Tes cheveux blond glissent dans un égout. J'ai pas les mots pour expliquer la puissance de ton regard. Il est parti. Délavé. Je sais pas si tu m'as menti ou si je me suis enfermé dans une désillusion. Au fond de moi, c'est un océan où ce sont tes iris qui le remplissent et le reflet de tes yeux sont les bêtes qui nagent dans des abysses glauques. Où le sable n'est plus jaune mais gris et où pus aucune lumière ne sait se refléter sur des écailles de souvenirs éparpillés au sol. Tel mon amour pour toi, cette tonne de vêtements déjà portés sur cette chaise. L'unique chaise. Qui devait me servir à autre chose que de porter nos sentiments. Mais elle ne lâche pas. J'ai l'impression que c'est un signe que je peux encore en entasser d'autres.