Partie XXIII

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Paresseusement allongés sur mon lit,  nous discutions Nate et moi d'un tas de choses quand j'entendis quelqu'un insérer une clé dans la serrure de la porte d'entrée de notre appartement. Prenant conscience que nos vêtements gisaient encore sur le sol juste à l'entrée je commençai à paniquer tout en priant intérieurement à ce que ce ne soit pas mon frère qui rentre.
Je descendis en trombe du lit tout en nouant maladroitement ma robe de chambre autour de moi et je courus dehors , manquant de me casser la gueule en chemin.
C'est à ce moment que la porte s'ouvrit, dévoilant Esméra. Et elle n'était pas accompagnée de mon frère.
-Ouf ! J'ai eu chaud, constatai-je en calmant les battements fous de mon coeur.
Ç'aurait été mon frère que j'aurai passé un mauvais quart d'heure. Je ne suis peut-être pas pucelle et il le savait bien mais ça  n'aurait rien changé au fait qu'il n'aurait pas accepté être témoin de mes ébats sexuels. Encore moins quand c'est dans l'appartement que nous partageons ensemble.
Reprenant mes esprits, j'essayai de faire la conversation à Esméra qui me regardait de son air suspect qui signifiait "avec qui tu t'es envoyée en l'air ma petite" alors que je ramassais nos vêtements.
Je fis mine de ne pas comprendre en détournant la conversation jusqu'à l'instant où elle me tira en direction de la chambre de mon frère, comprenant que mon amant était toujours présent.
Sans plus faire trop de chichis je lui confiai à voix basse que c'était avec Nathaniel que je me suis laissée aller et qu'après elle aura tous les détails qu'elle voudra si elle me laissait partir et que mon frère n'en était pas informé.
-Marché conclu ?, demanda-t-elle en me tendant son auriculaire.
-Marché conclu, acquiesçai-je en joignant mon auriculaire au sien pour sceller cet accord.
Le pacte étant fait je retournai sous le regard satisfait d'Esméra près de mon amant qui somnolait déjà. Je me couchai doucement près de lui et instinctivement il m'enveloppa de ses mains chaudes et m'attira à lui pour un doux baiser.
-Tu es si douce... Et j'adore ta senteur contre moi, sursura-t-il.
L'instant d'après il s'endormit paisiblement tel un bébé. Je me gardai de bouger pour ne pas le réveiller et je le contemplai rêveusement en souriant. Il était si beau et si mignon en dormant qu'il était à croquer. C'est un des plus beaux jours de ma vie depuis très longtemps.
Cette partie de jambes en l'air avait été tellement super que j'avais l'impression de rêver. On m'aurait dit il y a une semaine ou quelques années plus tôt alors que je désespérais de le revoir  que Nate et moi nous nous reverrons un jour et qu'on serait toujours aussi bien ensemble qu'au premier jour de notre rencontre j'aurai crié au damn. Mais c'est ce qui venait d'arriver et les années n'ont rien changé à sa beauté, sa douceur et sa virilité. Il est toujours aussi bon amant qu'au début...

Une seconde chance pour aimer  [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant