XVI.

2.1K 163 73
                                    

Akaya.

Akaya

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Ça faisait déjà deux heures que j'étais en compagnie de Adam, assise sur ce fauteuil capitonné du Bouddha Bar et à vrai dire je m'ennuyais à mourir.

" - Alors Akaya, tu fais quoi de tes journées chez toi ? Me demande-t-il comme intéressé de ma vie. Je pense qu'il va être profondément déçu de la réponse que je vais lui donner.

-  Bah je lis, mange et bosse surtout que c'est bientôt le bac donc voilà. Mes réponses étaient brèves mais je voulais juste clore cette sortie avec Adam mais le faire sans méchanceté.

-  J'ai l'impression de t'es un peu fatigué ou soûlé peut-être, mais écoute moi s'il te plaît. 

Je me redressais alors de mon fauteuil pour écouter ce qu'il avait à me dire.

- En fait, la chose est que tu me plais beaucoup et je voudrais essayer quelque chose avec toi mais j'ai du mal à savoir si t'es intéressé ou pas. A vrai dire j'ai réelle-ment du mal à te cerner et je me pose beaucoup de question par rapport à nous deux.

 Wait, wait, wait ! Moi, je la vois pas du tout comme ça notre relation. Adam est très beau mais je sais pas quelque chose me bloque. Je ne sais pas ce que c'est mais d'un côté pourtant fin il est gentil, ambitieux et présente de multiples qualités.

- Ecoute Adam, je t'apprécie énormément vraiment cœur sur toi mais je sais pas.

- Moi je sais, c'est Alik  là ? Tu le kiffe c'est ça ? 

-  Non et c'est Alrik. Et je crains que ce ne soit un « non » bien plus précieux qu'un « oui ».

-  Ton "non" il était trop rapide. 

- Bon écoute, je dois rentrer chez moi mais on face-time demain si tu veux."

 Après avoir dit ça, j'embrasse Adam sur la joue et vais m'engouffrer dans la ligne 9 histoire de rentrer chez moi au plus vite.

 Arrivée devant chez moi, je vis Jeanne et tout se mélangea dans ma tête. Fin qu'est-ce qu'elle fessait là cette pute ? Je la contournais et fis comme si je la voyais pas.

"-  Ecoute Alkaya faut qu'on ait une discussion toi et moi.

-  Moi c'est Akaya et qu'est-ce que tu veux? On est pas pote à ce que je sache.

- Oui mais tu te rends compte que hier soir pendant que je baisais avec MON mec Alrik, il a fallu qu'il dise ton nom pendant l'acte et ne s'en rende même pas compte. Ecoute, vous les noires on vous connaît, vous voyez un blanc, riche et beau vous le prenez pour acquis mais comme vous êtes toutes dégueulasses. Vous faites votre maraboutage pour que le mec soit obsédé par vous et me prends pas pour une conne à nier, j'ai vu pleins de documentaires sur vous.

 Pendant tout son monologue la seule chose que j'avais retenue était que Alek avait prononcé mon nom pendant qu'il le fessait avec Jeanne.

-  Qu'est-ce que tu veux dire par vous ? Je lui demande comme blasée par tout ce qu'elle me disait.

- Vous, les filles noires. Moi: Ah ça, écoute moi. Tout ce que tu viens de me dire je m'en bats les couilles. Ex-cuse-moi de ma vulgarité mais moi vos histoires de couples et tout ça ne me regarde pas. T'as qu'à lui demander pourquoi il a dit mon prénom mais tu l'as bien vu que lui et moi on se parle pas donc arrête ta paranoïa parce que ton mec il me regarde même pas. Et puis, je suppose que s'il reste avec toi, c'est qu'il t'aime et puis t'es la représentation de la race aryenne parfaite : blonde, yeux bleus donc t'as pas de craintes à avoir face à une noire dégueulasse comme tu dis. Sur ce, bonne soirée, je veux rentrer chez moi et bonne continuation dans ton couple.

 En montant les escaliers, ce sourire sur le visage je me dit qu'il ne m'a pas oublié et malgré tous ces gros merdiers on pense l'un à l'autre.

 Après quelques heures de Netflix je me lève pour aller me préparer à manger et en retournant, mon téléphone dont j'avais totalement oublié l'existence, se mit à vi-brer. Je pu alors apercevoir ce message qui refait ma soirée. +

 [Colghi: I'm in Paris baby, for two weeks. :)]

Dude. [Réédition]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant