8 : Le NaLu renforcé par un cadavre

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-Plue est certainement l'esprit le plus puissant, affirme Mirajane.

-Euh, c'est marrant, moi j'aurais plutôt tendance à penser le contraire, je la contre.

-T'y connais rien, sous ce physique d'apparence faible, se cachent une puissance et une intelligence hors du commun.

Je crois moyennement ce qu'elle me raconte, mais mieux ne pas la contredire.

-Du coup comme tu es passée aux aveux plus rapidement que prévu, l'accord qu'on a passé ne tient plus ? demande Lisanna.

-Ben.. je crois en effet...

Fichtre, Levy sera mécontente que j'aie gâché une occasion d'avoir les sœurs Strauss à nos ordres.

-Mais, vous devez absolument tenir votre langue, du moins pour l'instant. Je ne compte pas me déclarer à la mairie pour le moment.

-Juré, parole de Strauss ! déclarent-elles en levant la main.

Je souris.

-Merci beaucoup les filles, c'est cool.

Une fois les deux sœurs parties, je me renseigne un peu sur le gars qui nous emploie, Erza et moi, ce soir. Je tape « Vandalei Kotobuki » sur Google. Une photo d'un petit homme rougeaud s'affiche. Il est vraiment repoussant, avec ses cheveux orange vifs, et son gros nez. Mais je m'en fiche, je suis pas là pour flirter, d'autant plus que je suis maquée maintenant. C'est le PDG d'une célèbre marque de parfums bon marchés, «Bôté fragrance ». Je lis également que la fête qu'il donne ce soir est pour célébrer son contrat et son intégration avec le groupe des Trimens, trois mannequins, qui maintenant seront quatre, car ce cher Monsieur Vandalei Kotobuki est mannequin à ses heures perdues. Je communique à Erza toutes ces informations ainsi que les horaires et le gros du job demandé, c'est-à-dire circuler toute la soirée en tant que serveuses et apporter les boissons, les plats, enfin bref, ce genre de choses. Mon amie est très contente car elle adore littéralement les tenues de serveuses. Dieu merci, ce ne sera pas un costume de maid mais un truc normal, comme jupe longue noire, chemise blanche, enfin voilà.

Soudain, mon téléphone portable sonne. C'est Natsu.

-Allô ? Natsu ?

-Yo Lucy ! J'ai un méga gros problème ! Faut que tu viennes chez moi illico presto, c'est urgent !.

-Quoi ? Comment ça ? Maintenant ? Qu'est-ce qu'il se passe?

-...Bip...Bip...Bip...Bip...

-Natsu allô ? Pétard, il a raccroché !

Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi m'a-t-il appelée ? Et surtout, pourquoi était-il paniqué ? Il pouvait pas me répondre au lieu de raccrocher cet imbécile ?!

Il est quatorze heure moins le quart. Le job commence à dix-huit heures. Je suis désœuvrée étant donné mes devoirs sont déjà faits. Donc, autant y aller. Je vais lui tirer l'oreille pour m'avoir raccroché au nez. Je grommelle tout en me préparant en vitesse. Je n'oublie pas de ranger mes clefs, bien à l'abri dans le tiroir de ma table de chevet. On ne sait jamais. Un fois à l'extérieur de mon appartement, je marche vite en direction de chez Natsu. Nous habitons à quelques centaines de mètres à peine l'un à côté de l'autre. Je sonne à sa porte. À peine cinq secondes après, elle s'ouvre brusquement.

-Lucy ! T'es là ! s'exclame-t-il.

-Ouais, tu devrais être content, j'aurais pu aussi bien ne pas venir, vu la façon dont tu m'a raccroché au nez !

Lacryma [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant