Fara'ma'reine: TOME 1

Chapitre vingt

~~LE JOUR DU PROCÈS~~

Je suis le dernier à entrer dans la salle avec Abdu Khadre. Je trouve la salle très pleine. J'avoue que je suis quand même très populaire. Le pénitencier me raccompagne a la barre. Je reste la tête basse un moment avant de lever la tête pour regarder le "public". Le greffier commence le discours pour ouvrir la séance. Ma famille est au premier ranger, mes amis aussi sont près de celle ci. Au dernier ranger, je vois la silhouette d'une jeune dame qui ne s'est pas assise sur les bancs mais plutôt est restée débout en croisant les bras. Elle a les larmes aux yeux et est secondée par Fanta et Mbayang. C'est clair maintenant, je discerne Fara, elle pleure et n'arrive plus à tenir ses pieds lorsque nos yeux 👀 se croisent. Fanta et Mbayang essaient de la calmer mais rien. Elle pleure de toutes ses forces. Toute la salle se retourne pour reluquer cette femme qui dérange la salle. C'est là que j'ai eu de nouveau l'espoir pour une autre chance pour ma relation avec elle. Je sais maintenant que je loge toujours dans son cur. Ma mère me regarde des yeux pleines de questions et murmure avec Babacar des paroles surement pour le demander qui est cette femme. Les avocats plaident, les gens crient et le juge arbitre à ma faveur.

Sénégal, sen-régal. Bras long, si non t'es mort.

Je parle en connaissance de cause car la peine maximal pour le vol simple même si le notre est aggravé mais les avocats ont réussi à le détourner le système, est estimé à trois ans plus l'amende et nous, le juge nous a condamné un an et demi de prison dont un an ferme et vingt six semaines de sourcie avec une amende qui n'est rien par rapport à notre situation, je veux dire la situation du boss parce-que c'est lui qui va certainement payer l'amende. Sur les un an et demi, nous seront en jail que pour les un an, le reste de la peine nous allons être sous surveillance, c'est à dire au cours de ces cent quatre vingt deux jours, tous délits fait, la punition sera additionnée avec ces vingt six semaines de sourcie. Ma mère semble être très surprise de la décision du cours et la partie adverse aussi réclame que le travail n'a pas été transparent. Mon avocat leur sourit un sourire de vainqueur et range ses affaires pour quitter la salle. Le corps pénitentiaire se charge d'embarquer les coupables et la salle est levée. Fara pleure encore plus en aide avec ma mère et Fanta. Tout mes proches pleurent et j'ai pas aussi résisté à verser quelques gouttes de larmes quand j'ai vu ma mère pleurer. Depuis tout petit, j'étais toujours attaché à ma mère. Des fois même ses amis m'accusaient de fils à maman tellement j'étais collé à elle même quand elle est avec ses amies. Mais je pense qu'ils ne sont pas conscient de se qui pourrai m'arriver, trois ans de prison et une amendement très sévère, je me demande bien qu'elle serai leur réaction si j'étais emprisonné pour la peine normale. Les gens sortent de la pièce en bousculade pour voir la voiture qui transporte les détenus. Les mains menottées derrière, je marche doucement en regardant ma famille tristement. Mes larmes n'arrêtent pas de couler à flot quand j'ai regarder Fara dans les yeux. Elle fonce direct sur moi, je ne sais pas pourquoi, si elle voulait me prendre dans ses bras pour me montrer qu'elle tient à moi jusqu'à maintenant ou contrairement me donner de très bonnes gifles que je n'oublierai jamais dans l'avenir mais les vigiles la tienne de suite. Mon cur se resserre, mon visage le montre mais je n'y peux rien. Mais d'où ils se permettent de créer une limite entre moi et Fara, ma reine. Depuis une semaine maintenant j'ai voulu la prendre dans mes bras, sentir son doux parfum qui me fait voyager à travers le monde et de sentir ses mains si doux sur mes joues et aujourd'hui ces pénitenciers me privent de cette opportunité. Je les déteste de toutes mes forces ces imbéciles qui me servent de gardes. De toute façon, je n'ai jamais aimé ou même estimé les hommes de tenus qui n'ont point de grades. Ils sont même beaucoup plus diabolique que les gradés, ils sont très culotés ces abrutis. Arrivé a la maison d'arrêt et de correction de "REUBEUSSE", ils m'ont mis dans la même cellule que Abdu Khadre. Par chance je vois des têtes que je connais très bien et qui ont eu une très grande surprise de me voir dans cet endroit. C'étaient tous mes alliés que j'ai eu à travailler avec eux dans le passé. Ils viennent tous en amenant avec eux trop de question mais mes chers camarades de cellule je ne suis pas là pour des séances de questions-réponses et je vais vous laisser ici encore dans peu de temps rk. Vous croyez que je vais resté dans cette putain de vie de barbare, de paquetage et autre ? Je vais sortir et je vais retrouver ma Fara.