Chapitre 2

348 22 0
                                    




Elle souffla, lissa ledevant de sa jupe et s'assit sur le divan, elle prit la tasse de thé que lui proposa Mme Hudson et fit signe à Sherlock de commencer.

- Bien, tu as disparu,    pendant 5 ans , vu la brutalité de ton départ, le fait que nous n'ayons pas eu de nouvelles, que tu n'ai même pas envoyé une carte    à Madame Hudson que tu apprécies particulièrement et que tu as toujours une sainte peur de blesser signifie que c'était brutal, mais connaissant ta place, ton attachement à ton travail ce n'était pas un coup de tête, tu aurais laissé des indices, un    billet d'au-revoir, quelque chose. Personne ne devait savoir,    c'était donc pour le travail . Il s'arrêta, Mycroft était    vraiment déstabilisé suite à ton départ, était-il au courant ?

-Je ne vois pas en    quoi ça te concerne. Elle leva les yeux au ciel.

-Quoi qu'il en soit    tu n'étais ni à Londres, ni en Angleterre, et surtout tu n'y étais    pas revenue depuis tout ce temps, Lorsque que j'ai rendu visite a    Mycroft ce matin, il a reçu un message et était ensuite d'une    humeur massacrante, troublé car tu venais certainement d'arriver à    l'aéroport, où un de ces agents t'as repéré, vu le temps que tu    as mis avant d'arriver ici, l'endroit qui consiste ton seul    pied-à-terre, avec tes seules connaissance, vu que tu ne veux    apparemment pas rencontrer mon frère c'est que tu as voulu prendre    le bus ,  ne sachant pas que la ligne 152 était suspendue pour    travaux depuis 2 ans, tu as cherché une solution, ce qui explique    le plan de métro dans ta poche Tu ne viens que d'arriver à    Londres, sinon tu l'aurais su, tu étais donc bien partie a    l'étranger, Je pense que tu es restée longtemps au même endroit,    un endroit ensoleillé vu les marques de bronzage mais où tu n'es    pas allé faire de la randonnée pour autant vu ta pâleur, Un endroit    ou il fait froid, alors même que nous somme en plein été, à en    juger par l'état de ta peau et de tes lèvres bien que tu essaie de    le cacher avec ce rouge à lèvres opaques, cela nous laisse    quelques destinations, qui ne sont pas des destinations de rêves    pour du tourisme de plus tu portes les mêmes bottes, de marque    Norvégienne depuis longtemps,leur surface est élimé à cause de    l'usure mais pas la semelle,  je suppose que c'était donc enneigé.    Tu étais donc sur l'île de Spitzberg, en Norvège un des rares    endroits ou il neige toute l'année et qui correspond .

- J'aurais très bien    pu les acheter sur internet ces chaussures...

Sherlock leva lessourcils l'air de dire « vraiment ? »

- Très bien, j'y    étais c'est vrai

- Tu y faisais quoi ?

- Secret défense.

- Si tu ne réponds  pas je trouverai . Au léger accent que tu a conservé de ton séjour là bas je dirais que tu as du te fondre dans la masse. Mais ce    n'est pas un accent Norvégien, et sincèrement avec qui aurait tu    tenu la conversation là bas a part des ours ?  C'est cependant    un endroit isolé, parfait pour se cacher... OH....

- Sherlock...

- tu étais en    infiltration... ça colle !

- Arrête...

- Tu as achevé ta    tâche, dont tu ne veux absolument pas parler, tu ne l'as pas    abandonnée car je vois dans ton sac dépasser le rapport ... mais    Mycroft ne savait pas que tu rentrais pour autant, vu la surprise et    la colère qui l'a prise cet après midi. T'as-t-il seulement confié    la tâche d'aller t'enterrer là bas ? Est-ce pour cela que tu    ne veux pas le voir ? Ou au contraire il n'a pas été mis au    courant, comme nous autres, et toutes ces fois ou je l'ai harcelé    pour savoir ou tu étais il n'en savait effectivement rien...    oh...pauvre frère. Ça expliquerait son gros caprice de cette    après-midi.

