Une amitié plus forte que la guerre (Harry Potter)

849 36 17
                                    

Voldemort avait gagné, c'était un fait et une vérité.

James, Lily et leur fils de même pas un an avaient du fuir aux Etats-Unis, suivi par Remus, Peter, la famille Londubat et la famille Weasley. Malheureusement, lors de leur fuite, ils subirent de lourde perte ; Gideon et Fabian furent tués protégeant leurs neveux, Mary aussi alors qu'elle protégeait Lily et son filleul Harry. Alastor Maugrey fut capturé et le professeur McGonagall gravement blessée. Ils étaient arrivés aux Etats-Unis épuisés, blessés et désespérés. Ils avaient du laisser derrière eux, leurs familles, des amis chers, leurs maisons. Ils avaient tout laissé et pour James le plus dur avait été de laisser derrière eux Sirius. Son meilleur ami lui avait dit de quitter le pays le plus rapidement possible, de ne pas se retourner et surtout de ne pas venir le chercher. Il lui avait assuré qu'il s'en sortirait et James l'avait cru, car il connaissait son meilleur ami. Sirius était un homme plein de ressource et très puissant ; James ne se doutait pas un instant que Sirius connaissait beaucoup de chose sur la magie noire même s'il prétendait le contraire. Il pourrait s'en sortir contre les Mangemorts et peut être que ces derniers hésiteraient à le tuer, sachant que Sirius était un Black. James l'espérait de tout son cœur, car depuis trois ans, il n'avait pas de nouvelle de son ami. Dans les journaux moldus, rien ne disait que Voldemort était au pouvoir en Angleterre. Les moldus ne connaissaient toujours pas l'existence de la magie mais dans les journaux sorciers, c'était une autre histoire. Les nouvelles étaient toujours au compte goutte et personne ne savait s'il fallait les croire à cause de la censure.

James posa le journal qu'il avait entre les mains et soupira. Il devait aller au travaille. Il sorti donc de sa petite maison en regardant autour de lui. Lui et les sorciers qui avaient réussi à fuir l'Angleterre s'étaient rassemblés dans un même village de sorcier. Remus était son voisin et Peter vivait en face de chez lui. Un peu plus haut dans la ruelle se trouvait la famille Londubat et un peu à l'écart, se trouvait la famille Weasley. Le professeur McGonagall enseignait maintenant à l'école de magie Ilvermorny. Ecole où irait Harry. Ça faisait vraiment bizarre à James de se dire que son fils n'irait pas à Poudlard mais à Ilvermorny ; qu'il n'aurait jamais la Carte du Maraudeur, qu'il ne chercherait jamais les passages secrets que James et ses amis avaient cherché et exploré toute leur scolarité.

- Lily, j'y vais ! Hurla t il.

- Ok, bonne journée ! Hurla Lily en réponse.

Il sorti du jardin de la maison et alla jusqu'à l'allée central, il fut rejoint par Alice et Franck et les trois amis transplanèrent. Ils retrouvèrent à New York, devant le Congrès Magiques des Etats-Unis d'Amérique. Ils y entrèrent et descendirent jusqu'à l'étage du bureau des Aurors. Dés qu'ils arrivèrent, leur patron les appela en hurlant. Ils se regardèrent, se demandant ce qu'il se passait. Ils suivirent leur patron jusqu'à une salle de réunion et virent le Président et des hommes et des femmes inconnus. Ils arquèrent un sourcil, se demandant ce qu'il se passait.

- Assoyez-vous, exigea le Président, ce que nous avons à vous dire est important.

Franck, Alice et James s'assirent, se demandant toujours ce qu'il se passait. James fronça les sourcils en remarquant que d'autres sorciers anglais qui avaient trouvé refuge aux Etats-Unis étaient aussi présents. Il reconnut Marlène McKinnon, Amélia Bones et son frère Edgar Bones. Les trois avaient fait parti de l'Ordre du Phoenix. A présent Marlène était devenue professeur de Potion à Ilvermony, Amélia travaillait dans le département de la Justice et Edgar travaillait dans les abus de magie sur les moldus. C'était étrange de les revoir et d'être assis à la même table qu'eux, comme quand ils faisaient les réunions secrètes de l'Ordre.

- Vous devez vous demander pourquoi on vous a fait venir, déclara son patron en voyant son air interrogatif.

- Tout à fait, répondit James en se tournant vers lui.

Pluie d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant