Les yeux rivés au plafond de ma petite chambre d'hôtel, je me repasse les paroles lues dans ce fameux journal. Et des milliers de questions tournent en rond dans ma tête en en devenir folle. Comment une enfant de cinq ans seulement peut elle être aussi cruelle ? Surtout envers sa propre sœur qui plus ai sa seule famille. Pourquoi c'était contre moi quelle en avait et non contre tout ses inconnus qui ce sont succédés a nos cotes ? Qu'est ce qui justifie le faite qu'elle en soit arrivée au point de vouloir me tuer ? Une autre interrogation demeure comment et t-il possible que personne ne ce soit rendu compte quelle avait prise ma place ? Elle le dit pourtant elle-même dans ses confessions, nous étions certes identique mais aussi très différentes, preuve en était le personnel de l'orphelinat avait une préférence et tout les parents adoptant que nous avions rencontrés n'avaient visiblement que d'yeux pour moi et ne posaient pas un regard sur elle.
Soudainement je sors de mes pensées réanimée par le tambourinement infernal sur la porte.
- June, je sais que tu es la donc ouvre !
Je reconnais aussitôt la voix de Vladimir. Suivie de celle de Laura qui me menace de défoncer la porte le cas échéant.
Alors douloureusement je me lève du lit les jambes engourdies par ne position peut confortable et les eux rougi par les dernières nuit blanche a chercher des réponses.
J'ouvre la porte et ils rentrent tout deux en trombe dans la chambre de peur surement que je ne change d'avis de décide de claquer cette dernière au nez.
- Mais entrez je vous en pris surtout ne vous gênez pas pour moi....
-Mon dieu June ca va donc si mal que ca ?
- Comment ca si mal que ca ? de quoi tu parle vlad ?
- C'est ton nouvel ami qui nous a appelé il nous a dit qu'il ce faisait beaucoup de soucis pour toi que tu n'avais pas quittée cette chambre depuis deux jours et vu que tu ne répondais pas non plus a nos appels on a préfère venir ...
- et a en voir ta tête et l'état de la chambre je pense plus que ca fait des semaines oui, rajoute judicieusement Laura.
- Oui j'avais besoin d'être un peu seule, rien de dramatique je vous rassure
Note a moi-même pour plus tard « tuer julien » et lui apprendre a ce mêler de ses affaire pour une fois ca changerais !
Je vais vers le lit et me laisse tomber de tout mon poids. Laura viens prendre place a mes cotes.
- Ca fait quoi neuf ans... dix ans, que l'on ce connais june ? donc si y a bien une chose que j'ai apprise avec toi c'est que quand tu dit que tout vas bien c'est que ca ne vas pas je sais que ses dernier temps on étaient compliquer entre nous mais sache que tu es mon amie on a traversées des galères ensemble et je serrais toujours présente si tu vas mal donc ne t'attend pas ce que je parte car cela ne ce produira pas le temps que tu serras dans cet état.
- Et même si tu es insupportable egocentrique et que parfois j'ai envie de te coller une bonne paire de baffe ma chère june sache que moi aussi je serrais toujours la pour toi tu es un peu comme un petit animal sauvage même si tu nous attaque on s'attache a toi malgré tout
- La c'est moi qui est envie de te baffer vlad ! et d'ailleurs compare moi encore une fois a un animal et je te jure que je le fait !
Ils ce mettent a rire
- Bon c'est déjà un bon début tu reprends du poil de la bête ! esclaffe de rire Laura suivi de Vladimir qui lui top dans la main pour la féliciter de son jeu de mot débile
- Y a vraiment des fois ou je vous déteste...
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'ils s'attellent à me redonner forme humaine en me poussant dans la salle de bain et me préparent des affaires propres. Une fois lavée, habillée, ils me sortent de force de la chambre direction la place de l'horloge ou julien nous attend pour déjeuner.
Lorsque nous arrivons, la place grouille de monde il faut dire que en cette première semaine de septembre les soirées sont douces et agréables. Nous remontons l'allée centrale ou de part et d'autre les terrasses des restaurants et bar sont pleine à craquer. Enfin on aperçoit julien qui nous fait signe de le rejoindre. Nous essayons de nous frayer un passage entre les tables jusqu'à lui. Apres trois tentative lamentable à coup de « pardon » « excusez-moi » « c'est possible de vous décaler » j'opte pour le mode je vous emmerde et décide de passer coute que coute faisant frotter mon arrière trait sur le crane lisse d'un quinquagénaire en tête a tête avec ce qui semble être sa femme qui a première vu a moins appréciée que lui la manœuvre. Puis flanque un coup de coude dans l'épaule dune bimbo blonde. Une chance que je n'ai pas visé son nichon sur dimensionné cela aurais pu m'éclater a la gueule. Et pour finir je renverse une carafe de vin avec ce qui me sert de sac a main, le liquide ce repend sur les genoux d'une mamie qui ce met aussitôt a pestiférer. Mission accompli en moins de deux minute je me suis mise tout le restaurant a dos, ce diner promet d'être sympathique.
- Enfin tu sors de ton trou ? et en plus tu te fais des amis, rajout-il en visionnant les scènes de chao que j'ai laissées sur mon passage je commençais sérieusement a me faire du souci !
- Non, primo je ne sors pas on m'a sortie de force que les choses soit bien claire et secundo si jamais tu t'avise de me refaire un truc du genre je t'arrache les yeux avec cette p'tite cuillère
Pour appuyer mes dires je joins je le geste a la parole en agitant la dite cuillère devant le visage de Julien.
- Pose moi ca tu va finir par blesser quelqu'un
Avec la vitesse de Lucky Luck Vladimir m'arrache mon arme des mains et vient la déposer a cote de son assiette loin de mon champ d'action.
- C'est le but, répondis-je
-Je te remercie julien de nous avoir contacté Vladimir et moi
- C'est normal vous êtes ses amis et je me suis dit que c'était la meilleurs chose a faire compte tenue de la situation.
- Surtout faites comme si je n'étais pas la !
-C'est bien ce je compte faire le temps que tu serras aussi désagréable !
Elle est sérieuse la ? Elle vient vraiment de dire ca ? C'est vraiment l'hôpital qui ce fou de la charité parce que boucle d'or en matière d'agréabilité comment dire quelle est très loin d'être un exemple.
- Comment veux tu que je sois agréable j'étais pénarde et la minute d'après je me suis retrouver comme cendrillon le soir du bal sauf que pour le coup c'est moi la citrouille dans tout sa car je nais rien demander a qui que ce soit ... vous savais comment ca s'appel ce que vous faites ?.... c'est une agression !
- Une agression ?!
- Oui parfaitement une putain d'agression, depuis quand on déboule comme ca chez les gens sans y être invité
- Alors, déjà tu étais dans une chambre d'hôtel et deuxièmement, c'est ce que font les amis, tu sais venir soutenir quand le moral et au plus bas et très franchement vu ton état quand on et arrivés, le tien a du ce payer des vacances au Bahamas
Je reconnais que là, elle marque un point. Ceci dit je ne tenais vraiment pas a ce qui que ce soit me vois dans état aussi pitoyable, car maintenent je ne pouvais plus le cacher, je suis au plus mal. je me sert un verre de vin et le descent dune traite avant d'ajouter
- C'est bon ... je capitule... et promis, je vais essayer d'être de meilleur compagnie.
- Alors tu veux bien nous exppliquer ce qu'il ce passe ? car Laura et moi somme un peu dans le flou.
Nous avons pris le temps avec julien d'expliquer toute l'histoire et nous leur avons fait lire le livre noir. Je regardais mes amis pâlir comme moi quelque jours auparavant en lisant les mêmes passages et c'est la que j'ai compris ce que Jino m'avait dit avant que je parte et il avait raison les amis sont important dans nos vie sans eux je serrais encore enfermée dans cette chambre a me ronger les sangs sur une situation qui m'échappe. Mais maintenant ils sont la et leur aide va m'être précieuse pour la suite. Car le temps s'écoule à une vitesse folle

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June
Narrativa generaleLa vie n'a pas été tendre avec June. Abandonnée à la naissance, baladée de familles d'accueil en familles d'accueil. Elle a appris seule à faire face à la cruauté du monde, en se réfugiant dans son travail de thanatopracteur. Mais un beau jour un ca...