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Namjoon n'avait pas imaginé ça pour sa vie. Ce n'est pas le chemin qu'il croyait tracé pour lui. Et pourtant le voilà employé permanent de l'Éden, boîte de nuit où les prostitués s'abandonnent au bonheur des clients. Et Park Jimin semble le trouve...
« Aujourd'hui le rap a perdu de sa forme ! c'était un art ! Les gens avaient des choses à dire et venaient de nos quartiers ! Et maintenant quoi ? Des anciennes stripteaseuses et des hommes qui tendent le cul pour de l'argent ? Ils sont illégitimes. Les putes restent des putes. »
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« Ah oui... Oui ! », Jimin saute sur ses hanches avec un entrain qui fait plaisir à voir. Monster le soulève sans le moindre mal et le plaque contre le matelas pour se glisser entre ses cuisses. Le jeune homme s'agrippe à son cou et bafouille des encouragements qui l'excitent surtout lui. Il le lâche pour les draps bleu et Monster accélère encore un peu la cadence, maintient son visage contre le cou de son amant et laisse ses lèvres frottées contre sa peau parfumée d'une eau de toilette hors de prix.
Il doit se redresser pour se saisir de sa verge trempée et y appliquer le même rythme que ses coups de butoir. Jimin se cambre, les larmes aux yeux, bouche entrouverte, un filet de bave au coin de celle-ci, perdu dans son plaisir, noyer sous les sensations. Il n'était pas souvent dominé, pour ne pas dire jamais et, peut-être du fait de son statut, Monster le comblait en tout point. Il sent d'ailleurs l'orgasme lécher son corps, submergé son cerveau et c'est dans un soupir aigu qu'il vient. Un petit bruit léger, presque délicat en comparaison à toutes les obscénités qu'il a crié tout le long du rapport.
Il se laisse retomber sur le matelas, pantelant. Quelques gémissements continuent de transgresser la barrière de ses lèvres, le corps secoué par les va et viens de Monster avant que ce dernier vienne à son tour et s'écroule à ses côtés.
Jimin ne lui laisse pas le temps de reprendre ses esprits, de libérer son corps de l'orgasme. Il se colle à lui, enroule ses jambes autour de siennes et rabat la couverture sur leurs peaux nues. Il soupire de contentement ; la main de Monster passe distraitement le long de son dos, caresse ses fesses, remonte par sa colonne vertébrale jusqu'aux premières mèches colorées de sa nuque.
« Je veux des bisous daddy ! »
Il se redresse, appuyé sur ses deux petites mains, ses mèches décoiffées retombent sur ses joues creuses et rosies. Monster ne le regarde pas. Ses yeux semblent croiser les siens mais sa conscience est à mille lieues de la chambre. C'est rare qu'il jouisse vraiment, il est un peu décontenancé. Il a vraiment aimé ça, voir sa queue disparaître entre ses chairs, le sentir si étroit autour de lui et sa bouche épaisse déformée par tant d'obscénités. Il a sincèrement apprécié sentir son parfum contre ses lèvres
