Un bel éphèbe qui passe par là, le pas lent et assuré.
Les petits talons de ses chaussures noires vernies très élégantes claquaient sur le sol au rythme de ses pas réguliers sur le macadam et ses lacets noués avec soin et attention se balançaient doucement au gré de ses mouvements dynamiques.Lunettes à la fine et droite monture noire et métallique à cheval sur un nez très droit et aquilin, pas trop retroussé et pas trop plat, au-dessus d'une bouche aux fines lèvres mattes qui paraissaient si délicates.
Un léger sourire qui illuminait dans le même temps ses yeux d'un magnifique vert olive, qui tirait sur la couleur sublime de l'émeraude suivant la direction qu'empruntaient les rayons du Soleil, haut dans le ciel et semblant veiller depuis son perchoir sur ce beau jouvenceau.Des sourcils symétriques et si parfaits qu'on les croirait épilés se dessinaient au-dessus de la bordure de ses lunettes parfaitement propres, dont les branches se posaient sur ses oreilles discrètes collées de près à son crâne, mettant ses iris en valeur, sur un front plat et vierge, encore lisse de jeunesse et dénué de rides, et, surplombant tout ces éléments avec bienveillance depuis ses hauteurs, ses cheveux clairs coupés courts, presque rasés, et complètement insoumis au vent et aux bourrasques soudaines, désobéissants à toute forme de coupe structurée et insensibles à n'importe quelle brosse à cheveux sur la planète.
La cravate bleue à motifs de carreaux discrets plus foncés, brodés à même le tissu, impeccablement mise sous son col et au nœud parfaitement réalisé, serré avec une entière suffisance autour de son cou, par-dessus une chemise blanche repassée et sans aucun faux pli, mettait en valeur sa veste de la même teinte sombre, croisée sur son buste fin et fermée par un bouton à quatre trous, noir aux reflets bleutés.
Ce damoiseau semblait tellement parfait de par son impeccabilité et son côté iréel qu'il avait l'air inaccessible.
Et il l'était.Le soir, à la fin de sa journée, provoquant le même effet sur son passage que tous les matins en allant sur son lieu de travail et tous les soirs en rentrant, la nuit et l'obscurité rajoutant à son charme naturel éclatant, il rentrait chez lui et y retrouvait la personne la plus chère à ses yeux.
Et son cœur.-Ma chérie, je suis rentré !
Ainsi, il finissait donc certaines de ses soirées dévêtu, démuni de tous ses magnifiques vêtements, apparats substantiels et superficiels, ne faisant en réalité que cacher sa beauté naturelle, celle contenue dans son corps depuis toujours, que seule une unique personne avait su voir et reconnaître à sa juste valeur.
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Voilà, c'est terminé !
J'espère que vous avez aimé ! 😉
En ce qui me concerne, j'ai beaucoup aimé écrire cette petite nouvelle très descriptive. Moi qui suis plutôt dans le genre à écrire beaucoup d'actions et peu de descriptions, c'est bien, ça m'entraîne !
Et en plus, j'ai cherché à rendre mon texte assez soutenu avec certains mots peu communs dans le langage courant.
Et je tiens à préciser que j'avais en tête une photo, comme un modèle, et ça m'a aussi aidée pour faire cette description complète.
Et j'espère que la personne sur cette photo dont je parle se reconnaîtra ! 😉😊😏
À bientôt !
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Envie d'écrire...
AcakUn simple recueil de nouvelles, de descriptions, d'inspiration subite, d'entraînement à l'écriture, et d'envies d'écrire... Vous y trouverez de tout et de rien, des choses longues et courtes, ennuyantes ou palpitantes... À vous de juger et bonne lec...