Chapitre 6.

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-Putain, c'est génial!

Oups, c'est sortit tout seul ça.

Ma mère me regarda avec des yeux ronds. Mon père, quand à lui, resta figé dos à moi alors que quelques secondes auparavant, il allait ranger des boîtes de céréales, mes préférés, dans la grande armoire qu'on avait rebaptisé "l'armoire à déjeuner". Ma main recouvra ma bouche comme si je venais d'insulter le plus grand mafieux de Corée. D'ailleurs, je me demandais si on pourrait être bons amis tous les deux. Je divague.

-Dis donc, c'est qu'on est enthousiaste!

Mon frère et ses commentaires nuls à chier, argh, une grande histoire d'amour. Je lui adressa un regard remplis d'amour qui voulait simplement lui faire comprendre que j'allais le scalper, dès que les parents ne seraient plus dans les parages, bien entendue.

-Je pense qu'on a à se parler ma fille.

Ma mère paraissait heureuse. Ah. Je n'en attendais pas plus de sa part. Quand à mon père il reprit son activité avec, cette fois-ci, un air agacé collé au visage. Je voulais lui dire que j'avais largement l'âge recommandait pour faire ce que je voulais de mon coeur et de mes sentiments. Mais je me tus, je ne voulais pas parêtre plus suspecte que je ne l'étais déjà. D'autant plus que je n'avais rien fais avec qui que se soit et s'était pas prêt de changer. Sauf si c'est HoSeok. Non, je déconne. Ou pas.

Après que nous ayons rangé l'intégralité des cartons, bouteils et autres courses dans les placards de la cuisine, je montai dans attendre dans ma grotte. Là, je saisis mon téléphone et envoya un rapide message à YaRan. Elle rapliquait dans cinq minutes. 
Malheureusement, ces cinq minutes suffire à la mère pour venir toquer à la porte de ma chambre. Elle l'ouvrit de manière à ce que sa tête dépasse de l'entrée.

-Je peux entrer?

J'haussa les épaules avant d'acquiescer. De toutes façons, ce n'était pas comme si j'avais le choix. La femme qui m'avait donné la vie s'asseya en tailleur sur mon matelas, juste en face de moi. Elle prit lentement mes mains, planta son regard émeraude que j'haïssais du faite de ne pas le l'avoir donné, et me sourit.

-C'est lequel?

Je soupira et étouffa un rire fatigué.

-C'est ce fameux JiMin? C'est vrai qu'il est gentil et vachement bien proportionner pour son âge. Si tu vois ce que je veux dire.

Je pouffa et secoua ma tête exaspéré de son comportement et plus principalement de son clin d'œil qui était un complément décalé.

-Non! C'est Chan... ChanYeol? C'est son prénom?

Suite à ces quelques mots j'avait plus envie de l'envoyer boulet et lui dire d'aller en parler en face à face avec son fils. Parce que, même si je ne possédais pas une mémoire extraordinaire, de ce que je me souviens c'est pas moi qui me tape un des fils du voisin en scret'.

-Oui, c'est bien son prénom et non, c'est pas lui.
-Donc il y en a effectivement un qui te fait de l'œil!

Hein?

Je me rememorais mes paroles et mon sang ne fis qu'un tour. 'Non, c'est pas lui.'. Oubliez ce que je vous ai dis sur ma mémoire.

-Non et j'ai pas envie de parler de ça. YaRan va bientôt arriver...
-Alors ça hors de question! Je ne la ferais pas entrer tant que tu ne me dis pas lequel c'est! BaekHyun? C'est BaekHyun!
-Non, Maman je n'ai personne en vue. Ce sont juste de bons copains, c'est pour ça que j'étais contente qu'ils viennent manger...
-Mais le 'putain' n'était pas nécessaire.
-Oui, je sais, pardon. Tu peux sortir pour que YaRan puisse venir?

Elle se leva en me regardant et agrandissant ses yeux. Cela voulait clairement dire 'fais attention à toi, je t'ai à l'oeil'. Rapidement, sa présence fut remplacée par celle de YaRan, bien moins pesante.
 
-Alors? Tu m'expliques?
-Oui...

J'allais vérifier une dernière fois derrière la porte si ma génitrice n'essayait pas de me le mettre à l'envers et visiblement, elle était parti. Je voulais tout lui expliquer, dans tous les moindres détailles. Leurs réflexes bizarres, les mouvements communs généraux qu'on pourrait très bien qualifier de carrément flippant. Je voulais lui partager mes sentiments vis-à-vis de la situation actuelle plus que délicate. Je repris place en face de ma meilleure amie.

-Ça a commencait y'a deux jours environ, le chien de ChanYeol, Happy, qui avait rapliqué chez nous, comme d'hab... Mais JiMin...
-Monsieur muscles?
-Oui. Et bien il est venu le récupérer alors que normalement il le laisse aller et venir comme bon lui semble,  n'importe où. Et puis il m'a demander de venir manger chez eux le soir même. On aurait dit un coup monté, c'était étrange. Et je t'ai raconté, ce qu'il s'est passer avec HoSeok.

Elle acquiesca, ne voulant sûrement pas me couper une nouvelle fois dans mon récit qui paraissait la passionner.

-Mais je t'ai pas raconter mon rêve...

Soudain un rictus pervers apparue au coin de ses lèvres pulpeuses légèrement rosées. Elle avait beau être belle, adorable, généreuse, drôle, elle n'en restait pas moins une obsédée sexuelle hardcore. Et je me dois de vous préciser qu'elle m'a légèrement déteint dessus. Peut-être que c'est grâce à elle que j'ai developpais une imagination incongrue.

-Il s'est passé quoi exactement dans ton rêve?

Tu as très bien compris...

Je baissa le tête comme si j'avais fais la pire des conneries. Alors que c'est totalement normal de penser se taper le fils du voisin foutrement sexy mais aussi mignon qu'un chaton qui aurait un tempérament de bipolaire. Ouais, en faite non. Elle pris un air totalement offusqué, on aurait presque dit que je venais d'insulter sa si gentille maman de professionnelle des trottoirs.

-Vous avez...

Elle forma un cercle à l'aide de son pouce et son index et avec l'index de son autre main, mima une pénétration, toujours son expression sadique collé au visage angélique qu'on pourrait croire innocent. Croire seulement. Ne jamais se fier aux apparences et surtout pas avec elle.

Tout en finesse hein.

-Oui.
-Mais que dans ton rêve?
-Oui!
-Peut-être qu'il était prémonitoire!

Extrémitée de mon bras arriva dans un son très agréable sur le haut de son crâne. YaRan se plaignait que je n'avais en aucun droit celui de la frapper et caressa des cheveux comme pour guérir sa blessure de guerre.

-Tu l'as méritée.
-Et c'est tout?
-Non, malheureusement.
-Qu'est ce que tu attends alors?

Je lui récitais que j'étais aller chez les Jeon pour récupérer mon écharpe et que, bien évidement, il n'y avait que lui à ce moment là. Lui racontant ensuite sa main sur mon corps. À ce moment je n'avais plus aucun complexes. Plus rien à foutre.

-C'est de l'attirance sexuelle, et le pire c'est que c'est réciproque. Je ne serai même pas choquée de vous retrouver dans le moment lit à copuler comme des chiens.
-En parlant de chiens... Tu sais, à chaque fois que je vais chez eux aucuns d'eux ne sont présents.
-Ça se trouve ils sont pas commodes... et ils ont une pièce spéciale pour les enfermer quand y'à des invités...
-Et ils les laisseraient vagabonder dans les rues et dans les maisons voisines sans surveillance alors qu'ils risqueraient d'attaquer? Pas possible.
-Je sais pas. Justement, ils sont sûrement juste chez d'autres gens.
-Je peux te rappeler qu'ils ont une bergère allemande de plus de vingt ans alors qu'elle est censait être morte y'a dix ans...
-...Je suis en train de sécher.
-J'ai fais d'autres recherches.

Je la regarder et elle aussi, je triturais les doigts les faisant craquer un par un.

-Bah, explique-moi!
-Oui, pardon!

Je sauta du lit et attrapa mon ordinateur qui régner sur mon bureau, avant de grimper à ses côtés. Je retourna dans l'historique de mes recherches récentes et replongeai directement dans les souvenirs qui dataient de pas plus tard que ce matin. Le document qui m'intéressait fit son apparition sur l'écran légèrement bleuté.

-C'est quoi ça des... 'Lip'?

Squeal. [J.HS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant