PRÉCÉDEMMENT
Ma mère me tient toujours la joue, Babacar me regarde des yeux d'un bon frère qui fera tout pour moi et mon père avec des yeux qui affirment qu'il est musulman et que ce n'est juste des aléas de la vie. (nattou) comme le dit les wolofs.
- vous êtes en état d'arrestation! *déclare le même agent 👮".
Et là....
🙍...
😢 ....
🔜
🔜
🔜
- Pour quel motif *demande je dans le calme*
- pour l'affaire d'un vol de voiture.
- mais...
- vous avez le droit de garder le silence, tout ce vous dites ici peut se retourner contre vous. Vous avez aussi le droit d'appeler votre avocat *en me coupant*.
Ce n'est donc pas l'affaire concernant la malette mais plutôt la voiture mais c'est du pareil au même, arrestation c'est arrestation. J'ai pleuré, pas parce-que j'ai peur mais plutôt je m'inquiète pour ma mère, je m'inquiète pour mon père, je m'inquiète et je m'en veux pour mon frère. Je souhaite juste qu'il ne fasse aucune bêtise. Je pleure parce-que je sais que cette situation va engendrer beaucoup de personnes. Fara, Abdu Khadre, mes hommes, je me demande même est-ce qu'ils sont déjà été eu. Des vagues de questions succombent et explosent ma tête. Comment Fara va la prendre cette nouvelle. Je sais qu'elle le saura dans peu de temps. Je ne trouve pas d'excuse pour la convaincre car je sais belle et bien que la cause de mon incarcération, je l'ai fait, c'est moi qui ai volé la voiture de Wally Seck. Présentement, la seule solution est de trouver un bon avocat pour aveugler mes faits. Mais pour cela, je la laisse à Babacar, il va s'en occupé et à la perfection. Les agents me passent les menottes et l'un me tient hargneusement le bras sous le regard triste de ma mère qui meurt intérieurement, mon père et mon frère. Je baisse la tête et suis le trajet des alguazils. Dehors, je trouve une Toyota peinturée aux couleurs de la police. Ma mère nous suit jusqu'à dehors. L'un des agents monte en premier puis moi et le troisième nous rejoint. Je me trouve maintenant menotter au milieu de deux policiers. La voiture démarre direction son siège. Arrivé là-bas, j'entends la voix d'une femme, surement elle est l'inspectrice parce-que j'ai scruté l'un des agents lui appeller sous ce nom. Elle me regarde, lui demande de m'enlèver les menottes et lui demande aussi de m'installer dans une cellule jusqu'il fasse jour. Les agents me confisquent mon portable au moment ou il vibre puis sonne. J'ai failli pleurer quand je vois le nom de Fara. C'est son quinzième appel. L'agent me dirige vers une cellule où je vois surprenant le visage d'Abdu Khadre. Je perds mes pieds au contact de mes yeux aux siens, il m'immobilise de par sa tristesse qui se manifeste sur tout son corps. L'agent me tapote l'épaule pour me rappeler que je dois entrer. J'exécute son aspiration et prends Abdu Khadre dans mes mains. Je lui chuchote un "je suis désolé mec" mais il m'arrête de suite. Il me montre sa désolation parce-qu'il paraît que les policiers ont utilisé son téléphone pour m'avoir mais on ne sait pas encore les détails. Je lui rassure que ça va aller, c'est mon élément, il est donc de mon devoir de le protéger et de le rassurer. Mais maintenant, on est tous dans le pétrin donc il nous reste que le boss pour nous apporter son soutènement. L'agent de la police me donne l'opportunité d'appeler mon avocat mais je braque l'appel au boss.
~~CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE~~
- allo boss ?
- oui Gost c'est moi, y'a quoi?
- arrête les "Gost", je suis au commissariat. Je suis chopé et en plus, ils sont venus me prendre chez moi devant toute ma famille. Fais quelque chose avant que ça dégénère.

VOUS LISEZ
Fara'ma'reine: TOME 1
Lãng mạn🎤 Lati diop déguénn mbaaay ... 🎤 Dior démba déguénn mbaaay..... 🎤 Dagou dagou déguénn mbaay.... .. .......