Chapitre vingt deux

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DANS LA PEAU DE MACODOU

On est lundi donc plusieurs rendez-vous d'affaires m'attends mais le plus important reste celui avec les âmes de la faction que je dirige donc je blackboule tous les autres rancards. Le conseil siége à Afrique du Sud. C'est loin mais ça vaut la peine. Je vais juste faire une réservation pour premier classe et y vais rapidement. C'est un voyage d'affaire donc ça ne sera pas long. J'ai convoqué ce débat pour leur déblatérer de ma décision de démission du poste de dirigeant. Je sais que ça va leur surprendre parce-qu'ils savent tous comment j'ai bossé dur pour avoir cette poste mais j'ai mes raisons. Le problème reste l'abandon de la faction mais démissionner d'un des postes n'est pas un problème car tout un tas de membres attend cette poste que tu délaisse. J'avais donné rendez-vous à Astu Ndiaye mais elle doit attendre mon retour c'est à dire demain. Je l'avais trop tôt appelé pour ce rendez-vous. Je l'ai appelé pour bavarder mais vu qu'elle me saoule avec où en ai je avec la faction, je lui ai dit qu'on va se voir. Elle ne sera pas contente que je lui ai menti mais je vais juste lui dire que j'ai eu un voyage d'affaire imprévu et à mon retour, je lui ferai la surprise qu'elle à tant attendu sinon ma démission à la faction. Il y a une chose que je ne lui ai pas éclairci, c'est que je ne démissionne pas de la faction mais plutôt du poste de chef. Mais elle sait parce-que je lui avais dit que abandonner ce secte serai une suicide parce-que non seulement ils vont m'attaquer et ils vont aussi attaquer ma famille et tout ce qui colle à moi. Mais pour ça, ce n'est pas un problème. Je pourrai être un membre simple et fréquenter aussi ma famille. J'espère juste dans ce cas qu'ils ne me demanderont pas des membres de ma famille en cas de sacrifice.

Je prépare un sac où je met seulement le costume d'élite de la faction et les colliers qui montre que je dirige ce secte. Mon chauffeur me dépose à l'aéroport international AIBD. Je prends un vol et m'envole vers le Sud de l'Afrique. Je suis accueilli royalement à notre hôtel, notre siége. J'y trouve tous les membres autorisant à assister aux réunions de ce genre. J'entame direct le but. J'ai pas le temps de rester trop longtemps ici. Beaucoup de chose m'attend au Sénégal. Je vais dans ma suite, je porte le costume du chef qui est grand boubou rouge très apeurant et regagne la sale de conférence. Je dirige la prière et les vénérations les plus chaleureuses et plus sincère a notre seigneur. Je commence le discours par de très longs remerciements aux maîtres avant de leur avancer ma décision qui bouleverse toute la sale. J'ordonne le silence dans la salle et continue mes déclarations respectueusement. Ils semblent être surpris de la nouvelle mais fini quand même par m'accorder ce vu. Reste à attendre donc la dernière décision c'est à dire du maître qu'on ne voit jamais. On attend juste sa voix. Si tout le monde est d'accord sur une décision qu'on doit prendre et pas lui, la proposition sera mise de côté parce-que rien ne pourrai faire qu'il revienne en arrière. Et ici c'est comme au tribunal, les avocats plaident, le procureur propose, la partie adverse déprécie et le président décide. Et après sa décision, nul contribution n'est acceptée. On entend trois minutes plus tard des voix qui annonce sa présence. Je me stresse trop. Et s'il refuse ma démission ? Et s'il sait la raison de ma démission?. Il commence le discours par des mots que personne ne peut décrire. En ce moment tout le monde se concentre sur ses propos. Je m'accroupis devant lui en façon de respect et de remerciement quand il conclut par accepter mon abdication et décide de nommer de suite mon successeur. Ça y est, je ne suis plus chef de la faction. La salle me félicite et encourage le geste noble que je vient de faire c'est à dire de laisser le trône aux autres pour leur donner l'opportunité de savoir plus sur la politique de la gestion du secte. C'est l'argument que je leurs ai remis mais au fond c'est pas ça, se sont mes propres intérêts qui m'ont fait démissionner, mon intérêt de retrouver ma famille. Le maître désigne le nouveau élu et l'annonce au public. C'est une dame d'une trentaine d'années. Elle est entrée dans le secte à l'âge de quinze ans. Elle y connais plus que moi mais heureusement et en même temps malheureusement j'ai été président de la faction avant elle. Elle m'enviait mais je pense que c'est bon maintenant qu'elle l'est devenu, ce qu'elle à tellement voulu. Y'en a qui disent qu'elle est la maîtresse de plusieurs chefs d'état Africains et de plusieurs hommes influents dans le monde mais je m'en mouche. En-tout-cas je sais qu'elle n'est pas ma maîtresse et le reste sur son parcours, ça ne m'intéresse pas. Elle est belle comme une elfe certes mais n'arrive pas Astu Ndiaye a la cheville. Aucune femme n'est plus parfaite qu'Astu Ndiaye à mes yeux. Elle me rejoint sur le ring pour que je lui remet les carcans qui sont légués aux présidents. Elle me salut et me fait un bise que j'arrête de suite pour lui mettre le collier sur le cou. Les téléspectateurs applaudissent et les félicitations se suivent. Je lui bénie en posant ma main sur sa tête et lui recite quelque verser du livre du secte, comme à l'accoutumée. A chaque fois qu'on change le président, le prédécesseur le béni et l'encourage sur le lourd travail qui l'attend. Elle se soumet et me laisse faire sans repousse. Je termine la bénédiction par des encouragements et des conseils qu'elle fait semblant de retenir. Je fais le dernier salut aux assistants et au maître la laissant sur la tribune pour rejoindre ma place dans la foule des téléspectateurs. Elle commence son discours comme moi, des remerciements dédier au maître avant d'entamer l'essentiel c'est à dire le comment elle va gérer ce titanesque job. La réunion se termine sur de bon point. Le maître nous libère et tout le monde se disperse ayant tout d'autre chose à faire car personne n'est rentré dans leurs suites respectives. Ils se dirigent tous dehors pour regagner leurs avions direction leurs pays. Dehors, j'entends des voix qui m'appelle. Je m'arrête et me tourne complètement. Un homme ne doit pas tourner tête sans tout le corps. Je vois la nouvelle présidente démarchant vers moi. Elle me salut et me demande si elle pourrai être ma compagnon. À ce que je sais, elle n'est pas de notre pays. Je décide donc de la demander ou elle habite. Maroc, elle habite Maroc mais elle dit avoir des affaires à régler au Sénégal avant de rentrer. Vue que ça ne me pose pas de problème, je lui accorde l'idée d'être ma compagnie d'avion. On entame une discussion en se dirigeant vers la voiture mais elle m'arrête quand j'ai voulu entrer dans celle ci. Je m'arrête, ignorant le pourquoi elle réagit ainsi. Elle tourne la tête et pointe du doit un jet. Je le regarde avec les yeux pleines de questions. Elle m'explique qu'elle a voyagé avec son jet et veut m'inviter à monter avec elle. Je lui sourit légèrement et la suit dans son chemin. On monte dans le jet et elle m'invite dans une niche. On s'installe sur des fauteuils très confortables. Je croyais qu'elle allait s'asseoir sur le fauteuil d'en face mais elle n'exécute pas ma divination et vient s'asseoir impudemment a côté de moi. Je fais comme si de rien n'était et continue d'afficher mon coté hypocrite. Il n'y a jamais de divergence entre elle et moi mais c'est juste qu'elle ne m'a jamais inspiré confiance. Le pilote annonce le départ, nous attachons nos ceintures et se concentrent sur le décollage. Cinq minutes après, le pilote affirme qu'on peut maintenant desserrer les ceintures. Nous accomplissons et ouvre une discussion. Je lui demande pourquoi elle a tant voulu être la présidente du secte alors qu'elle ne manque de rien, elle a tout les moyens qu'une personne peut souhaiter mais n'empêche elle se fatigue pour plus d'influence. Elle a un jet que même moi, j'ai les moyens de l'avoir mais je ne l'ai souhaité et elle s'adonne pour plus d'abondance. Elle me répond comme quoi que je me trompe sur son allure et aussi sur sa vision. Ce n'est pas l'argent qui l'intéresse mais plutôt le POUVOIR. Le pouvoir que je connais très bien et dans son vrai sens. On voit souvent nos dirigeants s'entretuer pour soit disant ils veulent développer le pays à travers leur planning mais en réalité ce n'est pas ça qui leur affecte mais plutôt le pouvoir. Ils ne veulent que le pouvoir et rien d'autre. La preuve, qui, de ces milliers de politiciens a fait preuve de noblesse pour son pays, a part les milles promesses? par exemple laisser leurs enfants étudier ici dans le pays pour partager la peine avec nos parents de voir leurs enfants faire des aller-retours à l'école sans étudier ?. MALICK GAKOU, IDRISSA SECK, KHALIFA SALL et tant d'autre dans le sein de notre pays en sont les parfaites preuves pour comprendre ce qu'elle avance. C'était aussi le cas de Mr WADE qui n'a pas voulu quitter le pouvoir. Si c'était seulement pour l'argent, il aurai plus tôt quitter le pouvoir et aller se reposer à Versailles où il vie maintenant dans la parfaite aisance. C'est aussi le cas de SEM Mr SALL qui a, non seulement laissé le mandat à sept ans alors qu'il disait va le rétrécir à cinq ans et maintenant, fait tout ce qu'il peut pour encore regagner un deuxième mandat. Les résidences obligatoires pour déposer des cartes d'identités, le parrainage, l'expulsion des hommes qui n'ont aucune influence sur les populations c'est à dire qui perd leur localité même s'ils gèrent bien les postes qu'on leurs a confié et d'après même "OPPOSITION-SÉNÉGAL, http://t.me/oppositionSenegal ,"Il veut refuser de faire organiser l'élection par une autorité neutre, dirigée par trois personnes indépendantes avec des représentants du parti au pouvoir, la confiscation des deux millions de cartes d'identités, l'insertion frauduleuse d'un mot dans l'article L57 du code électoral : " Tout sénégalais ÉLECTEUR peut faire acte de candidature et être élu sous réserve des conditions d'âges et des cas d'incapacités ou d'inéligibilités prévus par la loi." dans le seul but d'écarter Karim Wade et Khalifa Sall qui, peut-être lui seront de vrais concurrents au élection présidentielle de 2019 et tant d'autres points qu'on peut citer pour justifier que notre cher président veut encore le "ngour" (pouvoir). Hum! "kouné ngour nékhoul, danga sé bokkoul" allez demander à SOULEYMANE JULES DIOP! vous en saurez plus. Je pense maintenant connaître le pourquoi Sorela affirme que c'est le POUVOIR qui l'intéresse mais pas l'argent.

