CHAPITRE 20 : Affrontement final

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Dawn

  Quand j'arrivais sur les lieux, je me rendis compre que c'était les dortoires qui avait été prit pour cible cette fois-ci. Certains élèves sortaient sans problèmes, d'autres étaient plus ou moins gravement blessés. D'autres encore criaient dans les décombres.
    - Quelle horreur... chuchotais-je les larmes aux yeux.
    -Evacuez les blessés ! m'exclamais-je en me précipitant pour aider.Il faut absolument les conduire à l'infirmerie !
  Des professeurs arrivaient sur les lieux, les mains sur leur bouche pour étouffer leur surprise et leur inquitude.   
    - Il faut sortirles élèves de sous les décombres ! s'exclamait l'un d'entre-euxaux autres.
  Je savais ce que que j'avais à faire.
    -Ecartez-vous ! ordonnais-je d'une voix forte et autoritaire.
  Tout le monde me regardait, alors que je sentais une force s'emparer de moi. Mon aura devînt violette autour de moi au fur et à mesure que je faisais appel à moi. Je tendis mes bras les paumes de mes mains levés vers le ciel, au niveau de mes hanches :
    -Petrusautem surgunt (Pierre lèves-toi) ! murmurais-je en levant lentementmes bras jusqu'au dessus de ma tête.
  Devant nous, les blocs de pierres des décombres se soulevèrent au même rythme, et restèrent suspendus en hauteurs tandis que je regardais les professeurs :
    - Sortez-les de là ! leurs ordonnais-je. Dépêchez-vous je ne sais pas combien de temps je vais tenir !
    - Jumelle ! s'exclamaitAlice que je sentais approcher. Tu veux de l'aide ?
    - Je ne pense pas que je vais tenir longtemps ! l'informais-je en en grimaçant.
  Je commençais à sentir le poids des blocs de béton écraser mon aura. Alice resta silencieuse, et ferma les yeux. Je voyais son aura, un joli voile doré, l'entourer alors qu'elle semblait se concentrer, puis une vague de chaleur s'empara de moi et je sentis mes forces revenir.
    - Qu'est-ce que tu as fais ? lui demandais-je surprise.
    - Tu vas avoir besoin de force Grande Prêtresse ! me souriait ma jumelle, satisfaite.
  Alors c'était cette couleur qu'avait son pouvoir...
  Je rendis son sourire à Alice, et me tournais vers les décombres en levant un peu plus les bras pour soulever les blocs.
    - Il n'y a plus personne à évacuer Grande Prêtresse ! m'informa un enseignant en venat près de moi. Vous pouvez tout lacher !
  Je baissais les bras lentement pour faire descendre les pierres au sol en douceur. Je soupirais pour reprendre mon souffle, et entendis des applaudissements autour de moi. Je les regardais surprise, et leur fis un sourire de soulagement.

