Fire Emblem x reader OS [Requêtes fermées]

Niles x reader (H)

Je me souviendrai toujours de la fois où je t'ai rencontré.

J'étais perché en haut d'un arbre, celui qui était à l'extrémité du camp d'entrainement, afin de pouvoir mieux voir les femmes de l'armée s'entrainer. Admirer leur poitrine bouger dans tous les sens à chaque mouvement avait le don de me distraire, de m'évader. Alors que Camilla se préparait à faire une démonstration de saut, Messire Leo était venu me quérir au bas de ma planque.

— Hum-hum. Je sais bien que ma sœur ne va pas tarder à faire son spectacle habituel mais j'aurai besoin de toi, Niles.

Fichtre ! J'allais louper les mouvements gracieux de toutes ses formes. Mais j'avais prêté allégeance à Messire Leo et je ne pouvais le désobéir. D'un geste discret et habile, je m'étais retrouvé en moins de deux en face de mon maître.

— Oui Messire Leo ?

— (t/p) vient tout juste d'arriver dans l'armée. Après avoir discuté un peu avec lui, ce dernier voudrait devenir archer. C'est bien cela ?

— O-oui, Messire Leo, avais-tu balbutié, timide.

— Je commence à sentir le traquenard..., avais-je dit avec un sourire froid.

— Etant plus que doué dans le domaine, si ce n'est l'archer le plus fort de ma garde, je me suis dit que tu pourrais lui enseigner ton savoir. Nous manquons cruellement de flèche ces derniers temps.

— Bien Messire Leo. C'est avec joie que je répondrai à votre requête.

— Je t'en remercie.

Sur ces mots, le prince était parti. Je t'avais regardé, tes frêles bras dans l'armure beaucoup trop grande pour ton gabarit, tes jambes qui peinaient à te maintenir debout et ton regard bien fuyant. Ma première pensée envers toi avait été « je ne vais rien réussir à tirer de lui ». Mais malgré ta silhouette féminine, j'avais également pensé que tu avais un certain charme. Je pense d'ailleurs que j'avais été énervé par cet aspect.

— Si tu veux devenir un combattant dont Nohr puisse être fier, tu vas devoir prendre du muscle, avais-expliqué dit, le regard noir. Regarde-moi ça, tu ressembles à un bâton que le vent pourrait emporter.

Pour appuyer mon exemple, j'avais posé ma main sur ton torse pour générer une légère pression qui avait réussi à te déstabiliser, te faisant tomber les fesses contre terre. Mais tu n'avais rien répliqué, ton visage rouge comme le sang.

— Avant de t'enseigner le moindre art de l'arc, tu vas devoir gagner en puissance. Tu portes une armure pour femme. Entraine-toi jusqu'à ce qu'elle devienne trop serrée et que tu puisses mettre celle d'un homme. Entraine-toi jusqu'à ressembler à un homme.

— B-bien.

Te fixant de toute ma hauteur et de mon allure la plus dédaigneuse, je m'étais plu à te regarder te relever, honteux. Tu avais entrepris de passer ta journée à courir.

Aaaaah messire Leo, qu'est-ce que vous ne me faites pas faire ? Il n'y a que vous pour me demander une chose pareille en sachant que je vais accepter. Après tout, il ne s'agit que d'une faible contribution au regard de ce que vous avez fait pour moi, avais-je pensé en soupirant. Je m'étais réinstallé à ma place en hauteur mais je n'étais pas parvenu à me concentrer sur les femmes à ma droite, le bruit de ton armure cognant sur ta peau et s'agitant dans ta course m'obsédant plus qu'autre chose.

Au fur et à mesure des jours, l'entrechoquement de ta cuirasse se faisait de moins en moins entendre, de plus en plus grave. Après la course, tu avais continué avec des tractions, des abdos, toute sorte de musculation que tu pouvais faire avec la lourdeur des armes laissées à disposition. Humm, tu ressemblais de plus en plus à un homme. Bien que tu faisais encore pitié à voir, t'entendre râler et souffler était orgasmique pour moi. Ta beauté n'engageait en rien ta virilité naissante.