Chapitre 15

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[J'espère que tu nous suivra Noah, je n'ai pas envie de rester dans le lit d'un homme comme lui ! ]

PDV Noah

Lorsque je l'ai vue se baisser, j'ai réprimé mon envie de sauter à la gorge du Roi et de l'assassiner. Il n'avait pas à la regarder d'une manière... Bon. Il faut se concentrer sur la mission. Après tout, c'était ce qu'elle devait faire. D'ailleurs, elle a dû réussir puisqu'elle part avec lui. Le Roi la regarde comme un morceau de viande, c'est dégoûtant.

Je les suis discrètement, en tâchant de rester à une distance raisonnable, pour ne pas les perdre de vue. Ils entrent dans une chambre gardée par trois hommes. Pas simple. Il va falloir être rapide et silencieux. Je me dirige vers les gardes sans bruit, en restant dans les zones d'ombres.

PDV Evelyn "Rose"

   - Vous êtes très élégante Mademoiselle Ananti...

    - Oh, je vous remercie mon Roi.

Ça fait plus d'une demi-heure que je joue la comédie et j'en ai assez. Je lui lance des sourires hypocrites et lui, il me fait bien comprendre par son regard et ses belles paroles, qu'il veut seulement me mettre dans son lit. Je prie intérieurement Noah pour qu'il vienne plus rapidement me sauver.

   - Bon passons aux choses sérieuses, Ananti...

Oh non pitié ! Le Roi se rapproche de moi et glisse ses mains rugueuses sur le tissu léger de ma robe. Je me recule contre le mur. Il me regarde avec un sourire de prédateur. Je le sens mal ! Noah arrive s'il-te-plaît !

Alors qu'il remontait le bas de la robe pour commencer à glisser ses mains sur mes jambes, je frissonne de dégoût. Et la porte se fracasse d'un coup contre le mur.

PDV Noah

J'étais en train d'étrangler deux gardes lorsqu'une voix retenti de l'autre côté de la porte :

   - Bon passons aux choses sérieuses, Ananti...

Je frissonne, il faut que je me dépêche ! Le dernier garde tente de m'embrocher avec sa lance mais je l'esquive rapidement. Je l'attrape par le cou et l'étrangle. Mais il se débat ce qui rend difficile de le tuer. Je serre de plus en plus. Je sens qu'il commence à ne plus se débattre avec violence. Je le lâche et il retombe lourdement au sol, les yeux vides et le cou rougi. Je regarde la porte d'entrée, et je la fracasse contre le mur d'un coup de pied.

Lorsque la poussière retomba, je voyais le Roi avec ses mains sur les jambes de Rose. Mes yeux s'écarquillent. Quel monstre ! Je regardai le visage dégoûté de Rose qui était finalement soulagée de me voir.

   - Hôte tes sales pattes d'elle ! Hurlais-je.

Je me rapproche de lui aussi rapidement que l'éclair et l'empoigne par le col. Il était plus petit que moi, et facilement maniable ! Par contre il s'était mit à hurler et sa voix me tape sur les nerfs. Je le gifle et il s'arrête, décontenancé.

   - Noah, pose le et suis le plan.

À contrecœur, je repose le Roi non sans élégance au sol. Rose attrape une chaise et je trouve une ceinture. Je pousse le Roi sur la chaise et je l'attache avec la ceinture.

   Rose s'assoit sur le divan face au Roi, et croise ses jambes. Son visage est impassible mais je sais qu'elle est reconnaissante envers moi. En même temps, jamais je ne la laisserai plus longtemps que deux minutes avec un autre homme. Suis-je jaloux ?

   - Bien mon Roi, on va vous poser quelques questions...

La Rose de SangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant