HeartBreaker

Chapitre 1

Voilà le premier chapitre ! Je vous souhaite une bonne lecture mes trésors 😊💓

Je les entends. Je les entends crier mon nom. Ils ont l'air inquiets. Peut-être devrais-je descendre de l'arbre ? Non,après tout ce n'est qu'un jeu. Je les entends encore crier mon nom.Je crois que ça fait plus d'une demi-heure que j'attends que l'on me trouve. Ça suffit ! Arrête tes bêtises ! Mais qu'est-ce que c'est amusant de les entendre s'inquiéter. Descends tout de suite ! Je descends du grand arbre qui a une merveilleuse vue sur l'horizon. Grâce à ses grandes feuilles, je suis camouflée, on ne peut pas me voir d'en bas. Je marche tranquillement à travers les hautes herbes jaunis par le soleil brûlant et le vent de panique. Je dois redescendre, tant pis pour labelle vue que j'avais sur l'horizon.

Les cris s'estompent. Une vague de nervosité me parcourt dans tout le corps. Je cligne des yeux. Lorsque je les rouvre, je vois Angel me sauter dessus.

— Oh Beverly tu nous as fait peur ! On a cru que tu avais encore disparu, une pointe de soulagement se reflète dans sa voix.

Je lève les yeux au ciel.

— Encore disparue ? Voyons, je n'ai jamais disparu. Je n'étais pas loin... Je refuse de lui dire ma cachette.

— Alors pourquoi tu ne nous as pas répondu ? Et ce n'est pas la première fois, affirme Jason.

Je n'avais pas remarqué que Jason, Teddy, Doug et Gracie nous avaient rejoint.

— Je ne vous avais pas entendu... je mens.

En vérité, ça m'amuse de voir que l'on s'inquiète pour moi. Pourtant, je ne le mérite pas. Ils prétendent qu'ils m'aiment mais c'est faux. On ne doit pas m'aimer. C'est mal. Je ne suis pas une fille faite pour être aimer. Tu ne l'as jamais été! Teddy me tire de mes pensées.

— Bon, ce n'est pas grave. Beverly est là c'est l'essentiel. En plus, j'ai super faim. On va goûter?

— Oui ! Ma mère a préparé de délicieux muffins ! s'écrie Gracie.

Nous accourons tous à l'intérieur de la maison. Je suis la seule qui traîne – à l'arrière du groupe. Nous entrons par la baie vitrée du salon.

La maison – ou plutôt le château – des parents de Gracie sent le bois sec, la chaleur et une autre odeur que je ne peux décrire. En revanche, elle m'est assez agréable. L'intérieur est très bien décoré. Le salon est spacieux avec une belle cheminée tout autour des canapés en cuir blanc. La cuisine est moderne et ouverte sur le séjour. Les chambres sont assez petites et ont chacune leurs charmes. Les deux salles de bains sont identiques, d'une couleur bleutée. Après tout, ils ont les moyens : Mme Stanley est styliste et son mari est architecte. Pourquoi est-elle si immense alors que la composition de cette famille est de quatre personnes ? C'est injuste. Je suis complètement d'accord avec ma conscience.

Je m'avance vers l'autre baie vitrée qui donne sur le grand jardin et je jette un coup d'œil sur l'arbre dans lequel j'étais perchée.Personne n'a encore compris que je me cachais si haut. Angel m'appelle :

— Beverly ! Tu viens ? Les muffins sont encore chauds. Ma mère en a faits au chocolat noir spécialement pour toi.

C'est bien celui que je préfère. C'est fort et doux à la fois. Comme toi !

— J'arrive ! dis-je avec enthousiasme. Je ne raterai ça pour rien au monde.

Je m'assois sur la chaise du bar de la cuisine et me sers d'un muffin. À l'intérieur, il y a des copeaux de chocolat blanc. Je n'aime pas trop ce goût de chocolat mais je décide de manger le muffin qui a été préparé pour moi. Je croque dedans. Il est délicieux,moelleux et un peu croustillant à la fois. Je constate que je sens à peine le goût du chocolat blanc. Le chocolat noir le domine. J'en prends un deuxième. Il est aussi appétissant que le premier.