Chapitre 13

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[pourquoi est-il si gentil avec moi ?]

PDV Noah

En passant dans le hall, je ne retrouve pas notre cher hôte. Évidement il a dû prendre la fuite en sachant que si on était vivant, il aurait prit cher.

J'avais besoin de prendre l'air. La manière dont elle les avait torturés m'avait... écœuré. Jamais je n'aurais pensé qu'elle serait capable d'une telle chose. J'ai vu qu'elle était devenue hors contrôle. Même moi, lorsque je l'énervait, jamais je n'ai vu cette lueur de folie sanglante dans son regard. J'avais donc besoin de sortir, pour me changer les idées.

Sans m'en rendre compte, mes jambes m'avaient mené dans l'avenue principale, devant le château. Je m'arrête et le scrute en pensant trouver une faille dans ce gros bloc de pierre. Mais quelqu'un m'interpelle, me sortant de ma rêverie :

   - Hé là ! Je vois que vous vous êtes perdu dans la contemplation du Palais !

   - Effectivement, fis-je sans le regarder, difficile de ne pas être émerveillé devant un chef-d'œuvre pareil !

   - Vous êtes un étranger ?

   - Pas totalement, mentis-je, en vérité, je viens du Sud près de Noalya, je viens quelques jours dans la capitale.

   - Fort bien, mais dîtes-moi, les Noalys ne font pas trop pression à la frontière ?

   - Pour l'instant, ils se tiennent à carreaux, répondis-je en tournant la tête vers mon interlocuteur.

Celui-ci était très corpulent, et très riche étant donné son habit très soyeux et cher. Son visage était bouffi, et ses yeux fatigués dévoilaient une apparente dépendance à l'alcool. D'ailleurs cela se ressentait à son haleine. Soudain, une dame élégante s'approche de nous en courant et hurlant :

   - Monsieur le Conseiller ! Monsieur le Conseiller ! (L'intéressé tourna la tête) J'ai un problème au sujet de l'invitation, mon mari est malade et je ne pourrais pas assister au bal sans lui !

   - Eh bien, rendez-moi les invitations je les ferais passer à quelqu'un d'autre.

   - Mais...

   - Si vous ne pouvez venir, je me vois dans l'obligation de reprendre les invitations, interrompt l'ivrogne Conseiller, celui-ci se tourna vers moi un immense sourire aux lèvres, mon cher, êtes-vous accompagné ?

   - Hum... Oui, dis-je en pensant à Rose, oui je suis accompagné d'une charmante amie.

   - Dans ce cas monsieur...

   - Noah Effilim.

   - Monsieur Effilim, vous êtes invité vous et votre amie...

   - Rose Ananti.

   - Mademoiselle Ananti, au bal du règne du Roi, ce soir à la tombée de la nuit au palais, cela vous convient-il ?

   - Ce serait un honneur, monsieur le Conseiller.

   - Très bien.

Le Conseiller me donna les invitations de la dame, désormais miennes. Je souriais, le voilà notre billet d'entrée dans le château ! Je pris congé du Conseiller ainsi que la dame qui au fur et à mesure que la discussion avancé s'était décomposée, puis m'en allai rejoindre Rose pour lui faire part de ma découverte.

PDV Evelyn «Rose»

Je l'ai vu entrer comme une fleur, tout joyeux et content. Que lui ait-il arrivé pour qu'il sourie comme ça ?

La Rose de SangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant