Je suis là (vampire diaries)

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Caroline avait fini par être habituée aux massacres de Klaus. Plus de 100 ans qu'ils vivaient ensemble, elle était habituée. C'est pour ça que se soir, comme d'autre, elle ne fut pas surprise de le voir arrivé pleins de sang, entre deux mondes.

Cette fois, il arriva vers 1h de matin. Elle l'avait attendu tranquillement dans le salon, regardant un marathon de film, un verre de sang et un paquet de chips avec elle. Il passa par la porte d'entré, sachant parfaitement que les domestiques n'étaient pas là. Il en n'avait que 2 maximums dans chaque demeure, un pour le jardin, qui engageait des saisonniers au printemps et un qui s'occupait du manoir.

Elle se leva et alla tranquillement le rejoindre dans l'entré, où il était toujours, regardant autour de lui, d'un air absent. Faire des massacres le rendait comme ivre, ivre de sang. Cette fois, il avait pleins de sang sur lui, elle arrivait à peine à voir son visage, tellement il avait de sang sur lui. Elle lui prit la main et la serra gentiment en lui souriant. Elle déposa un baiser sur ses lèvres puis lui enleva sa veste et le guida jusqu'à leur chambre puis jusqu'à leur salle de bain. Elle le fit s'asseoir sur une chaise et alla vers l'évier où elle prit un gant qu'elle mouilla puis revient au près de son homme. Elle lui nettoya tout d'abord le visage, lui la fixant intensément. A chaque fois, qu'elle jugeait le gant trop de sang, elle alla le mouiller pour enlever le gant et recommença.

Une fois son visage enlevé de tout trace de sang, elle lui enleva son tee-shirt taché de sang et souffla légèrement ennuyée. Le sang ne partirait pas sur celui-là. Elle le jeta dans un coin de la salle de bain et  fixa Klaus. Vraiment un gros massacre aujourd'hui, il avait même du sang sur son torse. Elle l'amena dans la bouche et lui fit couler de l'eau froide dessus, pour le réveiller de son état de transe. Elle resta avec lui, lui souriant toujours tendrement. Elle l'embrassa doucement puis alla chercher une serviette. Elle lui tendit et dit ;

- Je vais te chercher quelque chose à boire, change toi.

Il acquiesça d'un signe de la tête et la regarda jusqu'à qu'elle quitte son champ de vision. Elle descendit à la cuisine et commença à faire un chocolat chaud, à force de vivre avec lui, elle avait appris qu'il adorait le chocolat. Elle le fit maison, elle cassa une tablette de chocolat dans du lait chaud et commença à remuer. Elle écouta son homme en haut, il avait quitté la salle de bain, pour revenir dans leur chambre et s'était changé.

Une fois le chocolat chaud prêt, elle remonta et le rejoint sur le lit où il s'était assis. Elle lui donna la tasse de chocolat chaud et l'embrassa encore une fois. Elle alla allumer la cheminée puis le rejoint sur le lit. Elle s'assit à côté de lui et passa son bras autour de lui et posa sa tête sur son épaule.

Ils restèrent ainsi jusqu'à qu'il finisse sa tasse de chocolat. Il la posa sur sa table de chevet et se tourna vers Caroline, la regardant toujours dans les yeux. Elle lui sourit et le fit s'allonger sur le lit et se cala contre lui.

- Je t'aime, lui souffla t elle, ne l'oubli jamais.

Il ferma les yeux, heureux d'entendre ces mots. Plus de 100 ans qu'elle était avec lui, envers et contre tout, envers et contre tous, lui prouvant son amour chaque jour. Par des gestes, des mots ou simplement des regards. Même quand ils se disputaient, il voyait dans ses yeux qu'elle l'aimait. Il avait juste de besoin de ça, de savoir qu'elle l'aimait comme il l'aimait comme un dingue.

Caroline l'observait en souriant. Ce n'était pas Elijah et ni Rebekah qui lui avait apprit à le gérer après ses massacres, elle l'avait appris seule, en vivant avec lui. Elle avait compris quoi faire quand elle avait vu ses regards sur elle à ces moments là. Il avait besoin de savoir qu'elle était là, qu'elle serait toujours là, quoi qui fasse. Il avait besoin de savoir qu'elle l'aimait. Car il avait peur, peur qu'elle s'en aille en voyant le monstre qu'il pensait être, qu'elle fuit devant sa noirceur, qu'elle écoute enfin ses amis qui lui avaient crier de nombreuses fois de partir, de le fuir avant de se taire et de plus faire de commentaire même s'ils en pensaient pas moins. Mais elle ne fuirait jamais, surtout pas quand il était dans cet état, quand il avait besoin d'elle pour revenir sur terre. Il avait juste besoin d'elle.

Elle était donc là pour lui, en étant tendre, douce et aimante comme elle savait le faire. Elle le rassurait, le mettait dans une ambiance calme et de confiance. Lui rappelant qu'il était à la maison, que personne ne lu voudrait du mal, que personne ne le trahirait. Lui rappelant qu'elle ne le jugeait pas, qu'elle ne lui en voulait plus. Elle était à présent un vampire de plus de 100 ans, elle avait tué des gens. Des gens qui lui voulaient du mal, mais surtout des gens qui voulaient faire du mal à Klaus. Il la protégeait et elle le protégeait.

Elle ne posa aucune question sur son massacre et n'en demanda pas la raison. Elle ne voulait pas savoir, elle voulait que son homme revienne. Elle lui caressa le visage et sa barbe naissante. Il lui un léger sourire et la regarda avec ce regard qui lui était propre.

Un regard auquel elle ne s'habituerait jamais, qui la rendait toujours muette mais toujours plus amoureuse. Un regard remplit d'amour, d'admiration, de joie mais aussi de peur, la peur du rejet. Elle lui fit un sourire timide et l'embrassa.

- Merci, lui dit-il.

Il l'entoura de ses bras et la serra contre lui. Elle sourit et le serra contre elle. Ils restèrent dans cette position, collé l'un à l'autre, s'accrochant l'un à l'autre.

- Je suis là, Nik, je serais toujours là.

Elle lui disait toujours ces mots, le rassurant, le réconfortant. Il la serra encore plus contre lui, les larmes coulant sur ses joues. Il ne pourrait jamais être loin d'elle, sa lumière dans son obscurité. Elle l'aimait, le rassurait, illuminait son éternité, le rendant un peu meilleur, le rendant plus humain. Il avait besoin d'elle, à jamais, pour toujours.

Caroline pensait qu'ils allaient finir comme à chaque fois, s'endormant dans les bras de l'autre mais Klaus n'avait pas l'air de cet avis ce soir. Il la regardait dans les yeux et elle ne comprit pas, il semblait si sérieux mais même temps si inquiet et même un peu gêné. Elle força les sourcils puis l'encouragea à parler en lui caressant le visage.

- Épouse-moi, dit-il.

Son cœur arrête de battre pendant une seconde puis se mit à battre rapidement. Elle n'arrivait pas à y croire, enfin, il la demandait en mariage. Il lui demandait de devenir sienne et qu'il devient sien. Elle se mit à pleurer de joie et dit plus amoureuse que jamais ;

- Oui.

Et voila un petit OS sur Klaroline ! J'espère qu'il vous a plu !

Pluie d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant