Chapitre six

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DANS LA PEAU DE FARA

Ma mère m'annonce qu'il va à Louga pour le week-end pour rendre visite à ses parents. Donc je serais qu'avec Mbayang qui, en ces jours, a beaucoup de boulot et Mapenda qui peut rester deux jours sans poser son pied chez nous avec son métier de garde rapproché.

Aujourd'hui j'ai quitté la boutique tôt, je me sens pas bien donc je décide d'aller me reposer un peu. Ça fait une heure que je reste seule dans cette maisons sans rien faire à part parler avec Jamal par sms. Ces temps si, je suis trop bavarde et c'est bizarre. D'habitude, je suis calme héee dama yarou d malgré mon sang de griot (guéweul)😁. Mais depuis que j'ai commencé à côtoyer Jamal, je me sens plus divertie, plus souriante. Même mbayang, je pense qu'elle a fait les mêmes remarques car elle n'arrête pas de me répéter la même phrase "temps yi mom danga changé, mbadou sa wadji" mais bah anyway.

Je vais appelé Jamal pour bavarder un peu. Il me sert de bon compagnie donc pourquoi pas l'appeler pour babiller.

- salut Fara *sur une voix sérieux*.

- salut Jamal ça va?.

- ça va wouai et toi.

- ahh à part namla mom ça va. Mais qu'est-ce qu'il y'a, t'es calme aujourd'hui.

- non c'est juste que j'ai quelques ennuis mais ça va t'inquiète.

- Si je m'inquiète pour toi kay. D'habitude la joie sur ta voix et aujourd'hui.......... Écoute t'es ou?.

- je suis chez moi mais stp t'inquiète pas je gère.

- non j'insiste. De tout façon je veux te voir. Je t'envoie mon adresse tout à l'heure.

Je commence à m'inquiéter pour lui. Sa voix est très triste et ça me fait mal de l'entendre si triste. Je décide de l'inviter chez moi pour essayer de l'écouter. Je pense qu'il a besoin de quelqu'un pour le réconforter.

Il m'appelle pour dire qu'il est devant la maison. Je sort et voit sa Mini-Cooper très chic. Il n'est pas encore descendu. Je lui fais signe de la main et il semble être très occupé dans sa tête. Il sort et me trouve devant la porte de la maison.

Malgré son visage constipé, j'ai pas raté l'occasion de contempler sa beauté physionomique. Ses yeux, ses lèvres pulpeuses, son corps musclé, tout, tout est absolu chez ce Jamal.

- As salamou Hanley koum *dis il une fois dans la maison*

Il semble être bien éduqué. Il ne m'a jamais dit quelque chose de dépassant, il n'est pas comme les autres garçons. Il n'insulte pas et est très correct.

- mouhanley koum salam le maure. Eksil kéne nékoufi (entres y'a personne dans la maison).

On s'installe dans le salon. Je lui amène quelque chose à boire. Je m'assoie sur la même fauteuil que lui donc moins de 0,5 mètre nous sépare et on commence la discussion. La situation est un peu gênante mais on essaye de s'adapter.

- alors Jamal qu'est-ce qui te tracasse. *en m'approchant de lui sans même m'en rendre compte*

- ce n'est rien je suis juste fatigué je pense. Je me suis pas bien reposer depuis longtemps.

- Jamal! Ce n'est pas ça qui t'amène jusqu'ici. Dit moi ce qui ce passe stp.

- ...........

Il me regarde mais ne dit rien. Je sais qu'il n'est pas sincère. Il me regarde même pas quand il a dit ça mais je ne peux pas le forcer. Mon role c'est de le redonner le sourire.

Fara'ma'reine: TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant