My heros

Chapitre 38

- Donc là tu as l'accélérateur, tu le lâche doucement en même temps que l'embrayage, tu as compris ?

- Je ne suis pas conne, lançais-je à Pacôme.

- Surtout aux moindres soucis tu t'arête le frein est ici, et s'il te plait fait attention à ma moto, me supplie-t-il.

- Ôte moi d'un doute, tu t'inquiètes quand même plus de ma sécurité que celle de ta moto ? Lui demandais-je en riant.

Lui par contre ne rit pas d'un poil, il s'éloigna un peu de moi et fit ce qu'il m'avait montré, évidement cela était un échec et je calai, je recommença 4 fois avant enfin réussir à rouler, bon je n'allais pas vite mais déjà la moto roulée, Pacôme qui avait piquer le vélo de sa sœur dans le garage me suivais de prêt, celle-ci était d'ailleurs dehors assise sur les marches du perron à la maison blanche et regarde le spectacle une tasse de chocolat chaud à la main.

Je regardais Pacôme qui me fit signe d'accéléré, chose que je fis un peu trop rapidement car je perdis Pacôme, sur le coup de la surprise je lâchée tout et me sentie tomber sur le côté, juste eu le temps de poser mon pied gauche au sol pour me rattraper et éviter une chute à la moto de mon ami. Quand je me tournai vers lui son visage noir été devenu blanc, le pauvre il allait bientôt faire un arrêt cardiaque. Je descendis de la moto, et lui fit faire un demi-tour pour pouvoir reproduire mon chemin mais dans le sens inverse. A ce moment-là Chokri le père de Pacôme était sorti de la maison et s'était appuyé sur la barrière blanche qui entouré leur jardin, Chaïma la sœur de Pacôme elle été assise sur ladite barrière.

Je repris place sur la selle et souffla un bon coup pour me détendre, après avoir de nouveau calé 2 fois je roulais de nouveau, cette fois je resta concentré sur mon objectif qui était de ne pas tomber. Je pris de l'accélération au fur et à mesure et arrivé au bout de la rue sans tomber, en revanche pour faire le demi-tour en roulant était un nouveau défi. Finalement au bout de 3 heures je pris le coup de main, et je faisais des allés retour devant la maison de Pacôme, je voulais allé plus loin pour ressentir toutes les sensations, puis sans me rendre compte je me retrouva à faire le tour du quartier, la sensation était époustouflante et tellement agréable, les garçons avaient raison conduire une moto est un sentiment de liberté au volant du deux roue tu te sens puissant et immortelle, si au début le vibrement entre les jambes me dérangeait je n'y faisait cependant plus attention, j'étais dans le dernier tournant que je la vit. Je ralentie, puis m'arrêta devant l'allée qui mène chez Pacôme, son père était présent mais il n'y avait pas qu'eux. Je retirai le casque de ma tête et la tourna vers Caleb, qui était là debout les bras croisés. Je descendis de la moto et alla rejoindre les 3 hommes, je tendis son casque à Pacôme qui le prit, en voyant son visage je me doutais que mon homme venait de lui passer un savon mémorable, puis il me désigna du doigt tout en regardant Caleb.

- Comment je pouvais lui dire non ? Regarde là ! Se défend Pacôme.

- Que toi tu te fasses avoir par elle, ça passe encore Pacôme, cependant Chokri toi tu me dois des explications, balance Caleb au père de Pacôme.

- La gamine se débrouillait bien, il n'avait pas de raison pour que j'agisse, puis c'est Pacôme qui s'est fait avoir, répond-il.

Suite à cette réponse Caleb le va les bras au ciel en lançant un putain, puis il s'attrapa les cheveux, enfin il me regarda.

- Et toi ! Tu es ma régulière depuis moins de 24 heures et je te trouve déjà sur une moto, tu m'explique ? Non déjà je veux savoir pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant ? Rugit Caleb.

- Car tu aurais dit oui peut être ? Le questionnais-je les mains sur les hanches.

- Évidement que j'aurais dit non, tu n'as pas besoin de savoir conduire une moto tu as une voiture je te rappel.