- On a eu un    différend... c'est tout... comme tu l'as dit, 2 personnes bornées    ne peuvent pas s'entendre.

- En attendant je ne    vois personne a ses côtés pour combler ton rôle depuis son départ,    et il lui arrive de prendre de pauvres décisions depuis. John prit la parole :

- En quoi consistait    votre rôle dans le cabinet de Mycroft. ?

- Comme Sherlock l'a    expliqué j'étais polyvalente, je le protégeais lors de diverses    missions, j'étais son arme, j'allais moi-même sur le terrain    lorsque c'était nécessaire, il m'envoyait parfois en mission,    j'effectuais des tâches administratives, j'organisais ses rendez    vous, et enfin il me consultait afin d'emmettre mon avis dans des cas    et des affaires, afin que chaque choix soit objectif et réfléchi.     En gros quand il voulait assassiner quelqu'un sur un coup de tête    je le raisonnais, lorsqu'il voulait sacrifier des otages pour éviter    une plus grande menace, j'allais les libérer, ça a pas toujours    été facile , il a voulu me « dresser » à son image,    mais contrairement a lui, ou à toi Sherlock, j'ai des sentiments,    j'ai des valeurs, une éthique...

- C'est pour ça qu'il    t'a gardé, pas pour le plaisir de partager des joutes verbales avec    toi tous les jours, juste parce que tu apporté « l'humanité »    dans ses choix. Quelle faiblesse

- Vous jouiez le rôle    de conscience ma chère, dit madame Hudson, ce a quoi Sherlock leva    les yeux au ciel.

- Enfin bref, un jour    nous nous sommes disputés, il a eu un mot plus haut que l'autre,    j'imagine, j'ai démissionné, on me proposait depuis longtemps    d'aller infiltrer une organisation, j'ai accepté et je suis partie    dans la journée. J'ai fait au maximum pour qu'il n'ait pas vent de    mon retour, je n'ai même pas envoyé mon rapport , j'avais prévu de    le déposer dans une boite aux lettres ici... et honnêtement, je    pensais qu'il ne me surveillerait plus... mais apparemment j'ai    encore ma laisse avec moi.

- Je crains qu'il ne    rentre rapidement en contact avec toi. Dit Sherlock enfoncé dans    son fauteuil.

- Je crains alors    qu'il n'essuie une cuisante défaite, répondit Janet avec un    sourire narquois. Sherlock rit légèrement,    ils passèrent le reste de la soirée a parler des diverses choses    qui avaient pu se passer en son absence, a rire et à boire du thé, lorsque sonna minuit à la pendule, elle commença a rassembler ses affaires

- Bon...je vais vous    laisser, je rêve d'une bonne douche et d'un lit.

- Tu as un endroit ou    rester ?

- J'ai reservé une    chambre d'hotel près de Hyde Park, et demain je visite des    appartements... j'espère pouvoir rester un peu dans le coin.

- Voulez-vous que nous vous appelions un taxi ? demanda John.

- Non c'est bon, je    vais prendre le métro, c'est gentil, merci pour tout, et je vous en prie John, tutoyons nous. Elle pointa la tête vers Sherlock en enfilant son blouson, on se voit    bientôt j'espère ? Demanda Janet en enfilant son manteau.

- Bien sur, rentre bien, fais attention à toi.

Janet descendit lesescaliers en souriant, heureuse d'avoir pu reprendre contact avec les proches qui lui restaient. Elle marcha un moment le long de Baker Street avant d'allumer une cigarette ,  elle consulta son nouveau téléphone et constata qu'il était déjà 23h30.  Elle pressa alors le pas. La rue était animée, la transition entre Spitzberg et Londres était  difficile .

Janet Hastings [Mycroft Holmes FanFiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant