À part si tu préfères continuer à jouer ce jeu stupide ~
La cloche sonne pour la dernière fois de la journée et je sors de la classe.
Il y a deux choses que je déteste le plus dans ce lycée : les gens et... les gens.
Comme je l'ai dit précédemment, je suis dans un des lycées les mieux classé de tout le pays (sans prétention, je préfèrerais ne pas y être), et je dois être l'une des seules personnes qui le mérite réellement: Le reste des élèves sont entrés ici grâce aux contacts de leur famille ou à leur fortune. Il ne doit y avoir que deux élèves boursiers dans tout l'établissement et ceux qui ne le sont pas mettent un point d'honneur à nous rappeler que nous ne nous trouvons pas à notre place. C'est une des raisons de pourquoi je n'ai pas d'amis, et que je n'ai personne à prévenir ou à qui me plaindre sur le fait que je suis coincée ici jusqu'à 20 heures.Les 45 premières minutes de ma détention je fais ma dissert. Une des raisons de pourquoi ma prof me haït est que j'ai beau ne pas écouter en cours j'obtiens toujours le maximum aux examens de français puisque je suis bilingue. Je suis nez à Lille et j'y ai vécu les 7 premières années de ma vie jusqu'à monter ici alors je me débrouille plutôt bien en français.
Nous sommes venues en Angleterre car mon père voulait se rapprocher de sa famille anglaise. Papa est de Londres et maman de Paris.
Ils se sont rencontrés sur une plage de la Côte d'Azur lors des vacances d'été et depuis ils ne sont jamais quittés. Ma mère avait 20 ans, il en avait 25.
Lorsqu'ils ont décidé de vivre ensemble quelques années plus tard, Lille paraissait le meilleur arrangement. Cette ville paisible était au milieu des deux villes de naissance de mes parents. Alors ils ont acheté une petite maison la bas et je suis née un an après.
Mais 7 ans après mon père a été contraint de retourner dans son pays et nous l'avons suivie.Je n'ai pas eu du mal avec l'adaptation. J'étais jeune et comme mon père me parlait assez souvent en anglais j'avais déjà les bases donc mon intégration c'est faite sans encombre, mais ma mère l'a plus mal vécue que moi.
Je n'ai aucune idée de pourquoi.
À partir de ce déménagement maman a commencé à changer pour devenir mon pire cauchemar et je me suis petit à petit mise à compter les jours jusqu'à que la situation explose. Ce qui est arrivé, trois ans plus tard.J'aurais pu croire qu'une fois mon père partie ma mère m'aurait trainé de force en France pour rejoindre sa famille mais elle ne l'a pas fait. Je n'ai jamais su pourquoi, surtout que rien ne nous retenait ici, mais j'ai compris qu'il avait du se passer quelque chose avec sa famille aussi puisqu'elle ne leur a jamais adressé de nouveau la parole. Elle a dut tout gâcher avec eux aussi.
Ça ne m'étonnerai pas.Une fois ma dissert finis, je sors de la classe de retenue mon sac sur les épaules.
En principe je n'ai pas le droit mais il est 19 heure moins dix et le lycée est désert donc personne ne sera jamais que j'ai séché une heure de colle. Et de toute manière tout le monde s'en fout.
Je me rends jusqu'au casier de Ms. De Lambrey et y dépose ma copie avant de me rendre d'un pas nonchalant, un morceau de BORNS dans les oreilles, jusqu'à la sortie.
Les couloirs sont beaucoup plus glauque la nuit que la journée, voir le lycée vide lui donne une autre atmosphère et pour la première fois depuis trois ans ici, je ne m'y sens pas à l'aise.
Petit à petit, je me tends et un mauvais pressentiment me prends, malgré le fait que je m'obstine à me convaincre que je psychote totalement, je ne peux pas m'empêcher de marcher plus vite qu'à l'accoutumé.
Je baisse par précaution le volume de ma musique et me stoppe lorsque j'entends un bruit dans mon dos.
J'en suis certaine, il y a quelqu'un derrière moi. Et à cet instant précis, je suis terrifiée.
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(1)déterminé
Roman d'amourC'est drôle comme des fois le destin te regarde dans les yeux et se fout de toi. J'aurai du le sentir arriver. J'aurai du m'y attendre. Mais j'ai rien vus venir. J'étais trop naïve et innocente pour penser qu'une personne en qui j'avais confianc...