Nous discutons dans le jet, cote a cote, sur les affaires, le secte et enfin elle atterrie par la famille. Je me contente de la regarder expliquer toute sa vie familiale qui est vraiment triste. Elle a perdu ses parents très jeune. Sa grand-mère l'a élevée dans un quartier populaire et en même temps très dangereux. C'est là-bas qu'elle a eu des comportements très imposantes, d'impudeurs et très violentes. Elle baisse la tête et semble être très triste. Je hausse sa tête et pu voir quelques gouttes de larmes coulant sur sa pommette. Elle se rapproche de moi et pose sa tête sur mon épaule. Je la laisse faire. Si poser sa tête sur mon épaule la soulagera, pas de problème, je suis là. On stoppe la discute et se regarde un moment avant que je sens ses lèvres sur les miennes. Je ne sais pas ce qui se passe. Tout ce que je sais c'est qu'on s'est embrassé et s'était ....euh.....bon. Elle m'embrasse avec passion et est très douce dans l'embrassade. C'est après cinq minutes de plaisir que j'ai pu être conscient que ce que je suis entrain de faire n'est pas très catholique. Je l'arrête et me lève précipitamment de la fauteuil. Je la regarde très mal. Elle me rejoint et prend ma main en me suppliant de la pardonner.

- stp, pardonne moi

- non non ce n'est rien. Nous sommes tous deux fautifs. Mais il faut que tu saches qu'il ne peut rien avoir entre nous, je suis en couple!

Elle hausse la tête pour dire oui et m'invite à s'asseoir. Cette fois ci elle s'assoie sur la fauteuil d'en face et appelle l'hôtesse de l'air pour qu'elle nous amène à boire. On se regarde dans les yeux sans bavarder. J'ai aussitôt voulu que le chemin se rétréci pour qu'elle soit hors de ma vue. La situation devient très gênante et je suis pas du genre à être intimider. Je fais semblant de dormir pour arrêter les regards furtifs. Une heure après, elle se lève de la fauteuil et vient a ma direction. Elle tapote mon genou pour m'annoncer qu'on ai à Dakar. On descend ensemble de l'avion et je m'arrête une minute pour la remercier. Elle accepte mes remerciements et me demande si on pourrai garder contact pour en-cas. Je lui donne donc ma carte de visite avant le chauffeur m'ouvre la porte de ma voiture qui m'attendait depuis deux heures. Je monte dans celle ci et appelle Astu Ndiaye de suite. Elle me manque wallah mais elle ne décroche pas, ça sonne deux fois et coupe, ce qui veut dire qu'elle me raccroche. 😃 toujours aussi féroce ma Astu. Je connais la raison de sa colère mais je suis très content de savoir qu'elle sera contente de la nouvelle que je vais lui annoncer quand elle aura décidé de prendre mes appels. Elle ne répond non plus à mes sms et décide maintenant d'éteindre son téléphone. Je rentre chez moi et prends un bain chaud avant de d'appeler l'avocat pour qu'il me parle de Jamal. Il m'annonce qu'il est sur les procédures pour avoir un recours concernant son cas mais on doit encore sortir de l'argent pour abâtardir les autorités. Je lui avise que pour cela ce n'est pas un problème et qu'il doit aussi appeler mon ami procureur. Je les ai mis en contact pour qu'ils peuvent collaborer ensemble mais secrètement. Il faut que Jamal sort de ses putain de grilles pour que j'avance sur mes affaires. On avait signé un pacte et je ne suis pas un boo sit, un idiot qui ne respecte pas ses paroles. Et même si je l'étais, c'est n'est ni le moment ni la bonne personne pour jouer un sale tour. Je veux entamer une nouvelle vie et je ne commence aucune affaire qui aura des conséquences qui pourraient toucher la stabilité de ma situation et Jamal est le genre de personne qu'il ne faut jamais attaquer si on est pas prêt pour une guerre astronomique. C'est un suiveur, un pisteur qui piste toujours ses ennemis et les cause des ennuies. Donc je le soutien jusqu'à sa sortie. Vu que nous avions pris une décision ensemble, de rejoindre nos famille respectives et de refaire nos vies. On peut dire qu'il a de la chance car il est encore jeune et sa famille est là à le soutenir, à l'épauler sur toutes les circonstances. Par contre moi je suis, non seulement très proche de la ligne d'arrivée, la mort et je suis encore en divergence avec ma famille. Beaucoup de choses à refaire chez moi. 😩

Bonne lecture:

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Jamilvslove💕.

Fara'ma'reine: TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant