La Rose de Sang

Chapitre 2

[ - Bonjour ! Que puis-je pour...Oh ! La Rose de Sang ! Impossible !]

Forcément, il a dû me reconnaître à cause de la rose dessinée sur mon manteau au niveau de mon épaule et celle cousue sur ma tunique. Bon tant pis, je ne suis pas venue pour lui mais, quand on n'a pas le choix... Je dégaine ma lame mais il se jette par terre, quémandant de la pitié.

   - Je peux faire tout ce que vous voulez, mais je vous en prie ! Ne me tuez pas ! J'ai une femme, de beaux enfants...

   - Que fait un Noalys ici ?

L'homme me regarde et se redresse lentement. Le poignard toujours dans ma main, je le menace.

   - D'accord, d'accord, je vous dis tout  (je soupire) : cet homme m'a payé une jolie somme pour que je le loge et le cache en ne dévoilant rien à personne.

   - Où est sa chambre ?

   - Je vous y emmène.

Je soupire, me retourne et grimpe les escaliers. Je m'arrête au premier étage et inspecte chaque petite parcelle du sol. Aucun indice. Soit il a enlevé ses chaussures, soit il n'est pas au premier étage mais au-dessus.

J'entends les pas du petit bonhomme, monter les escaliers. Quand il arrive à ma hauteur, il m'indique de continuer à monter. Il portait un plateau repas. Je lui demande ce qu'il veut en faire, il me répond :

   - Diversion : je toque, entre et vous rentrez à ma suite.

Effectivement, c'est pas mal, je dois le dire. Lorsqu'on arrive devant sa porte, l'homme toque et entre. Je le suis prudemment, poignards dégainés.

   - Il...Il est parti ! S'écria l'homme.

Il a beau chercher partout, plus aucune trace de lui. La fenêtre est ouverte, il a probablement dû sauter par celle-ci. J'inspecte les alentours, aperçois des traces de pas sur quelques toits. Je pourrais y aller, mais la nuit va tomber et le vent va commencer à se lever, je n'y verrais pas grand chose.

   - Oh ! Regardez !

Je me tourne vers le bonhomme, il tient une bague. Il me la tend et je la regarde attentivement. Ce n'est pas une bague féminine, c'est plutôt une grosse bague avec un N qui trône sur le dessus en or sculpté. Je suis sûre qu'elle appartient au Noalys. Je relève la tête vers le bonhomme et lui lance :

   - N'en parlez à personne. Ni de moi, ni du Noalys, sinon la prochaine fois que je viendrais, ce ne sera pas pour visiter une chambre.

Il recule, apeuré de ce que je suis capable de lui faire. Je descends les escaliers, traverse l'entrée et claque la porte en sortant.
En inspirant l'air extérieur je me fais une promesse : Je te retrouverais Noalys et débutera alors une danse meurtrière.

Merci d'avoir lu ce chapitre, dites-moi ce que vous en pensez et je m'excuse pour les fautes ! 😀

Au fait, les publications auront lieu le samedi soir (si je ne suis pas en retard 😀! )