Chapitre vingt huit

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PRÉCÉDEMMENT

- weuh, moi je croyais que tu es au courant que j'aime pas manger seul et je pensais même que c'était pour ça que t'es resté.

- Wa ok. Je vais t'accompagner donc.

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Puisque monsieur ne va pas manger seul, je vais être sa cicérone. Je m'assis au sol lui laissant sur le lit. On commence à manger en lassant des regards furtifs. Bah je mange hein, je lui charcute les légumes et lui donne et la viande et des fois s'il a besoin de l'eau, je lui donne avec le cur triomphalement diverti. Au bout de quelques minutes, tata Astu vient pour gâcher le bon moment que je suis entrain de passer avec son fils. Je veux me lever mais Mapenda me retient par le bras.

- hée où tu vas ?

- t'as pas entendu ta mère, elle va débarquer dans une minute à l'autre.

- et? Y'a quoi de mal que tu manges avec moi ?

- dans ta chambre?

- oui dans ma chambre! Oho ne te fais pas de faut idées way. Togal (assis!)

J'exécute et on continue de manger. Tata Astu débarque dans la chambre. Elle a la bouche ouverte quand elle me voit au sol entrain de jouer "l'épouse" à son fiston.

- mais toi Fanta t'as pas déjà pris le repas?

- c'est moi qui l'a dit de rester *me défend Mapenda sur un ton sec*

- hunn konn baxna (c'est bon donc) *dit elle*

Elle sort de la chambre en me regardant étonnée mais je peux dire que Mapenda est très respecté par sa famille. Même sa mère ne le saoule pas, il lui explique brièvement mais précis et elle concede et sort de l'alcôve. Son regard ma mis dans un sale état et je préfère sortir de suite de cette pièce. Mapenda essaie de me murer mais il n'y arrive pas. Je suis décidée. Je trouve toute la famille dans le salon et Fara me demande publiquement ou est ce que j'étais. Au même moment, tata Astu me regarde en souriant légèrement. Je me sens au milieux des projecteurs, donc j'esquive la question de Fara et décide de rentrer. Mbayang et Fara me rejoint pour m'accompagner. Je passe par la chambre de Mbayang pour récupérer mon sac à main avant de leur retrouver dehors. On marche ensemble jusqu'à l'arrêt des bus pour que je prends un qui mène a mon side.

DANS LA PEAU DE MACODOU

Je décide maintenant de rentrer. J'ai trop duré. Ça me fait plaisir de retrouver ma famille mais ça me fait aussi de la peine de voir tous mes deux enfants me pardonner même si le courant ne passe pas comme je le souhaite, sauf ma préférée, ma fara qui refuse toujours d'oublier. Astu me supplie de rester mais je ne peux pas, il faut que j'aille régler l'affaire de cette soit disant "Fanta". Je la vois fréquenter mes enfants adorés alors que je l'ai déjà vu avec Jamal. Il me l'avais présenté la dernière fois. Je fais les derniers louanges avec la maison, avec Fara qui, est présente mais est presque absente. Elle croise les bras et dit rien. Je pense que Astu Ndiaye la forcer mais elle n'est pas venu de par son propre gré. Je leur libère et seule Astu m'accompagne jusqu'à ma voiture. Elle monte côté passagère et je démarre le moteur dans le vide, sans activer la première vitesse ni débrayer l'embrayage. La désolation sur le comportement de Fara envers moi salie son visage, ses charmantes pommettes. Mais elle n'a pas à s'en vouloir car la faute, elle est a moi. J'ai commis une erreur impardonnable. Je ne pensais même pas que ça allé être aussi intelligible avec Mbayang et Mapenda. Je vois aussi malgré sa partie fermée, une deuxième partie très heureuse du fait que nos enfants sachent maintenant la vérité. C'est comme un fardeau qui se débarrasse de ses épaules. Je partage aussi ce bonheur, j'ai pris le repas aujourd'hui chez moi, bah chez ma famille donc, avec ma famille. Mais il y a une affaire que j'ai pas encore parler avec Astu, je sais que ce sera possible mais juste à 10% mais n'empêche je la demande quand même pour voir. J'ouvre le débat donc par:

Fara'ma'reine: TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant