Les Chevaliers d'Émeraude [TOME 2]

chapitre 20

Pdv de Bridgess

Je m'approchai du cavalier en m'efforçant de cacher ma nervosité.
Bridgess-bonjour Wellan que fais tu ici?
Wellan-je suis venu voir ma femme, repondit il en me prenant par la taille, où est Jeni?
Bridgess-je...lui ai suggéré de se purifier
Wellan-tu crois qu'elle ira mieux?
Bridgess-oui, nous ne la verrons pas de la journée je lui ai aussi dis de prendre l'air un peu et de réfléchir seule
Wellan-bien, je vais profiter du beau temps pour entraîner mon écuyer
Bridgess-non!
Mon époux fronca les sourcils et lacha ma taille.
Bridgess-justement il...il est parti se promener à cheval
Wellan-seul?
Bridgess-oui
Il s'apprêta à remonter à cheval mais je le retenu.
Bridgess-tu ne vas quand même pas repartir? Demandais je en faisant une mine déçu
Il soupira en me prenant la main pour aller desceller son cheval. Il hésita et se tourna vers moi.
Wellan-pourquoi avais tu l'air nerveuse? Me demanda t-il en froncant les sourcils
Bridgess-je ne sais pas
Wellan-pourquoi aurais tu laissé Jeni être seule alors que tu t'inquiètes?
Bridgess-car elle en a besoin c'est tout cesse de poser des questions!
Wellan-Bridgess où est Jenifael?
Bridgess-probablement dans le chateau
Mon grand chevalier s'apprêta à partir mais je me jettai dessus en l'empêchant d'avancer.
Bridgess-mais où vas tu? Moi qui croyais pouvoir enfin être seule avec toi...
Il me détacha brusquement et partit vers le chateau.

Pdv du lecteur

Un peu plus loin dans le royaume d'Émeraude, quatre villageois sont mort d'une cause inconnu. Tous ont perdu la vie pendant la nuit, là ou personne n'a pu voir la cause de leur décès. Certains affirment avoir vu de la lumière provenir de l'extérieur lors du premier crime. La peur envahie maintenant les quatres coins d'Émeraude.

Pdv de Wellan

J'entrai dans le château en sachant très bien où trouver ma fille. Je la vis dans le couloir, tenant la main de Malach.
Wellan-Malach tu t'en vas!
Il hocha la tête puis s'en alla.
Wellan-pourquoi agis tu toujours ainsi?!
Jenifael-tu n'as pas à me dire quoi faire!
Wellan-tu ne peux pas manipuler ta mère pour ça! Je ne veux plus que tu vois Malach un point c'est tout!
Jenifael-je n'ai pas manipulé maman!
Wellan-je ne veux rien entendre! Nous retournons à la maison!
Jeni tenta de me frapper mais j'attrapai son bras au bon moment.
Jenifael-je te deteste!
Wellan-tu vois ce chateau? Regardes le bien car c'est la derniere fois que tu le vois!
Je lui pris le poignet et je l'amenai avec moi. Nous passâmes dans la cour jusque dans l'écurie où Bridgess m'attendait.
Wellan-nous rentrons dis je froidement
Jenifael-tu ne penses qu'à toi! Tu es seulement égoïste! Me hurla t-elle
Wellan-suffit!
Bridgess-Jeni arrête...tu empires ton cas... lui dit elle calmement
Nous montâmes sur nos chevaux puis nous retournâmes sur notre terre.

Pdv de Jenifael

Je me refugiai dans ma chambre en bouillonnant de colère. Mon père se fout complètement de moi et il ne se gêne pas pour le montrer. En chemin je me suis demandé comment serait ma vie sans lui et sans règle. C'étais si agréable alors j'ai décidé de m'enfuir loin d'ici. Dès que la nuit sera tombée, je regrouperai tout et j'irai vivre ma vie comme je l'entend. J'avais déjà fait un plan ainsi que la liste des choses à apporter dans ma tête. Évidemment pendant le trajet j'ai pensé à bloquer mes pensées pour éviter que mes parents connaissent mes plans. Maintenant il ne reste plus qu'à attendre.
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Cela faisait plus d'une heure que mes parents dormaient alors je pouvais passer à l'action. Je pris quelques objet dans la cuisine qui me serait utile et me rendit compte que mon épée était encore au chateau. Je décidai alors de prendre l'ancienne de mon père qui était dans leur chambre. J'y entrai silencieusement et la repérai accrochée sur le mur à coté de l'armoire. Je la décrochai doucement et sortis rapidement de leur chambre. Une fois l'épée réunis sur mon lit avec les quelques objets j'allai prendre un peu de nourriture. J'avais rempli ma petite sacoche de viande et de fruit séchés. Ma gourde était pleine d'eau. J'étais prête pour partir. Je sortis en premier mes affaires par la fenêtre de ma chambre et ensuite je me glissai dehors. J'envoyai une vague d'amour à ma mere avant de soupirer. "À moi l'indépendance" pensais je