Part XXIX

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Houda
Le soleil commençait à pénétrer ma chambre de ses rayons lorsque j'ouvris enfin mes yeux. M'étirant paresseusement, un grand sourire scotché au visage, je consultai ma messagerie whatsapp pour voir si j'avais des messages en attente.
Cinq messages m'attendaient. Deux provenant d'un groupe, un de Bianca, l'autre de Nate m'informant qu'il était bien rentré chez lui la veille et qu'il a adoré passer sa journée dans mes bras et le cinquième de ma mère. Mais aucun datant de ce matin.
Je me dépêchai de répondre à ma mère ainsi qu'à ma meilleure amie se trouvant à l'autre bout du monde. Ensuite je me rallongeai tranquillement dans mon lit, en serrant luciole, ma grosse poupée en peluche tout en laissant libre cours à mes souvenirs de la veille.
La trappe des souvenirs céda et je me revis toute nue et haletante sous les caresses et les coups d'assaut de mon amant.
Monté tel un bel étalon, sa longue baguette magique m'avait fait jouir toutes les fois où il m'a prise, m'arrachant des cris d'orgasme très expressifs alors que lui même grognait mon nom au creux de mon cou.
Le moins qu'on puisse dire c'est que ces scènes étaient torrides et sensationnelles, juste à la hauteur de ce que j'avais à mainte reprises imaginé depuis que mon regard a rencontré le sien à l'entrée du supermarché Attac.
Me remémorer tous ces souvenirs me rend toutes choses. J'en ressens même les pointes de mes tétons se durcir de désir.
-Toc, toc, cogna-t-on à ma porte.
Me retirant à mes souvenirs tout en me redressant dans mon lit, le drap bien enroulé autour de moi, j'invitai la personne qui cognait à rentrer:
-Oui. Entrez !
Malik apparut dans mon champ de vision, la mine inquiète et le regard inquisiteur alors que je rougissais légèrement. Sur ses talons se trouvait Esméra, le regard espiègle, m'annonçant sans parler, qu'elle avait hâte de m'entendre lui raconter mes ébats sexuels de la veille.
-Alors petite soeur ça va ?, questionna mon frère, une petite ride barrant son front alors qu'il s'asseyait sur mon lit tout en me posant la main sur le front.
-Euh... Oui, bien sûr. Pourquoi ? , lui repliquai-je, ne comprenant pas le pourquoi de cette question.
-Hier, tu étais déjà endormie quand je suis rentré et Esméra m'a déconseillé de te réveiller pour le dîner. Selon elle, tu étais un peu fiévreuse au cours de la journée et tu méritais de te reposer, m'expliqua-t-il.
L'estomac, un peu plus détendu en entendant le mensonge qu'avait vendu ma belle soeur à mon grand frère pour cacher mon petit secret, je le rassurai tant bien que mal alors qu'il insistait pour que j'aille à l'hôpital:
-Tout va bien grand frère. Je t'assure. Ce n'était qu'un petit rhume qui me donnait la fièvre. Toi même tu me connais, moi et mes allergies dues à la poussière.
-hummmm, soupira-t-il dubitatif. Tu es sûre ?
-Oui,acquiesçai-je. Quand je me sentirai à nouveau mal, j'irai à l'hôpital Abass Ndao. Promis.
Capitulant, il me fit la bise sur la joue avant de sortir en déclarant:
-Fais attention à toi frangine.
Souriant, je me tournai vers Esméra qui me faisait un clin d'oeil en le suivant de très près pour sortir de la chambre, me redonnant mon intimité.
Mon téléphone choisit ce moment pour me notifier des messages entrants. Ouvrant mon application whatsapp, je me précipitai d'ouvrir celui qui m'était le plus important: celui de Nate.
-«salut belle demoiselle. Bien réveillée j'espère. J'aimerais qu'on discute. Café à la brioche dorée dans trente minutes ? », m'avait-il envoyé.
-«Je me dépêche et j'arrive», lui retournai-je alors que je sortais de mon lit, le coeur battant très fort...

Une seconde chance pour aimer  [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant