HeartBreaker

Chapitre 12

Le chapitre 12 ! L'amitié Beverly / Leila, vraie ou fausse ? Bonne lecture ! 😄

Ce matin, je suis de mauvaise humeur, toujours énervée contre ma mère par rapport à ce qu'il s'est passé la veille. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle continue à tirer des cigarettes alors que madame Collins veille sur elle. Elle est très douée et a aidé maman a sortir de sa peine. Or maintenant, elle replonge et je déteste ça. Même si je sais que ce n'est pas de sa faute, je refuse de céder. Elle doit arrêter de fumer et respecter les doses de médicaments prescrites sur l'ordonnance.

Habillée pour les cours, j'entends des voix résonner dans le salon pendant que je descends les escaliers. Avec qui ma mère peut-elle discuter si tôt le matin ? Je suis surprise quand je vois une chevelure noir corbeau assise sur notre canapé.

— Bonjour, dit ma mère qui m'a aperçue.

Leila suit le regard de ma mère, puis me sourit à son tour.

— Salut, Beverly. Ta mère m'a invitée à rentrer chez toi puisque je suis venue te chercher pour aller au lycée.

— Nous prenons le bus.

Mon amie me fusille du regard. Je comprends alors qu'elle a dit à ma mère qu'elle avait une voiture. Heureusement qu'elle n'a rien entendu.

— Vous parliez de quoi ?

Le visage de Leila devient livide. Qu'est-ce qui lui arrive aujourd'hui ?

— Leila me posait des questions sur toi, sur ta vie d'avant.

Je fronce les sourcils, peur ravie qu'on fouille dans mon passé.

— Ne t'en fais pas, je ne sais rien de spécial, enchérit Leila. À part que tu vis seulement avec ta mère et que tu vis dans le mal depuis qu'un garçon t'a quitté.

Je vois rouge lorsque elle me fait un clin d'œil. Elle se moque de moi comme tous les autres. Je crois qu'elle ne sait pas ce que ça fait de périr à cause de quelqu'un. Je préfère partir avant de m'énerver. Je suis très tendue.

— On peut y aller, Leila. Je suis prête.

Elle hoche la tête tandis que j'embrasse maman.

— Ne fais pas de bêtises, je la préviens en murmurant dans son oreille.

Je sors de la maison suivit de Leila et nous allons effectivement prendre le bus.

— J'ai menti à ta mère, m'avoue-t-elle soudainement. Je voulais qu'elle pense que j'ai une voiture comme ça c'est plus facile pour t'emmener. J'ai fais ça pour qu'elle nous laisse plus de temps ensemble.

— Ma mère déteste les mensonges et a besoin d'être seule, je rétorque.

— Pourtant, elle avait l'air d'être contente d'entendre quelqu'un sonné à sa porte.

Quand maman retombe et délire, elle s'imagine que papa va rentrer à la maison. Elle est inconsciente du fait qu'il est mort lorsqu'elle est déprimée.

Quant à moi, je n'ai jamais accepté cela. Je n'ai toujours pas fait le deuil qu'il ne reviendra jamais dans ma vie tout comme lui. Il s'est envolé comme l'amour qu'il avait pour moi. En ce moment, j'ai envie de craqué, de lâcher prise et de crier mais rien ne sort. Je reste impassible et indifférente. Je tiens bon car je sais que je ne pourrais pas faire de retour en arrière.

Dans le bus, Leila et moi ne parlons pas. D'une certaine manière, j'ignore pourquoi je suis remontée contre elle mais les images d'elle devant lui et cherchant des réponses concernant ma vie passée me plonge dans une rage phénoménale. Il n'y a aucune explication à son comportement comme celui de mes amis y compris Teddy. Tout est flou et sans réponses. Tout est incompréhensible mais je me réconforte en me disant que c'est peut-être ça la vie. Un nuage d'ignorance. L'ignorance est positif finalement pour ne pas réagir ni avoir d'émotions. Oui, être vide est la meilleure des solutions pour vivre, n'est-ce pas ?