assassination classroom _ Seule contre tous - Karma/Yuki ( Tome 2 )

Chapitre 15: Au clair

Généralement quand le prof dit : « écrivez tous ceux que je vais dire», cela annonce un cour encore plus barbant que les précédents car comme ma soeur m'a enseigné ceux que l'on apprend quand on est au lycée, je suis la plupart du temps bien droite sur ma chaise le regard perdu dans le vide à dessiner les chibis en haut de mon cahier.

Ce qui est d'ailleurs une des choses qui énervent mes camardes. Pendant que eux se retourne le cerveaux à essayer de comprendre le cour du prof ( d'ailleurs très mal expliqué ), moi qui suis presque endormie, je résous en quelques secondes une questions pièges du professeur exaspéré par mon attitude.

J'ai déjà étais convoqué en fin de classe par ce dernier, qui me demandait d'au moins faire semblant d'écouter!

Mais là c'est différent, je suis affalé sur mes cahiers par exaspération. Parce ce que il est hors de question que je gâche mon temps à aider des gens qui n'ont aucun respect pour moi!
~
À la fin du cour j'attends que les élèves sortent de la salle de classe, et interpelle Asano encore occupé à ranger ses cahiers.

- Tu peux m'accorder 2 minutes s'il te plaît, je lui demande.

Il me regarde avec étonnement puis en fermant son sac il me dit:

-Si c'est pour me dire que tu ne veux pas être la présidente du club de révision, sache que quand j'ai pris la décision de t'accorder ce rôle, j'avais appréhender le fait que tu puisses t'y opposer.

Je sers les dents pour garder mon calme car ce genre de comportement m'a toujours énervé profondément; quand quelqu'un croit tout savoir de vous et se permettre de dire les pensés et comportement que vous avez dans n'importe quelles situations.

-Si tu as appréhendé mon opposition, tu as sûrement prévus ma réaction suite à ce que tu viens de me dire, je répond énervé.

-Oui effectivement, dit il avec un sourir en coin.

-Et donc? je réponds en croisant les bras.

-Tu vas me dire que quoi que je te dise ton avis ne changera pas mais...

-Mais tu te trompe parce que c'est encore plus simple que ça!

Sur ce je tourne les talons et sors de la classe d'un pas rapide, laissant Asano derrière moi.

Je quittes le bâtiment principale et vais rejoindre Kimi qui m'attend à côté du portail de l'entrée.

Quand nous sommes à distance égale nous commençons à marcher et elle me demande:

-Qu'est ce qui te retenait?

-J'ai mit un truc au clair avec Asano.

-Tu ne veux pas diriger le club, c'est ça?

-Tout à fait et puis je n'aime pas du tout la façon dont il parle! Il crois tout savoir sur tout... c'est agaçant!

Elle glousse et me regarde avec des yeux malicieux.

-Pourquoi tu rigole c'est vrai regarde comment il se comporte habituellement!
Tien, l'autre jour, je l'ai entendu parler avec la cantinière et il lui a dit exactement ça...

Je prends une voix masculine et bombe le torse pour imiter Asano:

-Écoutez moi, je sais que c'est difficile de devoir préparer le petit déjeuner des professeurs en plus de faire le ménage et que à chaque fois qu'ils viennent chercher leurs tartines beurrées sans vous dire bonjours vous vous promettez de changer de travail.
Pourtant je sais que vous ne savez pas vers où vous tourner du fait que vous n'avez pas de diplôme, alors vous vous dîtes que...

-Tu as vraiment retenu tous ça! me coupe Kimi amusé par mon interprétation.

-J'ai pas fais exprès mais pour te la faire courte il lui a dis que si elle voulait vraiment ne plus faire le p'tit déjeuner des profs, la supérette du coin recherchait des caissière!

-Oui je vois, mais...

Elle se place devant moi et plonge ses yeux dans les miens et affiche sur ses lèvres un sourir mystérieux.

-Mais quoi?

-Il me rappelle quelqu'un que je connais bien.

-Je ressemble à lui moi! Je dis indigné.

-Avant oui! Je me souviens la première fois que je t'ai parlé tu étais d'une froideur extrême! Et en plus tu as résumé mes pensés si vite que j'ai eu l'impression que tu les avais lu.

-Oui mais ça c'était avant, j'ai changé depuis.

-Avec moi! Pas avec les autres.

Je la regarde étonné.
Je ne pensais pas me comporter comme ça avec autrui, car j'ai un principe qui me dit de toujours considérer les autres à mon égale.

-Si tu le dis, alors je vais changer ça. Je dis.

Elle souris joyeusement puis ajoute:

-Oui, je me souviens de ce que tu m'avais dis, « je sais que si tu viens me voir c'est parce que tu ne supporte pas de voir les autres isolés et triste», et ça m'a longuement travaillé tu sais.

-Ah bon pourtant tu as répondu au quart de tour.

-Oh oui tu t'en souviens! Après j'avais passé toute la journée à te suivre en cachette.

-Si je m'en souviens? Tu étais aussi discrète qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine!

-Ah bon pourtant moi, j'étais sûr d'être une super espionne. Dit elle en faisant semblant d'être vexé.

- Ah ah ah, ça non. À chaque fois que je me retournais, tes cheveux roses te trahissaient! En même temps une tâche rose sur un toboggan bleu, ça laisse à se demander si on a pas besoin de lunettes.

-Hi hi oui tu as raison... ah je suis loin d'être aussi discrète que toi!

-C'est certain.

Nous continuons un peu de marcher puis nous arrivons devant le parc, et comme Kimi l'avais dit en début de journée le paysage est vraiment beau!