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PDV Jimin

- Salut.
- Comment va mon petit ange ?
- Ça va. Tu veux boire quelque chose ?
- Comme d'habitude, mon chéri.
- Je t'apporte ton thé alors. Installe toi dans le canap, met toi à l'aise, j'arrive.
- Tu te plais dans ton nouvel appart ?
- Oui, l'appart de Hobi était vraiment trop petit et puis tu n'as plus besoin de faire semblant de ne rien entendre.
- Hum. Ouais. Évitons d'en parler pour que je garde une image virile de toi, tu veux ?
- Désolé.
- Mais non, ça va. Tu sais, je suis déçue de ne pas avoir pû venir à ton mariage.
- Tu étais hospitalisée, ce n'est pas de ta faute.

Jin entre au même moment, sans frapper, faisant tomber le vide poches de l'entrée.

- Quel maladroit. Je dis alors qu'il entre et vient nous saluer.
- Maintenant que vous êtes là tous les deux, je dois vous raconter la raison pour laquelle j'étais hospitalisée ce jour là.
- D'accord. T'es pâle, ça va ?

Je reviens au salon, la théière dans une main, un petit plateau portant trois tasses dans l'autre. Je pose le tout sur la table et elle sert les trois coupettes.

- Oui. Ça va. Bon. Je me lance avant de perdre tout courage. C'est à propos de vos pères.
- Pères ? Quels pères ? Râle Jin en buvant une gorgée de mon thé aux fruits rouges.
- Eh bien, j'ai eu des nouvelles du père de Jin.
- Le père de Jin ?
- Oui.
- Après tout ce temps. Tu l'as cherché ?
- Non. Interpol m'a contactée après qu'ils aient remarqué que j'ai refait surface avec mes nouveaux papiers.
- Pardon ? Interpol ? C'est genre un grand criminel ou quoi ?
- Grand, je ne sais pas. Criminel, oui.
- Il a fait quoi ce bâtard ? Je fulmine, me remémorant la déchirure que j'avais ressenti quand il était parti pour de bon.
- C'est... C'est lui qui a tué ton père, Jim.

Un silence se fait. Je ne resens aucune tristesse, ne me souvenant pas du tout de mon véritable père, mais une colère sombre qui envahit chaque cellule de mon corps.

- Je ne savais pas comment vous le dire mais...
- Pourquoi ils t'auraient appelée ? S'énerve Jin.
- Parce qu'ils pensaient qu'il m'avait éliminée aussi et que mon corps avait été très bien caché.

Une larme coule sur sa joue, appelant mon réflexe pour aller la consoler. M'asseyant sur l'accoudoir du fauteuil, je lui tapote le dos pour la calmer.

- Alors ils ont vérifié si c'était toi ?
- C'est ça. Et j'ai dû passer un interrogatoire. J'ai dû leur raconter comment s'était passée la rupture....

Flashback

- Allô ?
- Bonjour Madame. Suis-je bien en train de parler à Kim Yoo Jung ?
- Oui.
- Madame, je vous appelle concernant une vieille affaire. C'est à propos de votre défunt conjoint, Park Bogum.
- Oh. Mais qui êtes vous ?
- Ah, je vous demande pardon. Je m'appelle Seo In Guk, je fais partie de la brigade criminelle internationale.
- Ah.
- J'imagine que cela vous surprend. Je comprends très bien. Quand seriez-vous libre pour vous entretenir avec nous?
- Aujourd'hui...
- Oh ! Parfait ! Vous n'aurez qu'à vous rendre à l'adresse que je vous enverrai par message à l'heure qui vous conviendra. Cela vous va-t-il ?
- Oui. Je viendrai dans l'après-midi.

Dans l'immeuble récent, Yoo Jung se sentait toute petite. Que lui voulaient ces hommes qu'elle ne connaissait pas ? Pourquoi ce genre d'organisation aurait eu besoin de lui parler de son pauvre mari parti trop tôt ?

- Bonjour.
- Bonjour. Vous avez rendez-vous ?
- Heu. Oui. On m'a demandé de venir. Kim Yoo Jung.
- Ah. Oui. Vous pouvez emprunter ce couloir. La deuxième porte sur la droite.
- Merci.

Yoo jung se dirigeait d'un pas doux, essayant de ne pas trop faire claquer ses talons sur le ciment ciré noir. Frappant à la porte, elle la poussa pour entrer avant qu'on lui dise de le faire.

Vestiaires .NamGi. [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant