12. Point de vue de Calum

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PDV CALUM

Je me réveille doucement dans un lit qui n'est pas le miens et je ne reconnais pas ma chambre.

J'essaye de me retourner sur le ventre mais un corps me bloque.

Il me faut quelques minutes pour me remémorer les événements de la veille.

Suite à ses pensées obscènes je sent mes joues devenir rouge en me souvenant que c'est Acacia à mes côtés dans le lit, complètement nue et toute collée à moi en cuillère.

Je pense que j'ai fait des rêves de nos ébats d'hier soir car je sent que ma bite est bientôt à son maximum de son érection.

Le plus troublant c'est qu'elle se situe au niveau des jolies fesses d'Acacia nue et qu'elle les met en arrière pour être plus coller à ma verge.

Je me retiens de me lâcher et d'éjaculer sur elle, je me décale doucement pour ne pas la réveiller, et me dirige vers sa salle de bain privée.

Ma verge est tellement gonflée qu'elle me fait hyper mal, je m'approche de ses toilettes et me branle pour éjaculer et ainsi ne plus avoir mal.

Quand mon sperme sort, j'essaye de viser au mieux pour éviter d'en mettre partout.

Après cela fait un peu près correctement je me dirige vers la douche italienne d'As.

J'aime vraiment la surnommer As.

Je part dans mes pensées dès le moment ou l'eau ruisselle sur ma peau matte.

Lorsque je sort de la salle de bain, elle est réveillée, adossée aux oreillers et en train de lire un bouquin qui traînait à côté du lit.

Elle porte un vieux tee-shirt AC/DC, et ses cheveux sont ébouriffés d'une manière qui en dit long sur la nuit qu'elle vient de passer avec moi.

Tout en me séchant les cheveux, je l'observe un instant pour apprécier la vue qui se compose devant moi.

Acacia relève la tête de sa lecture et exquise une petite moue.

- Il est absolument nécessaire que tu partes répéter encore les même chansons ?

As lance le livre plus loin sur le lit et étire ses bras.

Sa voix est un peu rauque, souvenir d'une nuit trop courte, ce qui lui donne un charme naturel.

- Je suis obligé d'y aller, je vais essayer de revenir ici avant le concert.

- Je peux pas passer toutes mes journées comme ça. J'ai besoin de faire quelque chose, j'en ais marre de rester enfermée.

- Je vais essayer de te distraire par message mais je te promet rien.

- D'accord.

J'enfile ma chemise blanche qui se colle à ma peau encore humide.

Je passe un peigne dans mes cheveux tout en allumant mon iPhone.

Je grimace à la vue de la liste des messages qui s'affichent.

- Il faut que j'y aille, j'appellerais pour que ton petit déjeuner soit monté à ta chambre.

Je me penche sur le lit pour l'embrasser. As sent incroyablement bon, une odeur chaude et envoûtante.

Je respire le parfum de ses cheveux et perd le fil de mes pensées lorsqu'elle m'enlace pour m'attirer vers le lit.

- Ça tiens toujours notre sortit ce week-end ?

- Ça dépend du programme que le management nous donne aujourd'hui.

Je prend ma veste en cuire accrochée à sa porte, l'embrasse une dernière fois et m'en vais.

Les autres doivent déjà être sur place à m'attendre.

L'ascenseur m'emporte jusqu'à l'accueil, je me dirige vers les grandes portes vitrées.

- Bonjour, monsieur Hood.

Le gardien me regarde avec un sourire chaleureux que je lui rend.

- Quel temps fait-il dehors, Jon ?

- Affreux. Il pleut des cordes.

- Vraiment ? Mieux vaux éviter d'y aller à pied.

- En effet. Vous voulez que je vous appelle un taxi ?

- Non, inutile qu'on finisse trempé tout les deux.

Je lui demande d'ouvrir les grilles devant les portes et me dirige vers la route pour appeler un taxi.

Autour de moi le tonnerre gronde dans l'aube.

Je monte dans le premier taxi qui s'arrête devant moi et part en direction de la salle de concert.

Paranoïaque. [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant