Chapitre 10

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"Ne pouvant régler les événements,

Je les règles moi-même."

Michel de Montaigne.

Je suis allongée sur mon lit à me dire que la vie est quand même injuste, pourquoi moi ? Hier lors de mon rendez-vous chez le médecin il m'a très clairement dit que j'en demandais trop à mes côtés, qui mettent du temps à se consolidées et que si je continue de forcer dessus elles ne vont jamais se remettent normalement. Facile à dire pour lui depuis maintenant 3 semaines Caleb me pousse à l'entraînement, nous venons de passer au corps à corps et peu importe que je sois une fille pour lui il m'en fait baver.

Normalement en ce dimanche 17 décembre je dois me rendre chez Caleb pour continuer mon entraînement, or je ne suis pas en capacité de me lever ce matin pour me battre, depuis maintenant 1 heure mon portable vibre sur ma table de chevet ce qui me montre que monsieur Caleb m'attend et il est certainement en train de me maudire car je ne suis pas présente.

Je me tourne vers mon réveil et constate qu'il est que 10 heures. 10 heures et je suis déjà au bout de ma vie. Des coups violents à la porte se font entendre. Je me lève et alors que je descends les marches la voix grave de Caleb se fait entendre.

- Tu vas ouvrir cette foutue porte Nimbus ! Hurle-t-il. Tu as 3 secondes avant que je la défonce !

Il commence à compter et alors qu'il arrive à 3 j'ouvre la porte, je le vois, il porte un short de sport de basket un sweat noir dont la capuche est sur sa tête.

- Content de te savoir vivante, tu vois ça, dit-il en me montrant son téléphone, ça sert à téléphoner et également à répondre. Tu fous quoi je t'attends depuis 2 heures ?!

- Je ne me sentais pas bien. Expliquai-je en me décalant pour le laisser entrer

- Et alors ? Demande-t-il en haussant un sourcil.

Il se fout de moi ou quoi ? Je lui dis que je ne suis pas bien et la seule chose qu'il trouve à dire c'est : « Et alors ? »il est con quand il veut.

- Écoute Caleb je ne veux vraiment pas me disputer avec toi aujourd'hui, je ne suis vraiment pas bien.

- Tu as pris des médicaments ? S'inquiète-t-il. Pris rendez-vous au médecin ?

- Pas besoin.

- Si tu es malade oui et maintenant que tu le dis c'est vrai que je trouve que tu as une sale tête ... Hé ! Mais pourquoi tu pleures ? Me questionne-t-il en voyant les larmes sur mes joues. Je plaisantais, tu es belle voyons pleure pas ! Tu as mal à la tête ? Tu veux une aspirine ?

- Putain j'ai pas mal à la tête trouduc j'ai mes règles ! Je n'ai pas mal à la tête mais au bas du ventre, je suis fatiguée, j'ai les hormones en ébullition et toi tu me fais chier pour un entraînement loupé ! Tu sais ce que ça fait quand tu perds du sang tous les mois pour juste te signaler que tu n'es pas enceinte ? Non ! M'énervai-je.

Caleb me regarda comme-ci je venais de lui annoncer que j'étais atteinte de la peste et non mon pote je me vide juste de mon sang, comme tous les mois depuis mes 12 ans, donc franchement ton aspirine cale-à toi où je pense. Finalement au bout de 30 secondes Caleb avance jusqu'à ma cuisine et ouvre plusieurs placards à la recherche de quelque chose, ne voulant pas me battre avec lui je m'assoie sur mon canapé et me plie en deux et mets mes mains sur mon ventre comme pour le protéger. Quelques secondes plus tard Caleb me rejoint et me tend une serviette chaude et un saladier rempli de chocolats. Je prends la serviette et la place sur mon ventre à même la peau, et déballe un kinder surprise. Je le vois ensuite se diriger vers mon meuble entour où je range mes films.

My herosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant