Nate continua sa progression mais cette fois-ci dans le sens inverse, en remontant ses doigts vers mon cou tout en me chatouillant. Je commençai à respirer difficilement et à me mordre les lèvres pour ne pas laisser échapper des soupirs teintés de désir. Mes sens commencèrent à s'affoler et ma tension corporelle, à grimper plus que la normale. Mes tétons durcissaient, menaçant de pointer le nez alors que mon soutien gorge essayait tant bien que mal de les en empêcher.
Reculant dans la file, je me collai à Nate avant de tourner la tête légèrement pour lui sursurer difficilement ces mots:
-Arrête s'il te plaît.
Faisant mine de ne pas comprendre pourquoi je lui demandais cela il leva un sourcil interrogateur en disant:
-Tu n'aimes pas ? Ou c'est parce que je te fais trop d'effets ?
-A ton avis, lui répliquai-je embarrassée.
-Je ne sais pas. Dis moi toi, m'ordonna-t-il feignant ne pas savoir.
-Pfff... Répondis-je exaspérée avant de continuer. Tu me chatouilles....Et ça me donne des envies.
Il sourit satisfait de cette réponse avant de redescendre ses mains, me libérant de ses caresses et me donnant la possibilité de reprendre mes esprits.
-Ouuuuf, fis-je instinctivement, comme si un poids venait de quitter mes épaules.
Je me dépêchai de réprimer le désir qui montait dangereusement en moi, menaçant d'exploser en respirant de grands coups d'air frais provenant de la puis je repris ma position initiale dans la file.
Le responsable du manège de la chenille arriva quelques minutes après et nous annonça que nous pouvions commencer à prendre place. Les premières personnes de la file partirent s'installer dans le manège et nous les suivîmes, notre tour venu, ma bande et moi.
Je pressai les pas pour m'asseoir à la deuxième place du manège qui était toujours disponible afin de mieux profiter de la vue et de mieux jouir de la sensation de planer qui m'anime souvent lorsqu'il commençait à s'accélérer et à prendre de l'altitude tout en mettant un peu de distance entre Nate et moi mais il me suivit. Il s'installa sur le siège près du mien alors que les deux autres, Pierre et Samuel s'asseyaient sur les derniers sièges de l'attraction. Les techniciens sur place s'assurèrent que tous les verrous qui maintenaient les clients aux sièges étaient bel et bien fermés et que chacun des passagers avait rangé son appareil électronique, puis ils le démarrèrent.
Nous entendîmes quelques chaînes grincer puis lentement le manège démarra sous des cris d'approbation de certains des passagers. Je me tournai lentement vers Nate alors que la machine entamait sa première montée pour remarquer combien il était fasciné par la vue et lui prit naturellement la main. Dès cet instant, l'adrénaline commença à monter crescendo en nous, nous arrachant des cris et des fous rires alors même que nous gagnons en vitesse et en altitude....