La Confrérie des Damnés #Wattys2020

CHAPITRE 10 : Attaque et pouvoirs

Dawn

On fut réveillés à quatre heures du matin, au bruit d'un bris de glace dans la maison. Je sursautais, et regardais Julian qui fixait la porte aussi inquiet que moi.
    - Julian n'y vas pas ! chuchotais-je en le retenant par le bras. Restes avec moi !
  Il me caressa la joue, et se levait. J'en fis de même, et le suivis en m'accrochant à son bras.
    - Tu aurais du rester dans la chambre ! me reprocha Julian en me regardant inquiet. Tu serais plus en sécurité !
    - Si ça se trouve ce n'est rien ! lui dis-je en espérant me convaincre à moi-même.
    - Oui tu as raison, c'est vrai que c'est tous les jours que l'on entends de bruit d'une vitre brisée chez sois ! ironisa Julian en secouant la tête.
  Il ouvrit la porte, et marchait sur la pointe des pieds le long du couloir, puis regardait dans le salon en essayant le plus possible d'être discret.
    - Il y a quelqu'un... me chuchota Julian en se tournant vers moi. Il fouille dans tes tiroirs. Que penses-tu qu'il pourrait chercher chez toi ?
    - Comment veux-tu que je le sache ? répliquais-je en le regardant de travers. Je te rapelle que je vis ici depuis cette nuit !
  L'inconnu se redressa et remarque Julian. Il commença à s'enfuir, mais je me précipitais vers lui, et tendis un bras vers lui :
    - Stop ! criais-je.
  L'inconnu se figea sur place, dans la position de sa fuite.
    - Comment tu as fais ça ? me demanda Julian surpris.
    - Je ne sais pas... j'ai juste pensé qu'il ne fallait surtout pas qu'il bouge d'ici... répondis-je horrifiée.
    - Une chance que tu ais tes nouveaux pouvoirs... me sourit Julian impréssionné.
    - Vous êtes des monstres ! vociféra l'inconnu dos à nous.
  Je m'approchais de lui, et lui fis face. Je ne le reconnus pas.
    - Où est mon garde du corps ! lui demandais-je méchamment. Dis-moi la vérité !
    - Il est dans les bosquets avec un couteau dans le ventre... grogna l'homme en me tuant du regard. Qu'est-ce que vous m'avez fait ?! Pourquoi je vous avoues tout !
    - Parce que je t'ai ordonné de me dire la vérité... souris-je amusée. Et tu as de la chance, j'avais pensé te faire faire des choses plus horrible, comme te faire avaler ta langue !
    - Dawn je vais voir Harvey, tu penses que tu vas y arriver ?
    - Oui j'ai le contrôle... lui assurais-je en souriant.
  Je me retournais vers l'homme en colère :
    - Que cherchiez-vous chez moi !
    - Votre grimoire...
    - Pourquoi !? insistais-je.
    - VOUS N'ÊTES QU'UN MONSTRE !!! hurla l'homme en tentant de me résister.
    - POURQUOI !! insistais-je en hurlant à mon tour tandis que le sol tremblait autour de nous.
    - POUR VOUS TUER !!!
  Surprise, je perdis le contrôl de mes pouvoirs. L'inconnu profita de ce moment de surprise, pour se jeter sur moi, un couteau dans la main. Je reculais vivement, et tribuchais à cause du tapis de sol. Je m'étalais sur le dos, et tentais de retenir le bras qui se jetais sur ma poitrine couteau en main. Je poussais un cris, déspéré, et frappa l'homme comme je le pouvais. Il poussa un cris de douleur, et profitais pour m'enfuir. Mais il fut plus rapide que moi, et m'attrapait par la cheville. Je le frappais à nouveau avec mon pied de libre, et marchais à quatre pattes en pleurant.
    - Dawn ! cria une voix au dessus de moi.
  Je regardais surprise, et vis Julian projeter par la pensée mon assaillant, contre le mur.
    - Tu n'as rien !? s'inquiéta-t-il en se précipitant vers moi.
  J'avais mal sur le côté droit de ma hanche. Je regardais, et vis une large entaille sur tout le côté droit de mon corps. Je tissus en soie de ma robe était déchirée, et imbibé de sang.
    - Il ne m'a pas loupé l'enfoiré... grognais-je en le regardant, une haine grandissante en moi. Tu vas me le payer !
    - Dawn, non ! me supplia Julian du regard. Restes là !
  Il enleva sa veste de costume, et fit une boule avec pour appuyer sur ma plaie.
   - Une chance que tu ais dormi avec moi... soupirais-je en prenant la boule de tissus. Comment tu fais pour qu'il reste cloué au mur ?
    - Des années de pratiques... me sourit Julian, réconfortant. Les renforts arrivent...
  En effet on entendait la police et les pompiers arriver, grâce aux sirènes.
    - Vous avez de la chance qu'il ait prévenu les renforts... grognais-je à l'intention de l'étranger. Moi je vous aurais tué après vous avoir torturé !
    - Mais tu n'es pas ce genre de Grande Prêtresse... me dit doucement Julian, pour me calmer. Tu es douce et bienveillante. Ne répètes pas les erreurs d'Isabelle.
  Je regarda Julian un instant et acceptais avec un soupir.
    - Je te laisse avec lui, je sors d'ici... murmurais-je en me dirigeant vers la sortie.