Kora - Fanfiction Gardiens des cités perdues

Chapitre 7

Les rafales de vent se succèdent, me faisant frissonner. Je sens mes poils se dresser sur ma peau, mais aucune sensation de bien être ne m'envahit. Réaction que seul les rafaleurs ( et les idiots ) ont, lors qu'ils sont en contact avec le vent.

Je sorts de la salle de détection de talents les cheveux décoiffés, et avec la chair de poule. J'espère déclencher mon talent bientôt, et enfin pouvoir me passer de ces sessions mouvementées.

Demain soir, j'irai au rendez-vous de Ruy. J'en ai parlé à Astrale, elle sait où je serai. Elle m'a aussi demandé si elle pouvait venir, mais j'ai refusé. Hors de question d'entraîner ma meilleur amie dans les idées bizarres de mon cousin.

Ce n'est qu'en me dirigent vers l'heure d'étude que je m'aperçois que Sophie n'a pas participé à la détection de talent. Elle n'aurai quand même pas déjà débloqué son talent ?! Impossible. Même Fitz, alias le petit génie, ne l'avait pas encore débloqué à son âge.

Sans me l'avouer, je redoute le rendez-vous avec Ruy. Je lui en veux de s'être fait exiler, mais en même temps, j'ai envie de le revoir. Et, de plus, je me demande ce qu'il mijote.

Après avoir trouvé une place libre, je sors mes devoirs. Astrale devrait me rejoindre maintenant, après qu'elle ai séché le cour, mais je ne la vois pas arriver. Je remarque seulement que Sophie est de retour à la table de Marella, Dex et Jensi. Une fois ma dissertation sur le conflit ogre/gnome fini, je décide de m'avancer pour dans mes devoirs. Mais quand deux garçon s'assoient en face de moi, je me fige. ce n'ai pas le garçon brun qui me fait rougir, mais le blond. Ses yeux bleu acier pétille de malice, et son sourire en coin lui donne un air moqueur. Keefe.

Je ne lui ai pas reparlé depuis notre discussion dans le couloir (il y a trois mois !!), mais je n'ai pas cessée de penser à lui. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens, mais peut être qu'Astrale a raison. Peut-être que je suis amoureuse.

Avec un soupir, je regroupe mes affaires. Je prends mon sac et quitte la salle d'étude. Je me dirige vers l'aile du niveau 2 dans l'espoir de retrouver Astrale. J'entre dans latrium, vide à cette heure, et ouvre mon casier. À l'intérieur, je trouve un parchemin qui n'aurait pas dut se trouver là. Je me rends compte qu'il s'agit en faite d'une feuille à carreaux, arrachée d'un cahier de cour, à en croire le verso. Je déplie la feuille, et lis les quelques mots qui y sont écrit.

Je dois te parler. Passe chez moi après les cours,

                                           Astrale

Je ne sais pas pourquoi Astrale veux me parler, mais je suis sûr que c'est important. Elle ne se serai pas donné la peine d'écrire un mot et de le mettre dans mon casier si ce n'était pas le cas. Je regarde ma montre. Les cours se termine dans moins de quinze minutes. Je prends donc le couloir est pour aller au luminateur. Les couloirs sont désert, et je croise les doigt pour ne pas croiser de prof. J'arrive chez moi presque 20 minutes plus tôt que d'habitude. Heureusement, mes parents ne sont pas là et ne remarquent donc pas mon avance. Je prends le temps de me changer avant d'aller chez Astrale. J'enfile une jupe noire et un bustier turquoise, et me recoiffe. Une fois prête, j'ouvre la baie vitrée de ma chambre et sors sur la terrasse.

- "Dalseong !", je m'écris, une fois devant le luminateur. Je m'engouffre dans le sentier lumineux, non sans serrer les dents.

La rumeur d'une cascade qui coule le long d'une falaise emplis la vallée dans laquelle je viens d'apparaitre. Une grande maison en cristal s'élève à l'orée d'une forêt d'arbre long et fins. Je m'approche de la porte, et toque doucement. La porte s'ouvre presque immédiatement sur Astrale, le teint pâle et un sourire étrange sur les lèvres.

- "Entre", me dit-elle.

Je la suis à travers les couloirs de cristal, les salons et les bibliothèques. Enfin, elle s'arrête devant une porte en bois, peinte de différentes couleurs. Elle lèche le cadran argenté, puis pousse la poignée.

- "Tu fermes sérieusement ta chambre avec ton ADN ?", je m'étonne.

- "Si seulement !", me répond-elle avec un sourire rêveur. "Le cadran ne me sert qu'à débloquer le système qui prend une photo des gens qui entre dans ma chambre."

Comme la mère d'Astrale est technopathe, sa maison est bourrée de système délirant.

Je m'assieds sur le lit d'Astrale, qui doit facilement faire trois fois la superficie du mien, avant de me tourner vers elle.

- "Qu-es-que tu voulais me dire, alors ?"

Elle soupire, et lâche dans un murmure:

- "J'ai débloqué mon talent. Je suis invocatrice."

Je reste interdite un moment.

- "Invocatrice !", je souffle enfin, "C'est génial !"

Astrale détourne le regard.

- "Tu comprends pas ? Comment j'ai pu débloquer mon talent si tôt ? Plus tôt que le Grand Fitz !"

- "Déstresse, Astrale ! Il l'a débloqué à 12 ans, il n'y a pas de raison que se ne soit pas aussi ton cas."

- "Peut-être, mais bon... ça reste très jeune."

- "Vois le bon côté des choses ! Plus de cour de détection de talent, le rêve..."

Je vois bien que mes encouragement ne lui remonte pas vraiment le moral. Pour ça, il n'y avait qu'une seule solution.

- "Tu veux faire une conquête ?"

Astrale soupir, avant de lever les yeux au ciel.

- "Impossible", me répond-t-elle, "mon frère n'est pas là, et on peut pas jouer à deux."

Je souris. C'est sans compter moi et mes idée débiles.

- "On peut essayer !"

•••

La partie de conquête est une catastrophe. Impossible de garder la base et de trouver Astrale toute seule. On termine dans de grand éclats de rire, et je rentre chez moi à une heure tardive. Mes parents, qui ne sont toujours pas rentrés, ne remarqueront rien. Je dîne seule dans à la cuisine, puis monte me coucher. Je m'endors rapidement, le sourire aux lèvres.

Et voilà !! Après le chapitre (très) court d'hier, j'ai décidé d'écrire un chapitre plus long aujourd'hui. Bon, je suis d'accord qu'il ne s'y passe un peu rien, mais bon !

Encore merci à ceux qui lise ma fanfic, merci à tout ceux qui me suive et qui mette des étoiles, et merci à ceux qui me tague ;©

Ciao !!!!!!!!!!!!