    - GRANDE PRÊTRESSE ! hurla une voix enragée derrière moi.
  Je me retournais vers elle, et vis à quelques mètres de moi Evra les poings serrés, me regarder avec une aura noire. Je pouvais appercevoir des sortes de serpents s'entortiller dans cette aura puissante. Il avait l'air maléfique.
    - Monsieur Evra que faites-vous ? lui demanda Monsieur Shesterfield en s'approchant de lui, à la fois surpris et inquiet.
  Evra tendit son bras vers Shesterfield qui se mit à cracher du sang tout à coups. Monsieur Shestrfield regarda l'Ancien surpris, alors qu'Alice se précipitait vers lui.
    - Ansi vous n'en pouvez plus de rester dans l'anonymat ? lui demandais-je en fronçant les sourcils.
    - J'en ai marre de voir ce monde se faire envahir de monstres comme vous ! grognait-il. Vous n'êtes qu'une erreur de la nature ! Un suppo de Satan !
    - Si c'est là ce que vous pensez alors vous ne vallez pas mieux que Satan lui-même ! m'exclamais-je en serrant les poings. Vous condamnez vos amis pour quelque chose dont vous faites parti. Pour quelque chose que vous êtes. Vous m'accusez d'être un monstre mais c'est vous qui commettez des meurtres au nom d'un Dieu qui n'oterait jamais la vie à des innocents ! Vous vous cachez derrière votre Dieu pour justifier toutes ces morts ! Nous ne sommes pas des enfants de satans ! Nous sommes né avec des dons que des puissances divines nous ont offerts ! Nous pourrions faire tellement de choses pour sauver ce monde ! Mais ce sont des monstres comme vous qui nous en empêchent en semment le doute en chacun des humains dépourvus de pouvoirs !
    - TUEZ-LA ! s'exclamait alors Evra en hurlant.
  Des gens surgirent de nulle part et attaquèrent. C'était des Fanatiques.
Je sursautais et pris appuis sur mes jambes pour les repousser mentalement :
    -Ne ascendatis (N'approchez pas) !
  Une barrière violette les repoussa comme si je les avais poussé.
    - Grande Prêtresse allez vous mettre à l'abris ! me demanda un homme dans mon dos.
    - Non ! refusais-je en gardant les yeux rivés sur mes ennemis. Je dois protéger cette Confrérie !
    -Dans ce cas je reste ! décida Alice en se postant à côté de moi. Il est hors de question que la Grande Prêtresse se batte toute seule pour sauver notre héritage !
    -Moi aussi je me battrais à vos côtés Ma Dame ! fit la voix de Julian derrière moi. Et eux aussi !
  Je regardais autour de moi, et vis des enseignants, des élèves de dernière années, et anciens élèves de la Confrérie s'approcher de nous, d'un pas décidé.
    - On s'est dit que tu aurais besoin de renforts ! me souriait Stark en s'approchant. J'ai fait appel à eux par télépathie.
  J'étais touchée, et émue que tout le monde se soit rassemblé pour me prêter main forte pour sauver cette Confrérie.
    - Il faut sauver cette Confrérie ! décidais-je en prenant une grande inspiration, pour m'adresser à tous le monde. Tous ces Fanatiques veulent notre morts ! Protégez-vous comme vous le pouvez ! Je me charge de Jean-Martin Evra !
  Evra se mit à rire amusé, et hurla de charger à ses disciples ! Je serrais la machoire, et criais :
    - CHARGEZ !
  La foule derrière moi se mit à hurler, et ils se précipitèrent vers les Fanatiques en courant. Je fixais Evra, qui me regardait amusé, puis je me retrouvais projeté contre un mur à une vingtaine de mètres derrière moi. Ma tête cogna le béton et j'entendis comme un sifflement dans mes oreilles. La douleur me brouilla la vue, et je glissais le long du mur en m'écroulant sur les genoux. Je posais mes mains par terre en regardant Jean-Martin, le visage crispé par la colère. Je me concentrais sur l'énergie qui circulait dans le sol, et fis lever les gravats en hauteur tout en me levant lentement. Je n'avais plus besoin de prononcer de formule pour accéder à mes pouvoirs. En hurlant, je fis un geste comme si je poussais quelque chose de lourd, et les roches se projetèrent vers mon ennemi. Mais il les arrêta avec une facilité déconcertante.
    - J'ai des années de pratique Grande Prêtresse de pacotille ! ricanait-il amusé.
    -Mais vous n'avez pas mes pouvoirs ! grognais-je en regardant le ciel.
  Des nuages apparurent dans le ciel rapidement, et quelques secondes plus tard, un orage éclata au dessus de nos têtes, et une pluie torrentielle s'abatit sur nous.
    - Ce n'est pas possible ! Tu ne peux pas faire ça ! s'exclamait Evra surpris. Tu n'as pas ce pouvoir !
    - Une des nouvelles aquisitions que j'ai faite en recouvrant la totalité de mes souvenirs ! souriais-je à mon tour. Je dois t'avouer que je suis tout aussi surprise que toi, mais ça me plaît!
  Evra grimaça de colère et me lança une boule d'énergie dans le ventre. Je reculais de quelques pas en grimaçant, et lui rendis son coups. Déstabilisé, il ne vit pas l'éclair que je venais de lui envoyer. Celle-ci frappa à quelques centimètres de son pied gauche. Je lui fis un sourire amusé, et fus frappé de plein fouet d'une onde d'énergie maléfique qui m'envoya voler dans les décombres des dortoires.
    - Praesidium (Protection) ! m'exclamais-je en manquant de m'empaler sur une barre en acier.
  J'attéris sur le sol, sur mes deux pieds, mais une force nouvelle s'empara de moi. Une force que je n'avais jamais ressentie jusqu'à maintenant. Elle n'était ni bienveillante, ni maléfique, mais je la sentais puissante.
  Je regardais Evra calmement, et me sentis monter dans les airs. Evra poussa un cri de rage et s'éleva dans les airs en s'aidant des rafales de vents qui soufflaient.
    - Tu n'es pas la seule à savoir faire ça Sorcière ! riait-il ànouveau.
Mais ses mots ne m'atteignaient plus. J'étais seraine. Comme si la pluie avait balayé toutes la colère, et laissé place à une paix intérieure. On se jugeait du regard, silencieusement.

La Confrérie des Damnés #Wattys2020Où les histoires vivent. Découvrez maintenant