Fire Emblem x reader OS [Requêtes fermées]

Dwyer x reader (H)

Un jour banal dans le royaume d'Hoshido, des éclats de voix s'élevaient dans une pièce.

— Pourquoi ne voulez-vous donc pas l'avouer, cher père ?

— Il n'y a rien à avouer ! Mon café est bien meilleur que le tien, point. Il n'y a pas à tergiverser des heures.

— Je crains que vous ne soyez pas très objectif.

— Eh bien demandons à une tierce personne !

Comme à leur habitude, Jakob et Dwyer livraient bataille à qui fera le meilleur thé, le meilleur café. En somme, à qui sera le meilleur majordome. Dans les semaines qui arrivaient, la famille royale de Nohr était invitée à fêter la première année de paix entre les deux royaumes. Pour les deux domestiques, il n'en fallait pas plus pour mettre leur talent à l'épreuve. Il n'y en aurait qu'un qui servirait. Il n'y en aurait qu'un qui aurait les remerciements.

Afin de les départager, Jakob sortit en trombe dans le couloir. Cela se finissait pareil à chaque fois. Il fallait toujours un avis externe. En marchant à grand pas, il faillit renverser (t/p) à l'angle d'une allée.

— Ah Messire (t/p), vous tombez bien ! J'ai grand besoin de votre aide si toute fois vous êtes disponible.

Ce dernier le regarda avec un air sceptique, se doutant vaguement du coup fourré.

— On dirait bien que c'est ton jour de chance Jakob.

— Bien, venez avec moi !

L'homme aux cheveux gris repartit en arrière en trottinant, suivi de l'homme qui traînait presque les pieds. Comme il s'en doutait, (t/p) déboucha dans une pièce où se trouvaient ses plus grands malheurs. Deux majordomes et des tasses. Il soupira silencieusement. Néanmoins, il avait enfin trouvé Dwyer qu'il s'affairait à chercher depuis ce matin. Quand le jeune homme intercepta son regard, il le détourna presque aussitôt, comme s'il avait été pris la main dans le sac. Venait-il de rougir ?

Cela faisait maintenant des semaines que Dwyer l'évitait sans aucune explication. Avant très proches, ils s'étaient éloignés sans crier gare, (t/p) se retrouvant désormais seul. Il voulait une explication et lui-même lui expliquer deux ou trois petites choses. Comme par exemple le fait qu'il ne pouvait plus être loin de lui une minute de plus.

Jakob toussota, prit un air solennel et croisa ses mains derrière son dos.

— Il faut que vous nous départagiez.

Et puis quoi encore ? Pour (t/p), le choix était déjà fait. Toutefois, il essaya de jouer le jeu. Il s'installa sur la chaise que Dwyer avait préparée et prit une grande inspiration. Que ne fallait-il pas faire...

Il trempa ses lèvres dans le premier liquide, le plus noir. Le café était amer et serré, exactement comme il les aimait. Il reconnut dans cette tasse un sentiment familier qu'il avait déjà gouté. Sans aucun doute, c'est Jakob qui l'avait fait. Il la reposa et prit la seconde. Ce breuvage était moins sombre et un arome sucré flottait au-dessus. Une fois en bouche, des notes de fruits égaillèrent les papilles de (t/p). C'était... innovant. Il finit entièrement la tasse et la replaça sur la table. Il regarda tour à tour les deux hommes et planta les siens dans ceux de Dwyer.

— J'apprécie celui de Dwyer pour son gout atypique.

Et pour sa façon de me rendre dingue.

Jakob ferma les yeux et se pinça l'arête du nez.

— D'accord, j'admets ma défaite. Mais ce n'est pas mon dernier mot !

Sur cette phrase, le majordome quitta la pièce avec une aura noir. (t/p) ira le voir une fois qu'il aura cesser de bouder, comme d'habitude.

Après l'avoir tous deux suivis du regard, les deux jeunes hommes plantèrent leurs yeux dans ceux de l'autre. Après plusieurs secondes, (t/p) fut étonné. C'était l'une des rares fois où Dwyer soutenait son regard.