Chapitre 18.

60 3 0
                                    

La musique se stoppa. Nos lèvres ne se touchaient plus, ce contact me manquait déjà. HoSeok me sourit doucement caressant ma joue de ses doigts fins.

-Ca fait longtemps que j'en rêvais... Avouais-je dans un souffle.
-Moi aussi.

Je le serra dans mes bras, j'avais toujours besoin de ce contact. Je désserra mon étreinte et partis m'allonger dans mon lit.

-Désolée, c'était vraiment blessant... J'avais un peu honte de m'être laisser emporter.
-Tu as dis ce que tu pensais... Je préfère que tu sois franche avec moi, c'est plus facile pour savoir si tu vas bien ou non. Ajouta-t-il.

On se souriait longuement. Il s'avança et prit place à mes côtés, il colla mon torse au sien me tenant fermement les hanches. Nos lèvres se collèrent encore, cette fois plus sauvagement. Ma langue caressa la sienne, la titillant, jouant avec.
Il s'écarta me regardant avec de grands yeux.

-On peut pas faire ça.
-HoSeok, on est pas en train de...
-Si ça continue comme ça, je vais pas tenir et je ne veux pas précipiter les choses. Me coupa-t-il.

Je levais les mains dans sa direction en signe d'innocence en souriant. Je le trouvais excessivement mignon.

-Je veux vraiment que notre histoire dure longtemps. Promets-moi que, quand les anciens diront que les projets sont acceptés, tu ne t'en ira jamais.

Je le regardais durant son monologue. C'était une promesse à ne pas prendre à la légère, mais je savais ce que je voulais.

-Quoi qu'il arrive, je serai toujours là pour la meute.

Il embrassa mon front.

-Dors maintenant.

Je le pressais un peu plus contre sa poitrine, fermant mes yeux exténués. Je m'endormis dans la minute, bercée dans ses bras finement musclés dû à des heures de danse.

Quand je me réveilla, il n'était plus là.

C'était sûrement un rêve.
'Ca ne l'était pas'.

Mon cœur loupa un battement. Tout-à-coup, quelqu'un toqua à la porte de ma chambre, mon frère entra.

-Hey... il me souria doucement. Prête pour la journée vu regarder des films plus drôles les un que les autres. A la fin de l'après-midi, des fous rires incontrôlables envahissait la pièce dans laquelle nous étions, ma chambre.

-A ton tour! m'exclame-je.
-D'accord, d'accord. Il se grattait le menton pour me montrer qu'il réfléchissait. La première fois que j'ai vu TaeHyung, il a essayé de me draguer en me sortant des disquettes du même niveau que "ton père est un voleur".
-Ca a marché? l'interroge-je, les yeux grand ouverts.
-Bien... il haussa les épaules. Regardes où on en est maintenant!

J'éclatais de rire une nouvelle fois. J'avais passé un si bon jour en sa compagnie que je ne voulais pas que le soleil ne tombe une nouvelle fois.

-Merci.
-Pourquoi? dit-il en mangeant une chips.
-Merci d'être un petit frère aussi adorable et d'être une personne si compréhensive.

Un sourire radieux prit place sur son visage. Il me prit finalement dans ses bras.

-Si tu as besoin de quoi que ce soit je serais toujours là pour t'aider.

Il se leva et partit de l'étage, rejoignant surement sa chambre. Je me laisser tomber sur mon lit. Je pris mon téléphone et envoya un message à Jimin. Je lui demandais simplement des nouvelles de YaRan. Paraissait-il qu'elle allait un peu mieux mais qu'elle restait inconsciente.

J'effleurais mes lèvres du bout de mes doigts. Le fait de me remémorer le goût des croissants de chaires charnues de HoSeok, qui hantait mes rêves, provoquait le réchauffement instantané de mon bas ventre.

-Je peux entrer?

Je sursauta face à la voix féminine qui s'élevait dans la pièce. Je regardais ma mère et soupirais longuement.

-Oui, vas-y. Dis-je en pointant le bord de mon lit en l'invitant à s'asseoir.

C'est ce qu'elle fit. Elle prit entre ses petites mains de quarantenaire un bout du drap qui couvrait mon lit. Elle le frottait machinalement en deux de ses doigts, en gardant son sourire. Le même sourire que tout les autres. Cela me faisait bizarre que ma mère adopte le même comportement que tout les autres. Tout les autres...

-Ton père et moi... on s'inquiète pour toi.

Amusant quand on sait que mon père se foutait royalement de comment était ma santé mentale et de celle de sa famille en générale.

-Tu es distante depuis que les Jeon sont venus à la maison... Il ne s'est rien passé de grave avec eux, j'espère?

Je la regardais en fronçant les sourcils, ne comprenant pas où elle voulait en venir. Elle prit mes mains entre les siennes.

-Tu sais les garçons de cette âge là peuvent avoir des comportement déplacés...

Et je compris.

-Il ne s'est rien passé. On a trainé beaucoup de temps ensemble tout les huit, ce sont devenus de très bons amis. Je pouvais presque entendre HoSeok rire du mot "ami". Et je sais, mon comportement n'est pas le plus exemplaire, mais les études c'est fatiguant... Tout ça...

Elle remua doucement la tête en signe d'approbation. Je me sentais un peu coupable de ne pas me confier plus à ma mère, la personne à qui je disais tout.

-Et en passant... Je me grattais nerveusement la nuque.

Il faut qu'elle soit au courant.

-Hum? Elle me fixait m'indiquant de continuer.
-Je... Je pense que... Non, je suis amoureuse.

Un sourire doux pris place sur le visage de ma génitrice tandis que mon rythme cardiaque ralentissait après son affolement soudain.

'Elle réagit bien?'

-HoSeok me semble être un bon garçon, je suis heureuse pour toi.

Je crois que oui.

-Ca se voit au tant que ça ? L'interrogais-je d'une petite voix.
-Tu es ma fille tout de même! Me fit-elle remarqué en partant de ma chambre.

Soudain, une forte odeur aux milles et une saveur embaumait mes narines provoquant un frisson de désir tout le long de mon dos. HoSeok voulait jouer, alors on allait jouer. J'enfilais une tenue, plutôt courte pour la saison, que je couvrais d'un grand manteau.

Je m'empressais de rentrer chez mes voisins. Les géniteurs des Jeon ne semblaient pas être présent et j'en étais plutôt ravis. En réalité, toute la famille semblait avoir quitté les lieux. Je montais les marches deux à deux, priant de toutes mes forces pour que HoSeok ne m'est pas entendu.

J'entrais dans la chambre mais HoSeok m'attendais derrière. On se fixa pendant plusieurs secondes avant qu'il ne brise le silence.

-Je savais que tu allais venir. Il avait un petit sourire au coin des lèvres.

J'enlevais doucement ma veste pour la laisser tomber au sol. Une pointe de surprise et de perversion prit place sur son visage.

-Oh...

Étrange. Normalement, il m'aurait supplié de me rhabiller pour ne pas qu'il ne me saute dessus. Il s'approcha félinement de moi.

C'est pas toi.

Qui était-il réellement, je devais trouver une solution pour m'échapper d'ici vivante. Une idée me vint en tête.

Entrer dans son jeu.

Squeal. [J.HS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant