Chapitre vingt six

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PRÉCÉDEMMENT

Elle accepte mais me donne une conditio, elle ira avec nous cette peste à cacher sa mère. J'hésite un peu mais je vois sur son visage que cette décision qu'elle a prise est irrévocable donc j'accepte aussi sa volonté. Elle appelle le brigadier et lui ordonne de libérer Sorela.

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On sort du commissariat. Je suis avec Mbayang et Sorela dans ma voiture et le collègue de Mbayang, Khalil nous suit avec sa voiture. On fait une heure de trajet pour arriver dans un hangar où personne n'aurai cru qu'elle l'a cacherai. Elle devance la délégation pour calmer ses hommes qui sont déjà en position d'attaque. Il fait signe à un de ses hommes qui une minutes plus tard reconduit Astu Ndiaye en lui tenant âprement le bras. Mbayang avance d'un pas et l'un des hommes de Sorela lui pointe une arme au moment où moi je suis déjà avec Astu. Je cours aussitôt quand je vois ce morveux la tenir le muscle. Je débarrasse Astu magiquement de l'emprise de ce jeune homme et lui donne un bon coup de tête. Il gesticule et n'arrive même pas à se tenir debout. Je lui enchaîne des coups sur la mâchoire et lui déboule les pieds. Il atteint le sol et je le suis avec des coups violents.

- BOSS LAISSE LE ! *hurle Sorela*

Je ne la calcule pas et récupère Astu Ndiaye. Mbayang me rejoint et on l'aide pour qu'elle réussi à entrer dans la voiture. Je laisse Khalil et Mbayang s'occuper de Astu et rejoint Sorela pour la donner mon dernier verdict. Je lui dit qu'elle doit aussitôt quitter le pays si elle tient à sa vie. Elle m'a assez énervé comme ça. Elle se contente de pleurer mais je m'en fou. Elle a dépassé les bornes et je ne lui tolérerai rien. Je regagne ma famille qui m'attend mais je ne sais pas sur quel humeur. Mbayang aide sa mère à se barbouiller. A mon arrivé, je demande à Mbayang de me laisser un moment avec sa mère. Je lui fais entrer dans ma bagnole. Je commence mon discours par des exutoires sur le kidnappage mais elle ne fait pas attention à ce que j'avance. Elle me demande des explications et est décidée là-dessus.

- au fait cette femme qui t'a kidnappé, je la connais certes mais on ne se fréquente pas. Elle a essayer de m'avoir mais elle n'a pas réussi. Et c'est là qu'elle a cru que tu es le barrage et elle t'a kidnappé pour te menacer mais ne t'inquiètes pas, je ....

- arrêtes, je porte plainte.

- non! non! ce n'est pas une bonne idée. Ce sera pire. Je t'ai dit de ne pas t'en faire, je l'ai réglé.

- et tu veux qu'elle s'en sorte comme ça sans punition. Tu ne sais pas que ce qu'elle a fait est un crime.

- je sais Astu mais il y a une chose que tu comprends pas, elle est la nouvelle présidente de la faction que je dirigeait et je pense que tu n'ignores pas la puissance de se secte dans le monde. Elle ne fera que te sacrifier, ce que je ne pourrai pas supporter si tu essaies de lui causer des ennuies. Je lui ai parlé et elle a pigé ce que je lui ai dit. Elle connait maintenant ce que tu représente pour moi et ça suffit pour qu'elle te laisse tranquille.

- hun elle a intérêt dh en-tout-cas. Je ne suis pas le jouet de personne moi. Si elle a des sentiments pour toi elle n'a qu'à s'adresser à toi. Et d'où une fille se charge maintenant de draguer un homme, espèce de pute.

- es tu jaloux.

- ........... *regard haineuse*

- ok ok me mange pas. Je vais appeler mon médecin privé pour qu'il te consulte. Ils t'ont bien bastonné hein?

- xawmassi gatt (j'en sais rien) *en boudant.

On sort de la voiture en rigolant, ce qui étonne Mbayang qui nous regarde très étonnée. Je la tire plus loin et lui dit que je vais envoyer mon médecin pour qu'il examine sa mère, si ces imbéciles lui ont rien fait. Elle m'accorde cette faveur mais me tire la main au moment où je la tourne le dos. Elle me retire et me prend dans ses bras. Je la serre a mon tour trop fort, trop même. Et là je ne peux pas m'empêcher de verser des larmes. Je l'écarte gentiment en lui tenant toujours la main. Je lève la tête et vois Astu Ndiaye qui nous mate surement depuis le début de la scène. Elle s'avance jusqu'à notre hauteur et me dit que nous devons parler tous les trois. Mbayang lui accorde sa demande par ses actes et elle commence. Elle dit qu'on doit rentrer tous les trois et aviser Fara et Macodou de la nouvelle une bonne fois pour toute. Elle affirme que c'est l'occasion parfaite pour qu'ils soient au courant. Que je l'ai sauvé, j'ai sacrifié ma plus importante poste etc. Je trouve son idée génial mais ça ne m'empêche pas d'être un peu stressé. Mbayang aussi semble être d'accord mais se souci de sa sur, Fara. Elle affirme que Fara est entrain de traverser des situation dures et est-ce une bonne idée de lui faire part de mon réapparition ce jour. Je ne donne pas mon opinion sur sa remarque mais sa mère, quant à elle blackboule son idée. Elle assure que cette présence paternelle lui consolera et lui donnera la force d'affronter tous ses problèmes. On conclu par être d'acc sur le projet d'Astu Ndiaye. J'invite Astu et Mbayang dans ma break et Khalil prend sa voiture et rentre chez lui. J'arrive pas à comprendre que ce n'est pas un rêve, je suis avec ma femme, je veux dire mon EX épouse et ma fille aînée dans MA voiture. C'est absurde, c'est magique, c'est incompréhensible, inextricable, c'est l'amour. C'est l'amour tout ce qui se passe maintenant. Je profite de la situation inexpressive pour demander à Mbayang, à ma fille., je préfère dire "ma fille" c'est quoi le problème de Fara. Elle m'explique que c'est son petit ami qui a été chopé ces derniers temps, on lui a collé une affaire de vol qu'il a été coupable après jugement. Je me dis dans ma tête que ça coïncide trop avec l'affaire de Jamal mais peut être que ça n'a aucun rapport. Je garde cette conférence beaucoup plus longtemps, jusqu'à la maison pour garder l'humeur bon. C'est en suivant les gestes de guidages de Mbayang que je reçois un appel entrant. Je me gare d'abord pour regarder et je suis épaté de voir le nom de Sorela. Astu voit le numéro et sort direct de la voiture avec un de ses regards de cannibales avec un"hum!" Plein de sous attendus. Je coupe précipitamment le contact et le suis dehors avant de décrocher pour qu'elle entend ce que je vais dire à cet imbécile de Sorela. Hiiiii, je ne désire aucun problème de plus pour le moment. Je décroche par "y a quoi?". Elle m'explique qu'elle veut récupérer sa voiture. Elle doit partir au Maroc donc elle doit la récupérer et de suite. Je la raccroche et avise Mbayang, c'est elle qui a sa bagnole. C'est là que Astu Ndiaye a su que ce n'était que pour sa voiture qu'elle appelait donc elle refait son visage comme à l'accoutumée, mignonne et accueillant. Mbayang informe Khalil son ami par téléphone et lui ordonne de rendre la voiture a sa propriétaire dès qu'elle se présente. Elle m'avise aussi que c'est un peu démoli mais je la rassure. Elle n'a qu'à la mettre a la poubelle. Je sais belle et bien qu'elle appelle pour m'amadouer mais la voiture ne l'intéresse pas. Elle a en assez. On fait un petit briefing devant la porte de la maison sur le déroulement du plan avant d'entrer. Mbayang me demande de la laisser faire avec Fara et sa mère pourra à son tour gérer Mapenda. J'accepte leur foi et les suis. De toute façon c'est la seule chose qui me reste, accepter tout ce qu'elles disent. Ce n'est ni le moment ni l'endroit pour prendre et par force des décisions. Astu crie le "As-salamou Hanley-koum" et nous avançons vers la chambre de Fara. J'entends aussitôt la voix de Mapenda répondre à la salutation de sa mère et lui saute déçus em l'embrassant très fort. Je frisonne de tout mon corps quand j'ai scruté sa voix rauque. Ça c'est le fils de son père, une voix aussi rauque qui fait bouger les montagnes. Astu me fait signe de suivre Mbayang dans la chambre de Fara et elle va parler avec Mapenda. Je hausse la tête comme toujours et les laisse coacher.

- où est maman, je l'ai appelé à maintes reprises. *commence Fara sans me calculer*

- on dit bonjour d'abord au invité *répond Mbayang*

- ok bonjour Monsieur. C'est qui? *en s'adressant à Mbayang*

- on doit parler tous les trois.

