Festival

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CHAPTER 16

« T/P, je suis là ! »

J'accouru vers lui avec un grand sourire. Quand je fus à quelques mètres de lui, il se rapprocha et m'enlaça brusquement. Malgré la surprise, je le laissai faire et resserrai même l'étreinte. Il recula finalement, au bout de quelques courtes minutes, et désigna les attractions.

« On commence par quoi ? » Interrogea-t-il.

Je regardai instinctivement la grande roue avant de détourner rapidement mon regard.

J'avais prévu d'avouer ma défaite au sommet de cette attraction, et bien que l'angoisse tordait, retournait et déchirait mes entrailles et que ma seule envie fut que tout soit fini, je ne souhaitai rien dévoiler avant la fin de la soirée, pour ne pas laisser la gêne s'installer trop longtemps entre nous ou devoir terminer le rendez-vous plus tôt que prévu.

Mon regard se posa alors sur une machine à pince colorée. Cette dernière abritait en son sein une peluche que j'avais rêvé de posséder dans mon enfance.

Yoongi dû remarquer mon regard insistant car au bout d'un moment, il proposa :« Tu veux tester les machines à pinces ? »« Hmm

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Yoongi dû remarquer mon regard insistant car au bout d'un moment, il proposa :
« Tu veux tester les machines à pinces ? »
« Hmm... c'est stupide, on ne gagne jamais à ces jeux... »
« Essayons tout de même ! » s'écria-t-il.
Il me prit la main et m'entraîna en direction des machines. Sa main était agréablement chaude, et sa chaleur se répandit en moi, jusqu'en mon cœur. Il ne la lâcha que pour glisser une pièce.

Au bout de plusieurs essais, entrecoupés de jurons fleuris, de malheureux coups subis par la machine et d'acharnement désespéré, il réussit à obtenir, contre toutes attentes, la stupide peluche qui valait bien moins que la somme dépensée pour l'ob...

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Au bout de plusieurs essais, entrecoupés de jurons fleuris, de malheureux coups subis par la machine et d'acharnement désespéré, il réussit à obtenir, contre toutes attentes, la stupide peluche qui valait bien moins que la somme dépensée pour l'obtenir, ce que je lui fis remarquer.
« Ton bonheur, lui, est inestimable » répondit-il, charmeur.
Ses paroles, son sourire et son entêtement à me faire plaisir me comblaient bien plus que la peluche elle même.

Nous fîmes de nombreuses attractions à sensations fortes, pourtant les moments où mon cœur battait le plus fort, jusqu'à en faire mal, étaient ceux où sa main pressait la mienne, ses lèvres prononçaient mon prénom et ses bras m'enlaçaient.

Mais un frisson d'effroi parcouru mon échine quand il proposa de monter sur la grande roue.

Non, je ne veux pas...

« Alors, tu veux bien ? Interrogea-t-il.

Non ! Surtout pas, je ne suis pas prête !

« Oui, bien sûr ! » m'écriai-je, enthousiaste.

La roue, démesurée par la terreur qu'elle représentait alors, paraissait ridiculement gigantesque et menaçait de m'écraser à n'importe quel moment. Pour la première fois de ma vie, j'étais terrifiée de monter sur la grande roue.
« Allons-y ! » déclara-t-il.
Nous achetâmes nos tickets et nous patientâmes dans la queue anormalement silencieuse, comme si les personnes présentes ressentaient la même anxiété et avaient décidés d'offrir un silence plus écrasant que n'importe quelle cacophonie.

Nous fîmes un premier tour, durant lequel je rassemblai mon courage avant d'arriver en haut et de me dégonfler.

Deuxième tour, ma bouche agit avant ma pensée.

« Yoongi ? » demandai-je hésitante, la voix tremblante.
« Hmm ? » marmonna-t-il.

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