CHAPITRE 9 : Couronnement et histoire de coeur

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Dawn

  Je me réveillais en sursaut, alors que quelque chose sonnait dans la chambre. Je me redressais, et sentis quelque chose sur moi. C'était le bras de Julian. Je repensais à la nuit passée, et fus soulagée de me souvenir qu'il ne s'était rien passé ! On avait seulement fait que s'embrasser comme si nos vies en dépendaient. Je me redressais et me vis en nuisette. Je regardais Julian qui dormait à point fermé, et vit qu'il portait toujours son bas de pyjama.
  J'enlevais son bras qui me retenait, et allais chercher mon téléphone avant de décrocher :
    - Allô ?
    - Coucou Jumelle ! Comment tu vas !?
    - Alice ! murmrais-je surprise. Qu'est-ce qui se passe !?
    - C'est à moi de te le demander ! me gronda Alice soudainement.
    - Mais de quoi tu parles enfin ! lui demandais-je en soupirant.
    - Léon nous a appelé tout à l'heure parce qu'il avait eu une vision de toi ! s'exclama Alice. Il te voyait en train de faires des câlins avec Julian ! Berk ! Stark est à deux doigts de débarquer pour lui casser la figure !
    - Du calme Jumelle... lui suppliais-je en allant dans la salle de bain. Il ne s'est rien passé avec Julian ! Enfin pas vraiment !
    - Comment ça pas vraiment ! s'exclama ma soeur tellement fort que je dus écarter le téléphone de mon oreille.
    - On a fait que s'embrasser ! m'expliquais-je sur la défensive. Nous ne sommes pas allés plus loin !
    - Et Stark ! Tu as pensé à lui ! m'engueula Alice. Il est très mal !
    - Oui ma foi il devait tellement se sentir mal qu'il m'a dit qu'il voulait faire une pause ! répondis-je en colère.
  Je sentais les larmes me monter aux yeux.
    - Une pause ? répéta Alice surprise. Il ne me l'avait pas dit !
    - Tiens ça te surprend ! la rembarrais-je froidement. Ecoutes, je ne voulais pas l'admettre, mais ces derniers jours j'y pense beaucoup... Je ne voulais pas l'admettre mais j'ai des sentiments pour Julian, et le fait de l'avoir embrassé hier soir l'a confirmé. Je crois que je suis tombée amoureuse de lui...
    - Dawn... soupira Alice tristement. Tu as pensé au désastre que ça risque de causer ?!
  Les larmes coulaient sur mes joues. J'avais une boule dans la gorge. J'avais envie de hurler.
    - J'en ai conscience Alice... pleurais-je alors.
    - Oh non Jumelle ! Ne pleures pas !
    - Que veux-tu que je fasse ! m'exclamais-je tristement. Je ne vais quand même pas m'excuser d'avoir des sentiments pour lui !
    - Je sais... soupira Alice. Ecoutes on en reparlera quand tu rentreras tout à l'heure. Ca te va ?
    - D'accord... chuchotais-je la voix brisée.
    - Je t'aime jumelle...
    - Je t'aime aussi jumelle...
  Je raccrochais, et posais le téléphone à côté du lavabo. Je regardais dans le miroir dans quel état j'étais et vis Julian à la porte de la salle de bain me regarder tristement.
    - Je suis désolé... murmura-t-il en s'approchant de moi. Je t'ai attiré des ennuis...
  Je me réfugiais dans ses bras en pleurant. J'avais besoin de réconforts.
    - Non... tu n'as rien fait de mal...
    - Tu le pensais vraiment ce que tu disais à Alice ? Sur tes sentiments pour moi?
    - Je n'ai pas l'habitude d'avouer mes sentiments quand je ne les pense pas... marmonnais-je en évitant son regard.
    - Je vois... murmura Julian simplement.
  Je m'écartais de lui pour le regarder.
    - Je vois ? C'est tout ce que tu me dis ? Je t'avoue mes sentiments, je prend le risque de perdre tout le monde, et toi tu me dis simplement "je vois" ?
    - Je suis désolé Dawn... soupira Julian. Je n'ai pas l'habitude d'exposer mes sentiments !
    - Tu avais l'air d'avoir l'habitude hier soir pour toi ! lui reprochais-je les poings sur les hanches.
    - Ce n'est pas ce que je voulais dire Dawn... Disons que personne n'a jamais été important pour moi ! Alors je n'ai pas l'habitude d'exprimer mes sentiments ! Mais j'étais sincère hier, et la dernière fois que je t'ai embrassé, et aussi à chaque fois que je te disais que je ne voulais pas que tu ais des ennuis. Enfin on va dire que personne n'a été aussi importante que toi jusqu'à maintenant.
  Je le regardais dans les yeux, soulagée.
    - Mais autant se dire que ça ne va pas être facile... soupira Julian en sortant de la salle de bain.
    - Oui je le sais... Léon a eu une vision de nous deux où on faisait... où on faisait beaucoup plus que s'embrasser... Du coups Stark est au courant et autant te dire qu'il ne veut pas te féliciter.
    - J'imagine... Je n'en ai pas tellement envie, mais on devrait rentrer à la Confrérie. Autant affronter tout ça maintenant ! En plus je crois que Georges va vouloir rentrer lui aussi...
  On frappa à la porte. J'allais regarder qui c'était :
    - Qu'est-ce que je te disais...
    - Je te laisse ouvrir, je vais me changer... lui fis-je remarquer.
  Il me regardait en souriant amusé.
    - Au moins j'aurais de quoi penser aujourd'hui !
    - Evites ça en dehors de chez toi ! lui demandais-je en souriant faiblement. Je n'ai pas envie que Stark te tombe dessus.
    - Je n'ai pas peur de Stark ! Je ne pense pas qu'il aurait l'avantage sur moi s'il était humain. Bon je vais ouvrir, Georges va s'inquiéter !
  J'allais dans la salle de bain, et ferma la porte derrière moi pour m'habiller.
    - Monsieur O'Neilly Phoenix ? fit la voix de Georges dans la chambre. J'ai ordre de votre mère de vous ramener à la Confrérie.
    - Génial... soupia Julian embêté. Il ne manquait plus qu'elle... Dawn se prépare, j'en ferai de même, et on arrive Georges. Vous pouvez rester ici si vous voulez Georges en attendant.
    Je me brossais rapidement les dents avec la brosse à dents qui se trouvait dans la salle de bain (sans doute Julian qui les avait mis là), et sortis de la salle de bain avec me poche de vêtements.
    - Georges ! m'exclamais-je comme si je n'avais pas entendu qu'il était arrivé. Comment allez-vous !?
    - Bien Madame merci ! me répondit gentiment Georges.
    - Nous devons rentrer... marmonna Julian, agacé. Mère réclame ma présence à la Confrérie. Le scandale a dû lui venir jusqu'aux oreilles...
    - D'accord... marmonnais-je en sachant pas quel comportement adopter. Je suis prête en tout cas. Il ne reste plus que toi.
  Julian me fit un léger sourire, et alla dans la salle de bain.
    - Georges avez-vous entendu parler de quoi que se soit à la Confrérie ? lui demandais-je inquiète.
    - Je n'écoute pas les conversations qui ne me regardent pas officiellement Madame ! me répondit Georges sérieusement. Je respecte la discrétion des gens...
    - Tant pis... soupirais-je tristement. J'aurais essayée...
    - Mais si je n'étais pas un garde du corps, mais une simple personne qui écoutait les ragots, je vous dirais que la Confrérie est en effervescence pour votre Couronnement, et qu'il y aurait dirait-on de l'eau dans le gaz ! murmura Georges en regardant autour de nous. Mais officiellement, je ne sais rien !
  Je lui adressais un sourire complice et le remerciais.
Julian sortit de la salle de bain, habillé avec un jean noir, une chemise noire, et des boots en cuir noire aussi. Etonnant je ne m'attendais pas du tout à voir de la couleur !
    - On est prêt ! s'exclama-t-il en regardant l'heure sur sa montre. Il n'est que neuf heure et demie... et on a même pas déjeuner... Pas de café pour affronter ce qu'il nous attend à la Confrérie... quelle plaie !
  Je lui fis un sourire désolé. Je le comprenais, moi aussi j'avais besoin d'une tasse de café !

La Confrérie des Damnés #Wattys2020Où les histoires vivent. Découvrez maintenant