- bah de quoi ?. Installez vous Monsieur!

Je m'installe sur le fauteuil à attendre le pire. Mes deux filles aussi s'installent pour qu'on entame les choses sérieuses qui nous réunis là présentement. Au moment où Mbayang prend la parole, Astu débarque avec Mapenda, mon fils, le visage décomposé et fermé comme jamais. Il ne me salut pas et s'assoit. Astu Ndiaye lui ordonne de se lever pour me saluer et vite. Il applique mais grossièrement. Je me retiens.

- mais qu'est-ce qui se passe là, maman explique moi *reprit fara*

- au fait je tenais à vous annoncer que ce monsieur est ton père......

- hahahahha non maman t'es trop marrante. Père de qui? A ce que je sais moi, je n'ai pas de père....

- hée tu fermes ta gueule. Comment on peut se comporter comme ça devant ton père?. Tu a du a le reconnaître parce-que tu étais trop petite mais ta grande soeur et Mapenda, eux ils ont pu le reconnaître. Et comme je l'ai dit à ton frère, votre père m'a sauvé d'une mort certaine. Il vous aime et je le sais c'est pourquoi que j'ai accepté qu'il vous rapproche. Vous savez très bien que je ne laisserai jamais quelqu'un vous faire du mal.

Fara pleure et Mapenda, lui continue de resserrer son visage et me discerne très sauvagement mais ça ne me fait pas peur

c'est mon fils "golo niawoul, bayam la ndirou" (le singe n'est pas vilain, il ressemble juste a son père😁).

- Fara écoutes, même moi j'avais refusé mais il faut voir les choses du bon côté......... *dit Mbayang*

- hée boul wax ak mann dh Saytanna bi (ne me parles pas toi, espèce de Saytanna) *en se levant*

- Wa Fara? *dit Astu Ndiaye*

Mbayang l'interrompe avec des gestes de mains. Elle est sa adorée donc comme elle l'a été quand elles étaient toutes petites. Fara se lève brusquement et sort de la chambre en pleurant. Elle me semble très convalescente. Mbayang la suit et je reste avec Astu et Mapenda dans la pièce. Astu se rapproche de Mapenda et recommence le discours décisif. Mapenda me semble quelqu'un qui respecte et aime bien sa mère. Il lui écoute et raisonnablement.

- Mapenda? cet homme est ton père et tu ne peux sous aucun prétexte l'infirmier. Je vous avais dit qu'il nous a abandonner pour des raisons pas tellement soudées et je suis plus coalescente à cette philosophie mais il reste et restera votre père pour toujours malgré son gigantesque barbarisme. Je pense aussi que tout le monde a besoin de deuxième chance. Je compte bien sur toi pour être raisonnable. Eux ces des filles mais toi t'es appelé à être père et tu auras besoin qu'on te pardonne ces genres d'aléas.

- j'abandonnerai jamais ma famille maman *en baissant la tête.

Wouuuuuuh Astu Ndiaye est resté une vraie assureuse comme je l'avais laissé. Son discours, je sais qu'il a touché mon fils. Il commence même à pleurer mais est aussi un peu rancunier mais je sens qu'il va m'accepter tôt ou tard. Il pleure toujours mais Astu la convainc qu'il ne sera pas déçu et maintenant il faut qu'on se serre la main. C'est là le problème nak. Me serrer la main, le fils que j'ai abandonné pendant presque quinze ans?. Il se lève et moi aussi. C'est non seulement triste mais la situation est un peu gênante, c'est pas tous les jours que je vis ces genres de situations. Il avance et est tout le mal du monde pour me serrer la main mais réussi quand même à le faire. Je le tiens et le regarde dans les yeux. Je pense qu'il parvient à discerner la sincérité en moi et à mes excuses car il me prend abruptement dans ses bras. C'est là que j'ai encore verser des gouttes de larmes. Le plus bizarre c'est que je séché de verser de larmes depuis presque quinze ans et maintenant sur le même jour, j'ai pleuré deux fois. C'est l'amour. Je le garde dans mes bras un moment avant de le laisser pour maintenant s'asseoir sur le sofa et regrette comme jamais le fait que j'ai quitté de magnifiques mômes pleines d'amour et de sensibilité.

Bonne lecture:

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Jamilvslove💕.

Fara'ma'reine: TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant