24 jours [My Hero Academia]

Jour 22 : Les 3 grands

Depuis qu'on s'est connu

Elle entra dans la salle, un bouquet à la main. Il dormait profondément et elle ne put s'empêcher de le regarder avec anxiété. Elle s'assit sur le bord de son lit. Il ouvrit lentement les yeux et la vit.

_ Hadou-san ? Qu'est-ce que tu fais ici.

_ Je voulais voir comment tu allais, Togata-san.

_ Merci, c'est gen...

_ Imbécile !

Il s'arrêta, la dévisageant avec surprise. Des larmes ruisselaient sur ses joues. Elle réprima quelques sanglots.

_ Tu te rends compte de tout les risques que vous avez pris Amajiki et toi ?! Regarde dans quel états pitoyable tu te trouves maintenant...

_ Hadou-san... Je vais beaucoup mieux maintenant.

_ Et ton alter ? Toi qui avais travailler si dur pour le perfectionner. Tu ne peux pas dire que ça ne fais rien ! Comment peux-tu garder ce même sourire alors que ton avenir est foutu ? Comment peux-tu garder le sourire alors que tu aurais pu mourir ? J'étais si inquiète, et je n'ai rien pu faire...

_ Il fallait bien prendre des risques...

_ Je sais bien mais...

_ Mais je suis toujours en vie Hadou-san, dit-il en posant sa main sur son épaule en souriant. N'est-ce pas le plus important ?

Elle le regarda alors que ses larmes se tarissait.

_ Mais, ton alter...

_ Eh bien, je ne voulais pas en parler pour ne pas vous créer de faux espoir mais ils travaillent sur un moyen de me le rendre.

Elle détourna les yeux et serra le bas de sa jupe.

_ Hadou-san ?

_ Depuis que je vous ai connu, toi et Amajiki, vous n'avez pas arrêter de mettre votre vie en jeu mais j'avais toujours réussi à vous sauver pour éviter le pire. J'ai toujours eu peur qu'il vous arrive malheur et maintenant que c'est arrivé, je me sens inutile. Je me dis qu'au moment où vous avez eu le plus besoin de moi, je n'étais pas présente... Je m'en veux/

_ Hadou-san...

_ Cependant, tu as raison, vous êtes tous les deux vivant. Alors j'espère pour toi que tu va vite retrouver ton alter ! Comme ça, on atteindra tout les trois l'élite des héros !

Il lui sourit.

_ Bien évidemment, Nejire...