Pardonne-moi partie 2 (vampire diaries)

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Elijah replia la lettre, et essuya ses larmes. Quand il avait vu la lettre de Caroline dans la boite aux lettres, il avait préféré la lire avant son frère, aux cas où. Pour le protéger. Il remit la lettre dans l'enveloppe et la referma. Klaus devait lire cette lettre, seulement s'il en avait envie.

Il allait le trouver dans le salon, devant la cheminée, un verre de bourbon à la main. Voilà ce que son frère faisait depuis 25 ans, il buvait et tuait. Voulant oublier Caroline, voulant oublier la femme qu'il aimait mais Elijah savait que son frère n'avait pas oublié et n'oublierait jamais Caroline. Ils avaient passé 154 ans ensemble, Klaus ne pourrait jamais l'oublier.

- Que veux-tu Elijah ? Pourquoi tu n'es pas avec Hayley ? Demanda d'un cou son frère sans détacher son regard des flammes.

Elijah ne répondit pas. Il s'approcha et posa la lettre sur la table à côté de Klaus et y prit la bouteille de bourbon. Mais la main de Klaus l'en empêcha, s'y accrochant comme à une bouée de sauvetage. L'alcool était devenu le bien le plus précieux pour son frère ces 25 ans dernières années, il en buvait même plus que le sang. Il était rarement sobre, ce qui était rare pour un Originel. Elijah plongea son regard dans celui de Klaus et y vit qu'un homme brisé, détruit, attendant que sa vie s'achève mais Klaus était immortelle et impossible à tuer. Il était condamné à souffrir éternellement. Elijah ne voulait pas ça pour son frère qui avait assez connu de douleur comme ça. Il tira fortement sur la bouteille et Klaus lâcha prise mollement.

- Lit ça, déclara Elijah en posant son doigt sur la lettre.

- C'est quoi ? Demanda Klaus en le regardant perdu.

- Une lettre, j'espère que tu sais toujours lire.

- Je n'ai pas besoin de lire, répliqua Klaus, rend moi cette bouteille !

Elijah fronça les sourcils, pas content de la réponse de son frère. Il serra la bouteille entre ses mains qui explosa et le liquide fut perdu, coulant sur le parquet. Klaus le regarda puis regarda le sol, où l'alcool s'écoulait sur le parquet.

- Tu viens de gâcher mon parquet.

- Toi, tu gâches ta vie, répliqua Elijah.

Il tourna les talons et parti, laissant le choix à son frère de lire ou pas la lettre. Il espérait qu'il l'a lise mais il ne pouvait pas le faire pour lui. Klaus devait reprendre sa vie en main et ça, il ne pouvait le faire que de lui-même, avec l'envie nécessaire.

Klaus fixa un moment la lettre avant de se tourner vers les flammes. Pourquoi devrait-il lire cette lettre ? Puis qui envoyait des lettres de leur temps ?! C'était une perde de temps inutile. Une perde de temps inutile pourquoi ? Lui souffla sa conscience. Il ne faisait plus rien de ses journées, à part boire et tuer. Il n'avait même pas de plan de vengeance contre qui conque. Poussé par la curiosité, il prit l'enveloppe et l'ouvrit. Il en sorti la lettre et l'ouvrit.

Dés qu'il reconnut l'écriture, il l'a froissa et la jeta vers la cheminée. Mais la boulle de papier rebondit sur un côté de la cheminé et roula un peu vers lui. Pour qui elle se prenait de lui écrire ?! Elle était partie ! Elle l'avait trahi ! Le brisant ! Elle n'était plus personne à ses yeux, s'il la voyait dans la foule, elle ne serait qu'une étrangère, qu'un point inutile dans la foule. Non. Il ne lirait pas cette lettre. Jamais !

Mais une autre partie de lui, lui criait de la prendre et la lire. Après tout, c'était le premier signe de vie que Caroline donnait depuis 25 ans. Combien de fois s'était il demandé où elle était ? Si elle était heureuse ? Si elle était toujours en vie ? Au fond, de lui, il le savait, il le sentait, il était et serait toujours amoureux d'elle. Cette femme qui avait vu derrière sa carapace, qui l'avait rendu meilleur, qui lui avait appris à aimer, qui avait fait revenir l'humain qu'il avait été. Il mourait d'envie de lire cette lettre.

Pluie d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant