Elle le savait parfaitement au fond d'elle, elle restait avec Tyler car elle avait peur. Peur de ce qu'elle ressentait au fond d'elle et qu'elle savait depuis 5 ans. Peur de la réaction de ses amis, mais surtout peur de la réaction de sa mère. Donc, elle restait avec Tyler. Le gars bien sous tout contrôle, ami avec ses amis, apprécié de sa mère, ami d'enfance devenu son premier amour, une situation que beaucoup lui envierait. Et elle s'en serait contentée si elle avait été humaine, sauf qu'elle était vampire et qu'elle avait l'éternité devant elle. Oui, elle était vampire, et ça changeait tout.

Elle soupira de nouveau et se leva. Elle chaussa ses bottes, enfila son manteau et sorti du chalet. Elle sourit légèrement en voyant la neige. Noël approchait à grand pas, dans une semaine. Elle devait se dépêcher d'organiser une petite fête. Habituellement, elle et Tyler rentraient à Mystic Falls pour fêter Noël chez eux, avec leur famille et leurs amis. Sauf que cette année, non. Damon et Elena fêtaient Noël en Espagne, sa mère, qui avait rencontré un homme, fêtait Noël en Californie. Et Stefan... Caroline soupira et sorti son téléphone de sa poche. Elle alla dans ses messages et lut le dernier message que lui avait envoyé son meilleur ami.

Message de Stefan :

Je suis désolé Care, mais cette année je ne pourrais pas fêter Noël avec toi, je le fête en Laponie avec Rebekah.

Avec le message, il y avait une photo de son meilleur ami avec Rebekah. Caroline sourit en la regardant, voilà 2 ans que ces deux là étaient en couple. Ils s'étaient retrouvé à Londres, et ne se quittaient plus depuis. Le dernier Noël, Rebekah l'avait passé avec eux et malgré quelque pique venant d'Elena ou de Tyler, la soirée s'était plutôt bien passée. Et les deux blondes s'étaient même découvert plusieurs points communs et avaient enterré la hache de guerre pour commencer à devenir amies. Et, pour le grand bonheur de Caroline, le sujet Klaus avait été évité. Pas qu'elle haïsse l'Hybride Originel, au contraire. Elle avait juste peur que si, jamais, on lui parlait de Klaus, elle ne se contrôle pas et explose en pleure.

Elle rangea son téléphone et commença à marcher dans la forêt. Elle devait éviter par tous les moyens de penser à Klaus. Voilà son plus grand secret et sa plus grande peur, qu'on découvre ses sentiments cachés pour Klaus Mikaelson. Elle n'arrivait pas à se l'enlever de la tête. Ses mots tournaient en rond dans son esprit : Il y a tout un monde qui t'attend, Rome, Paris, Tokyo, je t'y amènerais, où tu veux, dans un jour, des mois, même un siècle, tu toqueras à ma porte et tu me laisseras te montrer le monde, garçon de campagne, vit de campagne, ça ne sera jamais suffisant pour toi. Mais surtout cette magnifique phrase Il est ton premier amour, j'ai l'intension d'être ton dernier, autant de temps que ça prendra. Chaque mot qu'il avait prononcé, même ses menaces, la hantaient. Son accent, ses yeux, sa voix, sa présence, lui manquaient. Mais elle gardait tous pour elle, pour ne pas subir le jugement de ses proches.