Ondes

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  Entends-tu ? La mer à nos pieds qui s'inclinent devant pieds de cuirs... Douce nature, si domptable devant nos yeux d'énergumènes. Toi, reflétant notre existence, exige la mise à nu. Qu'on s'envole dans des pétales, qu'on se noie dans les crinières de chevaux.  Le sel sur le bout de nos langues...rochers tigrés de ce carmin qui s'échappait de tes genoux. La mer du nord pour dernier terrain vague.
  Ta si légère apparence patientante au large d'une mer ridée à tes larmes. Vibrante à chacun de tes doigts de pieds rentrés dans le sable.
Son blanc purifiant l'être regardant doucement son visage où, avant, des mèches de cheveux de jais se noyais dans ses iris comme les yeux d'une âme perdue.

Logorrhée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant