Fire Emblem x reader OS [Requêtes fermées]

Libra x reader (F)

D'après les dires de Gaius notre voleur, bien que devenu notre espion de reconnaissance, divers villages se trouvant non loin de notre camp de fortune étaient assaillis par des brigands. En tant que futur roi d'Ylisse et capitaine des Veilleurs, Chrom décida d'envoyer plusieurs équipes aux différents lieux afin de les libérer de l'oppression des malfrats. C'est ainsi que je me retrouvai à aller au village se situant au nord-ouest, accompagnée de Libra et Lon'zu. Chrom avait jugé que des petits groupes avec deux combattants et un soigneur créeraient un état de surprise et faciliterait l'extermination des vermines. Et au vu de nos niveaux, nous savions largement nous défendre et vaincre avec nos multiples duels passés contre l'armée de Plegia.

Libra avait choisi de mener le groupe, moi le secondant et Lon'zu fermant la marche. Notre trio n'était pas très loquace, mais ça m'allait. Je ne suis pas à l'aise avec les gens sauf quand nous sommes en comité restreint, comme ici. La route jusqu'au village avait été paisible. Et heureusement ! Mes pensées n'étaient pas à la concentration mais plutôt à un homme. Un homme qui, depuis qu'il était entré dans notre groupe de sentinelles, faisait battre doucement mon cœur. Etant timide, je ne suis pas du genre à aller vers les hommes et, ces derniers, préfèraient la compagnie de femmes mûres et fortes. Je ne dis pas qu'ils m'ignorent, simplement, ils me voient davantage comme une petite sœur que comme une femme. Mais tout cela est sans compter sur Libra. Il a su me tendre la main pour me tirer des ténèbres et m'aider à m'ouvrir aux autres. Il m'a appris à me défendre si jamais je devais me retrouver au corps à corps et à renforcer ma magie de soin grâce à son expérience en tant que prêtre. Désormais, je suis capable de seconder Lissa si elle est occupée avec d'autre. Et puis Libra est... d'une délicatesse qui n'entache en rien sa virilité. Il sent si bon et ses cheveux-

- (t/p) !, siffla ce dernier en m'attrapant par le bras et en me collant à lui, contre un arbre.

Lon'zu s'était également abrité derrière l'arbuste de l'autre côté du chemin. Les joues rougies de chaleur par la proximité qu'il y avait entre Libra et moi, tout contre son torse, je ne me sentais que plus confuse devant mon manque cruel de concentration dans une mission importante. Quelle cruche !

- Tu devrais faire plus attention, murmura Libra, calme.

- Désolée...

- La voie est libre, fit Lon'zu quelques mètres plus loin.

Libra hocha la tête et me lâcha.

- Prête ?

- Comme toujours !

- Bien que tu manques parfois de vigilance, ton entrain et ta joie me touchent au plus profond de mon être, dit-il avant de s'aventurer dans le village.

Libra se rend-il compte de l'effet que me procurent ces paroles ? Je souffle un grand coup pour maitriser mon cœur qui s'emballe et trottine derrière eux pour les rattraper. Nous entrâmes dans le village par la grande porte, à la vue de tous. Sauf que dehors, il n'y avait personne. Les maisons avaient les volets clos et un réel malaise empestait dans l'air.

- Ah-ha ! Après les troupes de soldats, voilà trois pauvres personnes venues, sans doute, nous chasser !, roucoula une voix grave et rauque. Si une vingtaine de soldats n'a rien pu faire contre nous, que peuvent bien faire un épéiste accompagné de deux belles minettes ?!

Des rires retentirent dans le petit village qui ne devait pas compter plus d'une quinzaine de maison.

- Allez les gars, après c'est l'apéro !

- Ouaaaaaais !

En quelques secondes, une trentaine de mercenaires à l'allure malveillante se jetèrent sur nous. Le combat ne dura pas plus d'une dizaine de minute. Lon'zu et Libra avaient clairement plus d'expérience et de maniement d'arme que les mercenaires et n'avaient même pas besoin de mes soins. Je me retrouvais donc à esquiver des attaques ou à crier quand l'un des garçons se retrouvait à avoir un ennemi dans le dos. Après quelques minutes, Lon'zu rengaina sa lame tandis que Libra faisait de même avec sa hache. Toute contente, j'allais en sautillant à la première maison pour annoncer leur liberté aux habitants.